Le Réseau Bastille (ancien Club politique Bastille) vient de publier deux articles très intéressants et donnant matière à discussion sur la situation politique française : Un long premier mai, de Michel Lanson, est l’éditorial du site daté du 22 avril, et Pour ouvrir la discussion, de « Robert D. et Charles J. » (Robert Duguet et Charles Jérémie), daté du 21 avril, aborde les mêmes questions avec des appréciations et réponses différentes. Bien que le fait que les deux articles se répondent ne soit pas explicite, il y a à l’évidence débat, et ce débat est important, c’est pourquoi j’y participe par le présent article.
L’éditorial de Michel Lanson part de la promulgation de la loi retraites par Macron et énumère : crise sociale, crise démocratique, crise politique. Dénonçant les attaques contre les Soulèvements de la terre et d’autres organisations (potentiellement toutes !), il écrit que « Macron a choisi la politique du glaive et nous n’en avons eu qu’un échantillon. » Mille fois d’accord.
Un tel constat est pourtant suivi de deux affirmations qui le contredisent : « Si l’on mesure véritablement la profondeur de la crise politique, on ne peut pas se cacher derrière les totems habituels : grève générale, manifestation centrale… », et : « Il faut attendre pour porter un jugement définitif sur les bouleversements à l’œuvre dans les principaux syndicats. » et ne pas « polémiquer » à propos de l’intersyndicale, est-il dit un peu plus haut.
Pour autant que l’on sache, Aplutsoc a sans doute été la seule publication à avoir conjugué ensemble les deux thèmes que Michel Lanson traite de totems : la grève générale et une manifestation centrale. Et concernant l’intersyndicale, nous avons, avant le 19 janvier, posé la question du mot d’ordre de retrait, qui n’était pas le sien au départ et qui l’a été depuis cette date, puis apprécié à sa juste valeur l’unité réalisée sur le retrait, et soulevé la question de : comment gagner contre Macron ?
Et nous avons tenté d’y répondre : en n’ayant pas peur de le battre et donc de le chasser. Et là, l’intersyndicale a joué un rôle décisif en refusant de centraliser l’affrontement, ce qui aurait ouvert la voie à la « grève générale », terme que nous avons employé moins souvent que « grève politique », car il y a eu, lors des journées de mobilisation, chez les aiguilleurs du ciel dès le 31 janvier puis chez les éboueurs, les raffineurs ou les cheminots, des grèves politiques.
Ces formules et propositions ne sont pas des « totems », mais des éléments vivants de discussion dans un mouvement réel pour l’aider à avancer des réponses à la question qu’il se pose : comment gagner ?
On les retrouve d’ailleurs, indépendamment le plus souvent, dans plusieurs prises de positions de structures syndicales, et, ce qui est à mon avis une indication fort importante, de la part du NPA « Poutou-Besancenot ».
Or, en évacuant la discussion de ces thèmes en les appelant des totems, ce qui en fait en réalité des tabous, Michel Lanson ne discute effectivement pas du tout la question vivante et vitale de comment gagner.
Toute victoire rapprochée semble exclue pour lui. Il faut réaliser « l’alliance complexe » de celles et de ceux qui sont dans « l’extrême hétérogénéité » sociale et subjective. Ils sont tous dans les manifs mais leur alliance ne serait pas réalisée. Certes, les organisations comme la LFI n’aident pas (OK). Il faut refaire « une pensée » un « programme de mesures d’urgence » en faisant des « comités de lutte ». Tout reprendre à zéro.
A ce stade, j’ai l’impression qu’à force de traiter les totems en tabous, Michel Lanson en arrive à rejeter dans l’enfer des tabous toute la dynamique politique réelle de l’énorme mobilisation de ces derniers mois, qui n’est pas terminée. Il pense, lui, aller ainsi vers « les profondeurs », vers le vrai. Mais la rencontre de tous les secteurs du prolétariat pour le retrait, et contre Macron, n’est-elle pas le vrai mouvement des profondeurs ? Certes, on peut l’approfondir encore, l’écouter, mieux le comprendre, mais on ne le rencontrera pas si on traite en tabou son contenu, sa recherche, politiques – et des comités formés sur ce préjugé ne toucheront pas les couches profondes, mais les militants blasés.
L’article de Robert et Charles relie la mobilisation en France à ce qui s’est passé ou se poursuit en Algérie, Iran, Israël, Angleterre, Tunisie, liste non exhaustive, et fait cette remarque très riche : « Globalement, le résultat est marqué par l’échec : pas par la défaite. »
Autre point commun, le point commun central, de tous ces affrontements sociaux : « En fait, pour l’emporter, à Paris comme à Alger, Téhéran, Londres, Tunis, il faut viser le pouvoir pour… le balayer ! »
Or, en France ces derniers mois, il y a eu « Faiblesse, non de l’unité, mais de l’accord entre les appareils syndicaux agissant dans le cadre du respect des institutions bonapartistes de la Vème République, renonçant à centraliser ce mouvement là où cela se décide, à l’Élysée. »
La centralisation n’est pas ici un totem tabou, mais un besoin organique. Mille fois d’accord (c’est tout le sens de ce que nous expliquons depuis trois mois).
Une nuance : « Nulle part », écrivent Robert et Charles, « il n’y a tentative d’auto-organisation. » « Pas de véritables assemblées générales. » Je pourrai dire : si, j’en ai fait une à mon boulot (70 participants sur une centaine de salariés), et de l’auto-organisation dans les communes contre les fermetures de classe – un mouvement parallèle à celui pour les retraites et dopé par lui – je n’ai vu que cela pendant deux mois. Et notre camarade Léo nous a rapporté quelques faits analogues dans des boites ou des secteurs en Ardèche. Mais les camarades pourraient dire, à tort mais ils pourraient : ce sont des observations trop locales, trop limitées, trop personnelles, etc.
Alors élargissons : pourquoi n’y aurait-il plus « auto-organisation » dès lors que c’est le cadre syndical, et de l’unité syndicale, qui est utilisé par le plus grand nombre ? Et quand des groupes venant de différentes entreprises ou de différents sites dans les manifs s’y retrouvent, ce n’est pas de l’auto-organisation ? Les manifs de masse elles-mêmes n’ont-elles pas ce contenu ?
Très sincèrement, je suis convaincu qu’il y a une sous-estimation courante, dans les milieux militants marqués par les habitus et le vocabulaire d’extrême-gauche, de l’auto-organisation réelle de ces trois derniers mois. L’expérience récente s’ajoute et se cumule à celle des Gilets Jaunes et de la poussée gréviste de fin 2019-début 2020, elle est différente et porte d’autres évolutions. En fait, les formes fétiches – je ne dirais pas les totems car je ne veux pas non plus en faire des tabous ! – d’« auto-organisation », pour bien des militants d’extrême-gauche ou se voulant « syndicalistes de lutte », ce sont la « grève reconductible » votée en AG, et l’« AG interpro ». Et effectivement ces deux formes ont été très faibles au printemps 2023. Je pose la question : est-ce vraiment une faiblesse, ou n’est-ce qu’une faiblesse ?
Revenons au plus important : pour gagner, il faut viser le pouvoir, c’est-à-dire la tête exécutive de l’État, pour le balayer, en France chasser le président-monarque. Et c’est cette question qui est posée en France depuis février. Elle l’est toujours à la date d’aujourd’hui (22 avril), même s’il faut être vigilant sur l’évolution de la situation. Quelle conséquence en tirer ?
Avant de tenter de répondre à cette question, à laquelle Robert et Charles tentent eux aussi de répondre, remarquons que les développements actuels dans la NUPES et ses composantes sont des conséquences de cette situation. Les deux articles de Michel et de Robert et Charles disent des choses vraies sur la NUPES mais sous la forme de constats valables indépendamment du moment présent.
Or, à ce moment présent, voilà que J.L. Mélenchon ne parle plus d’être premier ministre, ni de dissolution, ni de rien d’immédiat, tout en ayant fait un pas que d’aucuns jugent immense, à savoir suggérer que Ruffin pourrait être candidat … en 2027. Or, si Macron dissolvait maintenant une chose et une seule ne fait aucun doute, c’est que les macroniens seraient balayés, donc il ne peut même pas dissoudre.
Quant à Roussel, avec sa lourdeur caractéristique il appelle à faire un vrai « front populaire » avec Cazeneuve, suggérant que la NUPES manque de composante bourgeoise vraiment sérieuse, malgré tout, pour faire un « front populaire » (je parle de Cazeneuve, pas de la base sociale traditionnelle PS). Si c’est soudain pressant de faire ça, c’est que Macron pourrait glisser sur une peau de banane …
Remarquons aussi que l’état de « la gauche » est profondément lié à la situation internationale, particulièrement aujourd’hui au soutien de l’impérialisme multipolaire contemporain, à savoir les demandes de repartage impérialiste du monde de la part notamment de la Chine et de la Russie, Macron jonglant, ou tentant de jongler, dans la tradition de l’impérialisme français en talonnettes, entre les États-Unis et eux. La question ukrainienne est ici centrale. Elle est abordée dans l’article de Robert et Charles, mais d’une manière un peu forcée. Or, nous avons eu en Ukraine une mobilisation populaire chassant un président autocrate, et annonçant par bien des côtés nos Gilets Jaunes : le Maïdan. Et, depuis le 24 février 2022 à 5 heures du matin, nous avons la plus grande poussée vers l’auto-organisation populaire de la période historique récente.
La bataille sur l’Ukraine doit être une bataille directe contre les forces qui, dans la lutte des classes directe, brident ou aveuglent le mouvement social réel en France – dont le trio POI/POID/LO et sa Pythie J.J. Marie …
Observons encore que ce fait capital est souvent nié par ceux qui disent que cette mobilisation s’effectue dans le cadre de la guerre nationale, de l’armée nationale et de la Défense territoriale, ce qui est vrai. Mais cela ne lui enlève en réalité rien, car l’auto-organisation est toujours fonction des objectifs réels, c’est-à-dire immédiats, de la lutte : chasser l’envahisseur rashiste en Ukraine, imposer le retrait de sa loi et battre Macron en France.
Donc, pour gagner, viser le pouvoir. La conclusion qu’en tirent Robert et Charles est très proche de ce que nous avons formulé, avec des variations et des discussions, à Aplutsoc depuis deux mois : « La discussion doit donc porter sur l’objectif : imposer par l’action un gouvernement d’urgence prenant immédiatement des « réformes anti-libérales » drastiques contre le capital. », gouvernement appelé un peu plus loin « un gouvernement de démocratie directe. Un gouvernement révolutionnaire. », qui prenne des mesures écologiques anticapitalistes, etc.
De fait, ce que nos camarades proposent ici comme la tache la plus pressante, c’est une discussion sur le programme d’urgence d’un tel gouvernement. Mais comment l’imposer par l’action, ainsi qu’ils l’écrivent ? C’est un non-dit, peut-être évoqué dans la phrase « Les mots d’ordre tactiques de lutte doivent s’inscrire dans un tel objectif. »
Mais les mots d’ordre de lutte sont les médiations pour arriver à quelque chose. En ce sens, ils ne sont pas « tactiques » mais stratégiques, préfigurant et préparant la suite qu’ils veulent aider à faire advenir. Si on ne les aborde pas, la discussion sur le programme d’un gouvernement révolutionnaire éminemment souhaitable mais irréalisable à court et moyen terme devient soit académique, soit similaire aux débats qu’à partir de prémisses différentes, d’une analyse de la situation en fait contradictoire à celle que font Charles et Robert, propose Michel dans ses « comités de lutte ».
La mise en avant, comme le débat prioritaire à ouvrir, du programme d’urgence d’un gouvernement révolutionnaire, passe par-dessus la médiation de l’assemblée constituante que préconise Robert Duguet, notamment dans les dernières pages de notre brochure commune de juillet-août 2021, Réflexions sur la démocratie et les constituantes, qui disparait dans la méthode présentée ici comme la tache directe immédiatement nécessaire : « L’alternative n’est pas aujourd’hui entre V° République et VI° République parlementaire, mais entre régime autoritaire maintenu sous la tutelle des policiers et des préfets de Macron et république sociale. »
La centralisation contre l’Élysée, passant présentement par les casserolades mais nécessitant l’action pour une manifestation centrale, nourrissant la grève politique et donc générale (générale parce que politique), soulève en effet la question du renversement de Macron, donc de l’alternative à Macron. Une assemblée constituante imposée par en bas, formule de discussion certes encore assez « algébrique » mais qu’il faudra sans doute concrétiser, serait une forme démocratique réelle pour sélectionner quelles seraient, justement, les composantes d’un hypothétique « gouvernement révolutionnaire », au moment présent encore plus algébrique et encore moins accessible.
En résumé : manifestation centrale, grève politique et générale, assemblée constituante, sont autant de formules médiatrices générales nécessaires, à manier de manière dialoguée avec le mouvement réel, certainement pas comme des totems, car elles sont tout ce que l’on veut mais pas cela. Si l’on pense que la méthode est d’aider à affronter les chefs d’État, les exécutifs des États capitalistes, pour les renverser, et si l’on pense qu’en France, comme dans plusieurs pays, cet affrontement est soit latent, soit ouvert (il a été ouvert jusque-là, nous verrons si après le 1° mai il redeviendra latent, pour revenir et à quelle vitesse, ou s’il restera ouvert), si l’on pense cela, alors les médiations contenues dans ces formulations sont incontournables. Aplutsoc se définit par une méthode qui intègre le libre débat dans l’optique de formuler et mettre en discussion des mots d’ordre et propositions d’action allant dans le sens de « viser le pouvoir … pour le balayer ! »
J’ai, ici, mené une discussion explicite sur les contenus de deux articles de camarades avec lesquels j’ai des points d’accord et de désaccord. Je pense qu’il faut procéder ainsi, par un débat démocratique argumenté, et que c’est ainsi que l’on peut, sans totem, ni tabou, ni fausses polémiques (mais avec de vraies confrontations argumentées), arriver à apprendre mutuellement, à mieux identifier et formuler les transitions et à démythifier si besoin les fétiches.
Vincent Présumey, 22/04/2023.
« À ce stade, un gouvernement de gauche, composé autour de l’axe Nupes, arriverait au pouvoir sur le fil, et la bourgeoisie ne lui laisserait certainement que peu de latitude. Un tel gouvernement apparaît comme l’alternative immédiate à celui d’une extrême droite clairement en embuscade. Sans hésitation, il serait – là encore immédiatement – « un mieux » C’est ce que nous dit un proche du NPA, Théo Roumier, dans son blog sur Mediapart « une auto-organisation en jachère »
Donc « un mieux » ? Donc pas une Assemblée constituante souveraine s’appuyant à la bas des comités de travailleurs élus, se fédérant à tous les niveaux, encore moins un Gouvernement ouvrier rassemblant derrière lui toutes les catégories populaires et la jeunesse pour exproprier les capitalistes et socialiser l’économie, mais un Gouvernement de Gauche, un nouveau Front populaire ( prôné tant par Mélenchon que par Roussel, flanqués à gauche par le NPA et le POI) , c’est à dire « la dernière ressource de l’impérialisme contre la révolution prolétarienne » selon les mots de Trotsky, gouvernements frayant la voie à la pire réaction, cf en 36 en France et en Espagne, se terminant par Pétain et Franco, ou au Chili en 1973 par Pinochet, ces gouvernements refusant de rompre avec la bourgeoisie et son Etat !
Mélenchon, Ruffin, Rousseau, Roussel, Faure… TOUS se prosternent devant l’Etat bourgeois et TOUS ont refusé un appel à la grève générale, TOUS ont cautionné 12 ou 15 journées d’action à répétition, totalement inefficaces, les expériences passées, les défaites successives en 2003, 2010, 2016, 2018 ne peuvent pas servir de leçon parce que TOUS les dirigeants syndicaux et TOUS les responsables politiques protègent le système en place et proposent des solutions parfaitement acceptables par les capitalistes et leur gouvernement, du style « des conflits partout » à la Mélenchon », à chacun son action sur le terrain, sa mobilisation bruyante, sa grève reconductible, son AG éventuellement coordonnée avec la voisine, IL Y EN A POUR TOUS LES GOÛTS !
Alors que toute la situation politique concentre « MACRON DEGAGE, GOUVERNEMENT OUVRIER », POURQUOI PAS une montée en masse à Paris, une manifestation centrale à l’Elysée pour chasser Macron ?? Ne l’attendons pas des responsables syndicaux ou politiques, cela se prépare EFFECTIVEMENT dans son coin, son village, son entreprise, son lycée, sa fac, son quartier…MAIS POUR IMPOSER LE FRONT UNIQUE et CENTRALISER LE MÊME JOUR LA BAFFE DANS LA GUEULE contre Macron et sa bande….1789, 1917 ET APRES QUOI ?
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Je suis assez séduit par l’idée de se fixer un objectif révolutionnaire, l’art opératif consistant en quelque sorte en l’art des mots d’ordre qui conduisent stratégiquement (vers le but) les exploitations et résultats des évènements tactiques, strictement limités dans leurs buts et moyens. En apparence longuement immanente à la régulation interne d’un système, les cumuls tactiques de la contradiction sociale, peuvent déboucher sur des « déductions radicalisantes » par l’intermédiaire des « mots d’ordre », qui ouvrent de nouveaux objectifs, et de nouvelles pratiques tactiques (très souvent l’apprentissage par l’échec), qui débordent le cadre de la régulation, en mettant en jeu ce « cadre lui-même ». Se fixer un objectif révolutionnaire, c’est fixer un cap stratégique permettant de conjuguer les efforts tactiques, comme résolution ou non résolution de « problème » (c’est à dire du particulier), dans une synthèse, pour un déplacement généralisé des systèmes de coordonnées de perception. C’est l’idée de la « présupposition dialectique », du « comme si » la résolution non encore advenue était la clef de résolution de l’actuelle équation irrésolvable.
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Enfin un maître ès dialectique pour nous dire, tout comme les appareils syndicaux, qu’une grève générale ça ne se décrète pas ( par contre 12 journées d’action, si !).
Quant à une montée en masse , tous à Paris, n’en parlons pas puisque « l’actuelle équation est irrésolvable » !! Le problème, rémydholland, c’est qu’en l’absence d’une manifestation centrale à l’Elysée, et de son succès ou son échec éventuel, on ne saura jamais si l’actuelle équation est irrésolvable, Macron vous en remercie !
C’est beau les mots savants, bon, en attendant, on retourne devant la télé ?
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Brillante analyse et critique des deux articles et surtout propositions ACTUELLES pour un débouché politique articulé en fonction du déroulement à venir, probablement après le premier Mai.
Mon pronostic tique ou toc me semble que la température va se maintenir et que vers mi-mai une grosse explosion pourrait surgir en fonction d’un truc qui mettrait le feu aux poudres.
Quoiqu’il en soit, les jeux ne sont pas fait et comme le disait ce camarade même si la contre-réforme passait, ça ne sera que momentanément et donc un échec pas une défaite, les temps ne sont plus aux régressions mais bien aux révolutions et partout sur la planète !
Signé Pastèque ! vert dehors ! rouge dedans! noirs pépins !
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