Présentation :

Nous publions cette contribution du camarade Pastèque qui, avec son phrasé particulier, exprime le besoin de saisir les modalités politiques du pouvoir capitaliste dans le moment présent. Cette contribution sera l’occasion de revenir sur les définitions et les usages de certains concepts.

La rédaction.

Contribution

Comme disait Loup dans sa célèbre affiche :

« La dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours » !

certes réducteur et à la serpe mais sur le fond même en caricature, pas faux, non ?

Adoncques, d’où le « concept » démocrature  pour un phénomène de transition qui me semble adapté au monde actuel, nécessité du Capital et ses sbires par ailleurs,

La question de la démocratie est plus que problématique depuis ces origines, certes, mais passons quand même, trop long !

Remonter jusqu’aux Grecs et tout le cirque, fatigant vu que vous connaissez et même si on la racole de « participative » ou dictature du prolétariat etc foutaise!

Adoncques, aujourd’hui nous ne sommes plus en raie pue bique mais ailleurs, la République laïque et tout le reste un zombie depuis longtemps, les guerres coloniales et impérialistes étant passées par là et même si je ne n’oublie pas tous les multiples conquis sociaux du prolétariat entre temps, sa défense encore opérante, son idée même et propulsion idéologique n’empêche pas qu’elle soit devenue un fossile antédiluvien !

  • Avec Mac Carré en France, un degré amorcé par Hollande et ses précédents, est franchie – répression Lallement des GJ, lois démentes,- etc.
  • Certes, certaines institutions de la république résistent, même bourgeoises, le Conseil Constitutionnel, étonnant, je trouve mais bon l’état roule Raoul sinon, non ?
  • Les médias sont aux ordres des milliardaires qui les contrôlent presque tous -pas tous heureusement-, totalement.
  • Tout suit et c’est important dans l’abrutissement, même relatif, des « masses » qui heureusement pensent et SURTOUT agissent en-dehors et par eux-même avec une praxis des plus fine !
  • Plus important, le cœur du problème, le système Kkpitaliste à son stade fumure nécessite des « presque » dictatures pour tenir avant peut être pire, ce qui explique, à mon sens le terme « démocrature » !
  • Je précise, on le voit partout : Bolsonaro, Trompeu même exit, Medi, Erdogan, Orban, Duarte et tutti-quanti, la liste est trop longue.
  • Bien évidemment, à mon sens et sans développer, le système a absolument besoin de « démocrature » avant pire si on ne le renverse pas, même plus, « barbarie »  pourtant déjà là plus qu’en germe!!
  • Il lui faut pour l’instant une instance intermédiaire qui colmate les brèches et « doucement » prépare la suite qui sera l’affrontement puissant entre les classes mais les médiations, on le sait, sont temporellement essentielles, d’où cet intermédiaire de démocrature puissant moyen, souple et avec des illusions holographiques opérantes pour les masses qui rejettent les démocraties bourgeoises représentatives classiques et permet pour le système capitaliste et ses marionnettes au pouvoir de mettre de l’huile dans l’engrenage rouillé.
  • Adoncques une fonction forte que pas partout ne peut remplir la dictature « classique » pour l’instant mais plus non plus la démocratie bourgeoise classique et rien d’autre qu’un « mix », justement../ la démocrature.
  • Ce moment me semble important à comprendre pour ne pas s’égarer dans une défense surannée de la « République » en s’illusionnant sur « les effets différés de 1789 » -quoique je ne nie pas du tout cette mémoire historique toujours importante et présente, on le voit dans toutes les manifs avec les drapeaux Versaillais et les marseillaises qui abreuvent les sillons !
  • Ni des cris d’orfraie sur la dictature partout et tout le cinéma mais juste saisir le clair obscur, la nuit bleue, le chien et loup du passage en mouvement du yin yang ou « la dialectique qui ne casse pas toujours des briques », bref ce mouvement gris, la démocrature !

Signé PASTEQUE !