La pratique de nombreuses organisations bureaucratisées ou entraînées dans la passivité a souvent rabaissé la date du 1er Mai à un élément de décor sentimental dans l’agenda du mouvement ouvrier.

Pourtant, le 1er Mai est -et demeure – la première date, depuis 1890, à partir de laquelle la classe ouvrière, avec ses organisations propres – syndicats, partis, comités, associations, etc -, cherche à agir en commun à l’échelle mondiale.

Tous ensemble en même temps pour les mêmes revendications : contre la répression, pour les libertés des travailleurs, contre l’exploitation, la misère, le chômage et la guerre, pour la réduction du temps de travail, pour la solidarité internationale des travailleurs et travailleuses.

Cette année en France, le 1er Mai sera placé sous l’égide de l’affrontement social, quelque soit le vainqueur de la présidentielle le 24 avril au soir. En Ukraine, le peuple en armes, dont les membres du mouvement syndical, sera dans la tranchée face à l’impérialisme russe. Tandis que les syndicalistes indépendants, les féministes, les partisans de la paix et de la démocratie, en Belarus, au Kazakhstan, et en Russie, malgré la répression, exprimeront en paroles comme en actes leur volonté de ne pas participer à l’effort de guerre de Poutine, de ne plus subir répression et régression sociale.

A l’échelle mondiale, la vague des révoltes et mobilisations de masse par millions, par delà le coup de frein constitué par la pandémie, de l’Inde à la Colombie, du Soudan à l’Algérie, du Chili à la Birmanie, pose la question de la destruction du pouvoir des exploiteurs avec leurs États et leurs armées.

Plus encore, dans tous les centres impérialistes, de Washington à Pékin, de Moscou à Paris, de Tokyo à Berlin ou Londres, l’urgence sociale et climatique pose au premier plan le but de chasser les exploiteurs, fauteurs de guerre et destructeurs de l’environnement. En un mot, d’imposer le pouvoir de l’immense majorité sociale contre l’infime minorité exploiteuse, c’est à dire la démocratie.

Dans cette perspective, le comité de rédaction d’Aplutsoc lance une souscription du 1er Mai pour réaliser les objectifs pratiques suivants :

  • verser 1000 euros aux camarades de l’organisation ukrainienne de gauche Sotsialniy Ruk (Mouvement Social) pour soutenir leurs activités politiques et sociales au cœur de la guerre ;
  • contribuer aux frais de la campagne du Réseau européen Solidarité avec l’Ukraine et contre la guerre, pour laquelle Aplutsoc veut s’engager avec une contribution minimale de 50 euros par mois jusqu’à la fin de l’année ;
  • tenir une journée (ou un week-end) d’études fin juin, portant notamment sur la question du bilan du 20eme Siècle, de ce qu’étaient les sociétés dominées par le stalinisme, et abordant le pourquoi et le comment de la démocratie contre l’État capitaliste et/ou bureaucratique ;
  • améliorer nos moyens d’action, notamment l’animation de notre blog, la production de brochures ou de tracts, etc …

Le résultat de cette souscription sera rendu public sous une forme anonymisée.

Vous pouvez au choix :

– envoyer vos chèques, libellés à l’ordre d’APLUTSOC, auprès des membres de la rédaction de votre connaissance ;

– envoyer un virement sur notre compte bancaire dont voici les coordonnées :

IBAN : FR76-3000-3041-7800-0500-9227-866

BIC : SOGEFRPP

accompagné d’un message complémentaire de signalement sur notre adresse mail : aplutsoc@netc.eu

Par avance, merci !