Les vœux de nouvel an du président-monarque de la V° République française sont généralement écoutés d’une oreille distraite. Quelle futilité en effet, apparemment, que de vouloir à toute force imposer une nouvelle « réforme des retraites », en fait une contre-réforme portant atteinte aux droits sociaux, une contre-réforme de l’Assurance chômage et une contre-réforme visant la jeunesse ouvrière et les professeurs dans les Lycées professionnels publics, alors que les vrais problèmes sont la crise climatique qui s’accélère non pas chaque année, mais chaque jour, et la guerre impérialiste russe de destruction de l’Ukraine …
Mais Macron a commis une petite phrase qui, elle, a été entendue pour ce qu’elle vaut et ce qu’elle porte : « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? »
Sans blague ? L’effet de serre a été compris et prédit au XIX° siècle, hé oui, le GIEC existe depuis 1988, des centaines de millions d’humains savent qu’ils souffrent de la crise climatique depuis deux décennies, et voila M. Macron, la mine enfarinée, jouant les naïfs ! Il n’y a pas lieu d’en rire, c’est de la provocation criminelle.
Il a d’ailleurs ajouté : « Qui aurait pu prévoir l’inflation ? »
Nous ne sommes pas prophètes à Aplutsoc, seulement un peu aidés par des travaux anciens comme ceux de Karl Marx, entre autres, et nous n’avons – hélas – été surpris ni par l’accélération de la catastrophe climatique, en fait géobioclimatique, ni par la guerre, ni par l’inflation.
Peu importe que Macron soit ou non réellement dans l’état d’hébétude idiote que dénotent ses propos, ou qu’il joue un rôle – les deux constats sont vrais. Il défend un besoin social aberrant et mortifère qui est à l’origine de la crise climatique, de la guerre, de l’inflation, et des coups qu’il voudrait porter à la population : contre-réformes visant les retraites, les chômeurs, l’enseignement professionnel …
Macron fait partie du problème et pas de sa solution : ce seul besoin social qu’il connait est celui de l’accumulation illimitée du capital ardemment voulue par les ultrariches.
La petite phrase de Macron vient d’être complétée par un petit mot de Mme Borne cherchant à associer les syndicats, peu ou prou, comme « partenaires sociaux », aux mauvais coups qu’elle veut porter : l’âge de 65 ans ne serait pas « un totem ». Bel aveu : la contre-réforme visant les retraites est bien, en effet, un totem pour restaurer l’autorité du président de la V° République et sauver, pour l’accumulation capitaliste, son second mandat.
Nous n’avons pas à trimer pour le totem du président de la V° République. Qu’ils remballent tous leurs totems, qu’ils s’en aillent : place à la démocratie !
Battre Macron pour sauver le droit à la retraite, pour organiser sérieusement la lutte face à la catastrophe climatique, pour assurer la victoire du peuple ukrainien sur Poutine, pour changer de régime en France en chassant le président et en instaurant la démocratie : voila l’horizon le plus raisonnable et le plus rationnel qui doit nous mobiliser !
Bonne année 2023 par et dans ce combat !
Beau texte, merci !
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Le GIEC au XIXe siècle… chapeau !
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Où ça ???
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Un lecteur de mauvaise foi ou un lecteur mal équipé pour la lecture ?
La phrase dit :
« L’effet de serre a été compris et prédit au XIX° siècle VIRGULE hé oui VIRGULE le GIEC existe depuis 1988 VIRGULE des centaines de millions d’humains savent qu’ils souffrent de la crise climatique depuis deux décennies VIRGULE … etc… »
L’usage de la virgule et sa compréhension sont à la base de bien des choses à l’écrit …
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Dont acte.
Dois-je me couvrir la tête de cendres et dire un acte de contrition ?
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Meu non meu non.
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