Nous avons, lundi 20 et mardi 21, donné une analyse réaliste de ce « sommet européen », qui tranche avec la plupart des commentaires.
Selon les uns, l’Europe fédérale est née, sans blague, selon les autres, la France est occupée, ben voyons. Nous nous situons sur un autre terrain : celui du prolétariat, de la grande majorité.
Une députée socialiste a expliqué hier sur les ondes que les « subventions » (390 milliards) ne seraient pas remboursées, et le journaliste a avalisé : « ces emprunts ne seront pas remboursés ». Des emprunts non remboursables : miracle ! … miracle de l’incompétence : évidemment, que ces 390 milliards seront remboursés au capital financier, cela par les 27 pays membres, qui devront s’accorder (ce n’est pas fait) sur la part de chacun …
Mais la noix d’honneur, la palme, revient au chef charismatique de ce qui fut Podemos, le grand parti « populiste » espagnol, frère de la France insoumise, mais qui, par le biais de son soutien à la monarchie post-franquiste et de son opposition aux revendications démocratiques catalanes, vient d’aboutir à une version sénile et réchauffée d’européisme béat.
Pablo Iglesias, en vrai théologien, nous fait la synthèse du souverainisme « populiste » et du fédéralisme « européen » :
« Le dogmatisme néo-libéral qui a fait tant de mal à l’Europe du Sud a été corrigé. ».
De profundis.