Le Parti Communiste Chinois, 1920-1935, ou le combat pour l’histoire, Vincent Présumey.
Portrait : Chen Duxiu.
Sommaire :
Xi Jinping, Fabien Roussel et Mil Gallagher.
Les débuts du Parti communiste chinois : Les origines et les premiers pas. Un parti initialement sous-estimé. Pourquoi le Guomindang ?
La tragédie de la révolution chinoise : Les paramètres de l’équation. Communisme chinois : le retour. L’affirmation du prolétariat. Le réalignement du Guomindang. L’expédition du Nord. L’épilogue à Wuhan.
La portée de la défaite de 1927 : La vraie césure de l’histoire contemporaine de la Chine. 1927 dans l’histoire mondiale. Le débat russe sur la Chine. La révolution permanente.
Où la lutte armée finit d’entériner la défaite : Les légendes de l’automne-hiver 1927. Une période de latence. Les quatre pièces du puzzle dont la réunion sera empêchée. L’offensive du lilisanisme armé. Le « maoïsme » prend son goût. La destruction de l’organisation ouvrière communiste et syndicale. La « République soviétique chinoise ». Affirmation de l’appareil maoïste.
Epilogue.
Bibliographie utilisée.
Xi Jinping, Fabien Roussel et Mil Gallagher.
Le 29 juin dernier, le président à vie de la République populaire de Chine et premier secrétaire du « Parti Communiste Chinois », Xi Jinping, présidait un spectacle sur grand écran avec 100 trompettistes, vidéo avec les spationautes chinois, et distribution de « médailles du 1° juillet » à 29 « héros », dont un marin censé avoir défendu la souveraineté chinoise en mer de Chine, un chef de village du Xinjiang ayant lutté contre le séparatisme ouïghour, une cadre tibétaine qui sait « conduire la population à suivre le parti », et, à titre posthume, un soldat mort lors des affrontements frontaliers avec l’Inde l’an dernier. Quelques messages étrangers vinrent compléter la cérémonie : ceux du dictateur turkmène, du premier ministre thaïlandais, et du chef du KPRF, le parti « communiste » russe, Guennadi Ziouganov. Quelques jours plus tôt Xi Jinping avait présidé une réunion du Bureau politique du PCC dans la maison de briques de l’ancienne concession française de Shanghai où avait commencé le premier congrès du Parti communiste chinois un siècle auparavant. La « médaille du 1° juillet » fait référence à cet anniversaire – bien que ce congrès ait plus vraisemblablement commencé le 20 ou même le 23 juillet.
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Version finalisée et définitive du PDF postée le 24-07-2021 à 19h15
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Le « modele chinois » n’en est pas un. Les dirigeants qui, a Pekin, insistent sur les « caracteristiques chinoises » de leur « socialisme » ne pretendent d’ailleurs pas vraiment l’exporter. Le monde ne deviendra pas chinois, et l’on ne peut que s’en feliciter. Pour autant, le succes chinois est un defi pour l’Occident. Sauf un bouleversement que rien ne laisse aujourd’hui presager, la Chine ne deviendra pas non plus un pays democratique – rien ne permet d’ailleurs d’affirmer qu’une majorite de Chinois le souhaiteraient. De meme, il est errone de croire que le nationalisme chinois n’est qu’une creature du Parti communiste. Celui-ci l’entretient en permanence, l’exploite souvent, le canalise parfois, mais ne le maitrise pas totalement. Le reste du monde doit donc s’habituer a vivre avec une Chine puissante, nationaliste, voire menacante, au moins pour ses voisins.
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