Ce tract, que nous publions avec l’autorisation des camarades qui ont commencé à le diffuser sur les marchés, a été rédigé après avoir eu connaissance de la candidature de P. Poutou aux présidentielles, et avant d’avoir connaissance des nouvelles menaces macroniennes contre nos retraites avant-même celles-ci.
Pourquoi avoir sélectionné ce tract ? Je ne comprends pas .
J’aimeJ’aime
D’une part, on essaie de publier ce que les gens nous envoient quand c’est possible. D’autre part, les camarades nous l’ont proposé comme contribution au débat dans le cadre de la discussion sur « que faire d’ici 2022 après la claque à Macron, Le Pen et consorts lors des régionales et départementales »
J’aimeJ’aime
Le NPA stéphanois actuel est le résultat d’une manipulation anti démocratique grossière dont l’auteur Denis Rivier est membre de la plateforme U, ex majorité qui est aujourd’hui minoritaire et qui est la direction actuelle du NPA.
Parce que nous avions voté contre la participation du NPA et de Rivier à la liste Saint Etienne la citoyenne cornaquee par la F I locale, Rivier nous a exclu de fait de la vie normale du comité de Saint Etienne, lequel comité était à l’époque un comité fantôme puisque nous les exclus étions les 2 seules personnes à payer régulièrement nos cotisations au trésorier national.
Rivier n’en n’était pas à son coup d’essai : aux législatives précédentes il avait mis le NPA dans la campagne électorale des J C » les mauvais jours finiront » et nous l’avions déjà mis en garde contre cette aventure sans queue ni tête … Rivier se remarque plus par un ego délirant que par une capacité d’analyse un peu concrète. Certes il n’est pas » un anti électoraliste primaire », non c’est un aventurier des campagnes électorales sans aucun sens pourvu qu’il soit présent sur les photos et sur les tribunes. A cet égard sa publication sur les réseaux sociaux » mon engagement personnel » lors de la campagne avec F I est un morceau à savourer lentement tant le délire megalomaniaque imprégne ce texte .
Rivier aujourd’hui est votant pf4, la minorité de l’ex majorité qui roulera pour Mélenchon aux prochaines présidentielles.
La direction du NPA est parfaitement au courant de toutes ces « anomalies », et la militante de Lyon responsable des activités NPA sur Saint Etienne et région est elle aussi membre de la pf4.
Pour situer Rivier, ex instituteur, suite à des embrouilles pas claires, il finit par être embauché à Schlumberger, devient syndicaliste F O, puis secrétaire du syndicat régional F O, et en tant que syndicaliste responsable il n’a pas bougé le petit doigt contre les plans de licenciements faits par son patron, en revanche son patron l’a envoyé travailler en Californie un certain temps, au motif d’échanges de formation.
Aplusoc champion des causes ouvrières osera t’il publier cette très sombre mise au point ? Un soi disant trotskiste proche des méthodes staliniennes, non ? En tout cas, avec un palmarès remarquable de bureaucrate ouvrier !
Claude Ganne, 77 ans, ex secrétaire de la section de la ligue de Saint Etienne à l’époque des faits rapportés dans ce texte.
J’aimeJ’aime
IL n’y a aucune raison que nous ne publions pas ta contribution, camarade Claude. Le débat peut parfois être chaud et vif…
J’aimeJ’aime
Une petite réponse à quelques « inexactitudes »
Bonjour,
sur la « manipulation anti démocratique grossière ». Dès le retour de Claude du Maroc en mars 2020, il était furax. Le premier tour était passé, confiné jusqu’en mai 2020 sauf erreur. Un peu avant la fin de la campagne élecorale municipale, j’avais quitté le groupe surtout atterré par l’attitude Pierre Marie Dugas, que je n’avais jamais fréquenté) et par celle d’Andrée Taurinya, dont j’avais avant une plutôt bonne image vu ce qu’elle faisait pour les collégiens en voie d’expulsion (OQTF, No Partiran).
« Nous avions voté contre la participation du NPA et de Rivier à la liste Saint Etienne la citoyenne cornaquee par la F I locale ». Il n’y a jamais eu de vote formel sur cette question. De plus, au moment où cette décision a été prise, Claude se trouvait au Maroc. De plus en novembre-décembre quand cette décision a été prise, nous étions deux personne en règle avec le National. Pour la campagne avec les JC de la Loire, il faut savoir que les JC de la Loire était la plus grosse organisation de jeunesse sur le département et la ville. Et durant cette période, Claude n’a fait aucune mise en garde. Il faut savoir que nous ne connaissions peu ce milieu alors que Claude les fréquentait au point qu’il a était candidat pour le Front de Gauche sous l’étiquette « communiste » lors des élections cantonales de 2011 sur le canton de Monistrol sur Loire.
« C’est un aventurier des campagnes électorales sans aucun sens pourvu qu’il soit présent sur les photos et sur les tribunes ». Sur le caractère d’aventurier, j’ai participé pour des élections aux municipales de 1977 sur une liste « Pour le socialisme, le pouvoir au travailleurs » liste animée par la LCR, candidat suppléant au législatives de 1978 ainsi qu’à la liste pour les européennes de 2009, puis lors des régionale de 2010 toujours pour le NPA, liste conduite par Myriam Combet. Pour les présidentielles en 2012 et 2017, j’ai participé aux campagnes de Philippe Poutou. J’étais candidat pour le NPA lors des législatives de 2012. Pour les législatives de 2017, je n’était pas candidat et le NPA de Sainté soutenait la liste des JC de la Loire, pas celle du PC.
Sur mon délire « mégalomaniaque », j’aurais préféré que tu discutes du tract. Personnellement, je n’ai jamais soutenu le FdG en étant candidat sous son étiquette.
Qui suis-je. Je suis né en 1952. mes premières manifs c’est contre la guerre du Vietnam en 1967. J’ai quité mes parents en 1968 pour m’installer à Saint Etienne où mes parents ne connaissaient personne. Comme beaucoup de ma génération j’ai participé aux luttes contre la loi Debré ainsi que d’autres durant l’année 1973 : affaire Polat, création du Mlac local (GLACSE) sur Sainté, grève des travailleurs immigrés pour avoir des papiers, Peugeot. J’ai demandé à rejoindre ce qui est devenu la LCR au moments de la grève des postiers de 1974. Lors de mon service militaire, comme beaucoup de membre de la LCR, j’ai fait de la taule comme beaucoup aussi. J’en suis membre jusqu’en novembre 1979 où la majo de la LCR décide l’exclusion de la minorité TLT. Je participe à la LCI qui fusionnera avec l’OCI unifiée, puis PCI dont je suis exclu en 1989 pour opposition au Mouvement Pour un Parti des Travailleurs. Je rejoins le groupe de camarades qui furent exclus à cette époque (Combattre Pour le Socialisme). Je quitte ces cercles en 2003 et je rejoins le NPA lors de son congrès de fondation.
Sur mon parcours professionnel, j’ai été instituteur, révoqué en 1979 (j’étais en pleine déprime), révocation annulée en 1982. J’ai passé un CAP d’électronique en cours du soir et me suis fait embauché dans un petite boîte d’électronique en septembre 1981 après avoir travaillé deux ans dans des boîtes de nettoyage. Mon bac technique en poche en 1983, j’ai été embauché par Schlumberger et j’y suis resté jusqu’au 1er janvier 2013, pour mon travail, j’ai été envoyé plusieurs fois aux Etats-Unis.
« Il n’a pas bougé le petit doigt contre les plans de licenciements faits par son patron. » Le groupe c’était Schlumberger, groupe américano-hollandais. Il y a eu un premier plan de licenciement en 1992, c’est à ce moment là que j’ai rejoint FO, le responsable CGT de la boîte refusait de me donner une carte. En 2012, lors des dernières élections professionnelles auxquelles j’ai pu participé FO faisait 83% de voix avec une participation forte (collège unique). L’usine de Saint Etienne avait été vendu en 2010 par Schlumberger à Flextronic, puis en 2010 à Elifrance (en fait à un aventurier italien qui n’était pas à son coup d’essai, qui avait déjà servi de roue de secours à Flextronic, et qui a fermé l’usine en 2013 ou 2014).
« Un soi disant trotskiste proche des méthodes staliniennes, non ? En tout cas, avec un palmarès remarquable de bureaucrate ouvrier ! » Que dire de plus.
La seule question, vu la situation que penses-tu faire ? C’est la seule question à laquelle il convient de répondre. Denis Rivier, le 30 juin.
J’aimeJ’aime
Un fonctionnaire n’est jamais révoqué pour arrêt maladie . Un révocation est prononcée par une Commission Centrale Paritaire en formation disciplinaire ( Conseil central de discipline ) . Cela n’existe pas ! 1)Il passe devant une commission de réforme ( où siègent des médecins ) et il est ou non réformé .2 ) Au delà de 44 jours consécutifs d’absence irrégulière , il est « rayé » des cadres de la Fonction publique . J’ai remarqué d’autres arguments qui ne fonctionnent pas . Bon , pas grave , sans intérêt en fait .
J’ai été fonctionnaire d’Etat de 1977 à 2018 et syndicaliste de 1979 à ce jour ( en retraite ) .
J’aimeJ’aime
Accordons lui que s’il était en « pleine déprime » (dépression), l’éducation nationale a du lui faire le coup de l’abandon de poste, un classique de cette administration face aux agents tombant dans la dépression et incapables de ce fait de remplir les obligations administratives liées au congé maladie. J’en connais plusieurs qui ont eu cette désagréable expérience. Sur le vocabulaire, je pense que l’intéressé n’est pas resté suffisamment longtemps fonctionnaire pour se faire au vocabulaire comme aux procédures réglementaires….. Reste le fond : comment fait-on dans la situation présente ? Que Faire ? comme disait ….
J’aimeJ’aime