Les évènements se précipitent. A croire que la loi « Sécurité globale » a déchaîné les violences policières avant même son adoption. Ce fut donc l’agression raciste infâme, mais filmée et diffusée, commise mardi à Paris dans le 17ème, qui a aggravé la crise au sommet, Macron s’estimant obligé, trois jours après, de se dire « très choqué ». Et voila Castex qui annonce ce matin vouloir réunir un Conseil de défense, oups pardon ! une « commission indépendante » mais dirigée par lui pour réécrire l’article 24 de ce projet de loi scélérat. Et voila que le président LREM de l’Assemblée Ferrand et le président LR du Sénat Larcher se liguent pour protester, au nom du « rôle du parlement » – défense de rire.

Pendant ce temps, le préfet factieux Lallement avait entrepris d’interdire la manifestation appelée ce samedi à 14h place de la République. La détermination montait : nous manifesterons ! Et si affrontement il y a, ce sera à l’initiative de Lallement, dont le supérieur s’appelle Darmanin, dont le supérieur s’appelle Macron. Minsk ? Alger ? Budapest ? Paris, ce 28 novembre 2018.

Ce vendredi 27 en fin d’après-midi, nous apprenons que le Tribunal Administratif, saisi par les syndicats de journalistes, a annulé l’interdiction de Lallement.

Cela ne suit plus pour Macron. Dans son propre appareil d’État, dans son parti, dans ses affidés, le doute monte. Et M. Blanquer traite d’ « ultra-gauches » les principaux syndicats de son ministère, lui qui a nourri sur fonds publics une petite cohorte de « lycéens » !

La démission de Blanquer le discrédité, la démission de Lallement le factieux, la démission de Darmanin le dangereux, sont évoquées, sont des nécessités élémentaires au regard du droit et de la démocratie.

L’isolement de Macron monte. De quoi est-il fort ? Il est fort de ces candidats à la présidentielle qui menacent de tout remettre à plat … en 2022 ! Il est fort de l’absence d’appel général dans tout le pays. Mais la pression monte.

Le vide politique, le non-droit, c’est la perpétuation de ce régime.

Le renversement de Macron et de ce régime, c’est la défense du droit, c’est le réalisme. Utopistes ceux qui veulent se faire élire dans ce régime. Place à la démocratie : assemblée constituante imposée par le peuple auto-organisé, garantie des droits individuels, droit à la sûreté, c’est possible, c’est cela la responsabilité, c’est cela le réalisme.

A bas Macron ! A bas la V° République ! Retrait total de tout le projet « sécurité globale » ! Tous dans la rue demain !

27-11-2020.