Mercredi 15 mars : en haut, fébrilité et conjuration, achats de députés, grandes manœuvres antidémocratiques pour fabriquer une « majorité » qui, même sous forme parlementaire dans le cadre de la V° République, ne peut pas exister dans la transparence !

Tels sont les moyens où en est réduit Macron. Le vote ou non de sa loi contre les retraites dépend de LR, du chef de LR, Ciotti, qui en a pris la direction sur une ligne proche, toute proche, du Front National, pour se faire illico la béquille de Macron, produisant une crise aigüe du vieux « parti » de la V° République.

Qu’ils en soient là résulte de la puissance du prolétariat, de l’immense majorité. Les choses sont claires et doivent être dites : si l’Intersyndicale avait appelé à tous se dresser centralement contre Macron, nous aurions gagné, si demain encore elle ne se contentait pas d’une conférence de presse devant l’Assemblée nationale, mais appelait à manifester dans sa direction, les larges masses répondraient présentes, comme elles l’ont fait notamment les 19 janvier, 31 janvier et 7 mars.

Mercredi 15 mars : dans tout le pays des manifestants par centaines de milliers, des grévistes, ont cherché une issue car ils savent qu’ils représentent la grande majorité et que l’adoption de cette loi serait un déni inique de démocratie. La grève des éboueurs s’étend. La mairie de Paris a dû refuser de réquisitionner comme l’exige Darmanin.

RETRAIT !

A bas le vote illégitime et minoritaire pour la loi de Macron !

Soutien total aux éboueurs et aux grèves ! Non à toute réquisition !

Oui aux rassemblements sur les places publiques et devant les préfectures pour dire

NON, RETRAIT !