* Voir : « Anne Hidalgo consolide son dispositif de campagne présidentielle » – Le Monde daté du Vendredi 19 Mars 2021 (Sous-titre: « La Maire de Paris a lancé une plate-forme « dans la perspective de 2022″. D’Aubry à Rebsamen, elle a réuni autour d’elle nombre d’élus socialistes » )
** nous = le peuple de gauche, la majorité sociale de ce pays.
C’est désormais une certitude : elle va donc y aller et comme ça, sans alliances.
Avec et après Mélenchon, nous avons donc déjà en concurrence au premier tour si nous ne sommes pas capables de les en empêcher, les deux principales formations politiques de la gauche institutionnelle. Bien sûr, il y aura aussi un candidat écologiste issu de EELV, vraisemblablement Jadot. Et pour faire bonne mesure, F. Roussel pour le PCF, de plus en plus certain : bref , la certitude de l’élimination de tout ce beau monde au premier tour.
Mais ils le savent, bien sûr. Alors il faut traduire, sans détourner les yeux ni faiblesse : ils ont décidé de nous envoyer dans le mur et accepté que la Vème République du « Coup d’État permanent » se prolonge encore avec Macron, un(e) candidat(e) LR ou l’extrême-droite, la mèche du coup d’état cette fois-ci allumée par eux (Hidalgo et le PS se disant sans doute que « la prochaine fois », en 2027, ce sera « bon » pour elle).
Alors il faut faire échouer le coup d’État, en commençant par écarter fermement aussi les diversions dont l’extrême gauche se fait, à sa place, une fois de plus l’artificier, telles les questions de l’islamophobie et du primat des questions raciales ou de genre.
Mais donc d’abord et vite, accepter de voir la réalité en face dans toutes les composantes de notre camp social.
MDL, le 21 mars 2021.
Le ton de cet article me semble parfaitement juste. Reste donc à débattre du « comment » faire échouer le coup d’état. J’imagine (on me dira si je fais erreur) qu’il n’y a que deux stratégies envisageables. L’une est le boycott actif de l’élection, accompagnée d’un mouvement social aussi puissant que possible. L’autre est la stratégie que je propose depuis de longs mois : avoir notre candidat à l’élection présidentielle, à ceci près que selon moi « notre » candidat doit être l’équipe unie de tous les responsables des partis dits de gauche : PCF, FI, EELV, et ceux du PS qui sont prêts à faire abroger les lois scélérates votées sous Hollande et Macron. Autour d’un programme simple et fort.
Quand je dis que JE propose cette stratégie, je ne suis naturellement pas le seul à parler de rassemblement « progressiste ». Tout le monde connait l’appel « 2022 –vraiment– en commun », de même la position des camarades de Gérard Filoche. Vallaud Belkacem aussi a parlé de rassemblement : incluant PCF et FI. Eric Piolle a parlé d’arc progressiste.
S’il y a une certaine originalité dans ce que je propose, c’est la mise au second plan du NOM qui devra être imprimé sur le bulletin. Je dis que stratégiquement et ouvertement, il faut par ce moyen rompre avec l’esprit de la Vème République en déclarant que cette question est secondaire et c’est pourquoi ce nom (donc cette femme, cet homme) devra être choisi par consensus dans l’équipe, et je dis qu’il faut insister sur le fait que l’enjeu principal n’est PAS le choix de ce nom.
Je voudrais faire paraître un appel en ce sens dans la presse (par exemple dans POLITIS). Pour le moment c’est un appel de « blogueurs » de Mediapart… Quiconque veut m’aider dans cette voie sera le bienvenu.
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Rien de nouveau sous le soleil, mais il est de plus en plus clair que la ligne de front de la lutte des classes passe maintenant AU SEIN du mouvement ouvrier et démocratique. Contrairement à ce que les staliniens répètent impunément depuis presque un siècle, il n’est pas vrai qu « une barricade n’a que deux côtés ». Depuis la prise de pouvoir de Staline et ses sbires en URSS, la lutte des classes mondiale est une guerre où les deux armées ont les mêmes généraux. C’est donc avant tout au sein du mouvement ouvrier et démocratique qu’aujourd’hui il faut porter le combat. C’est-à-dire contre les Hidalgo, Roussel, Jadot, Hamon, Montebourg, etc. Il faut faire échouer leurs manoeuvres pour sauver la V° République. Se concentrer aujourd’hui sur la lutte « contre le fascisme », comme si Macron était mieux que Le Penn, Bertrand mieux que Macron, etc., ne ferait que nourrir ces manoeuvres.
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À titre personnel, assez largement d’accord avec J. P. Boudine , MAINTENANT, c’est à dire à un an de l’échéance « régulière » de la présidentielle bonapartiste ..que notre camp social n’a donc pas (encore?) réussi à précipiter (dans tous les sens du terme), d’accord pour promouvoir avec les forces qui seraient disponibles et regroupables, LE DÉBORDEMENT des appareils aussi sur ce terrain qui malgré les apparences, peut être leur talon d’Achille tant est grand le rejet de Macron d’un côté et l’attente inévitable chez beaucoup qu’ AU MOINS les élections présidentielles soient une occasion de le balayer : de ce point de vue, on peut penser que la rage contre la multiplication des candidatures à gauche, tellement évidemment propre à provoquer une défaite, soit déjà puissante et peut-être MIEUX mobilisable pour ce débordement qui se cherche depuis plus de 2 ans sur les terrains plus classiques et ordinairement plus favorables de la lutte des classes.
MDL
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A mon avis, il n’y aura pas de « débordement » des appareils, pas plus que de « boycott puissant » de la présidentielle. « Nos forces » sont tout à fait insuffisantes pour cela. En revanche, il serait possible d’organiser dès maintenant des rassemblements, même restreints en nombre, devant les sièges des partis concernés (PCF, FI, PS – je doute qu’EELV mérite la qualification de parti au service du « peuple de gauche ») pour EXIGER d’eux qu’ils ne nous refassent pas le coup des trois petits cochons face au Grand Mélanchoup, qu’ils se retirent tous de la course et convoquent des états généraux destinés à adopter une plate-forme commune, simple et claire, de rupture avec la V° République et l’Union Européenne, et, en dernier lieu seulement, IMPOSER un(e) candidat(e) unique. Même sans atteindre ce but, la simple tenue de tels rassemblements aurait une force symbolique importante. Ce serait la première fois que des actions seraient organisés contre cette représentation fausse et usurpée des aspirations des travailleurs et démocrates, au lieu de sempiternellement les soutenir « par défaut » dans l’espoir toujours déçu qu’ils seront un rempart contre le pire, qu’ils contribuent à préparer depuis des décennies.
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Du nouveau en tout cas du côté du PC , ce vendredi 26 Mars …
Présidentielle : 200 cadres et militants communistes s’opposent à une candidature PCF
LEFIGARO.FR
Présidentielle : 200 cadres et militants communistes s’opposent à une candidature PCF
https://www.lefigaro.fr/politique/presidentielle-200-cadres-et-militants-communistes-s-opposent-a-une-candidature-pcf-20210326?fbclid=IwAR3M2IA2M21Qob6krdLuakOoT8Q9kJiWYoKGkFaNKrz9jFMFkYTEo0pVt8U
(je ne sais pas sur ce blog, comment mettre un lien actif avec un article )
Peut-être que cela va faire boule de neige ? En tout cas, c’est la preuve qu’il y a sans doute « une fenêtre » aujourd’hui dans tous les partis de la gauche institutionnelle pour impulser ou aider à impulser une campagne contre les candidatures « rivales » .. pour la défaite.
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Extrait de l’article du Figaro :
Deux cents cadres et militants communistes se sont opposés vendredi à la candidature PCF à la présidentielle de 2022 voulue par leur chef Fabien Roussel, dans une lettre transmise à l’AFP.
# Il y a deux semaines, celui-ci a proposé sa candidature au parlement du parti, une option qui a recueilli 68 voix, contre 45 voix pour une candidature commune à la gauche. Mais la décision sera tranchée le 9 mai par un vote des adhérents, après une conférence nationale les 10 et 11 avril. À gauche, «la multiplicité actuelle des candidatures montre qu’en l’état, toutes ont renoncé à la possibilité d’une victoire en 2022», écrivent les signataires du courrier, parmi lesquels l’ancienne députée européenne Marie-Pierre Vieu et les députés Elsa Faucillon et Stéphane Peu. «Certains camarades estiment aussi que la partie est perdue d’avance et préconisent une candidature communiste pour faire avancer nos idées. Allons-nous nous résigner à cette hypothèse défaitiste et rajouter notre propre candidature», interrogent-ils.
(………..)
Le texte estime au contraire qu’il faut «ne jamais laisser échapper une chance que le peuple de gauche puisse se rassembler pour gagner». Il propose aux communistes d’œuvrer à un «accord global» à gauche sur «un programme de rupture avec le capitalisme et le productivisme». Cet appel intervient alors que les relations entre l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel se sont tendues ces derniers jours. Le leader de La France insoumise, déjà candidat déclaré à la présidentielle et qui espère le soutien des communistes, a pesté mercredi contre l’attitude du second qui, selon lui, voudrait aller «à l’inverse de notre accord constant depuis 12 ans» – le PCF ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon en 2012 et 2017. Mais le courrier des 200 communistes «n’a rien de circonstanciel, représente un engagement sur le fond» et ne saurait être pris pour un soutien à Jean-Luc Mélenchon, a assuré l’un de ses signataires à l’AFP #
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