Les États-Unis, qui avaient misé sur l’écrasement de l’Ukraine en février dernier et l’organisation subséquente de l’isolement financier et commercial de la Russie, doivent fournir des armes à l’Ukraine, mais juste assez pour prolonger la guerre et officiellement pas assez pour permettre une contre-offensive victorieuse.
Les puissances d’Europe occidentale suivent cahin-caha. L’OTAN, qui n’est pas aux « portes de la Russie » (Fabien Roussel, JDD du 5 février) – à moins de considérer que la Pologne est la « porte de la Russie » comme au temps de la Sainte Alliance ? -, ne mène aucune guerre contre la Russie, mais mise sur son épuisement combiné au maintien du régime de Poutine, que ses pays membres ont toujours soutenu. L’adhésion de la Suède, et celle de la Finlande qui déclare ne pas vouloir se séparer de la Suède dans cette affaire, est suspendue par le veto turc. Les livraisons d’armes (notamment de chars) qui viennent d’être annoncées et sont souvent bruyamment commentées, ne prendront effet que dans six mois au minimum. Une offensive russe misant sur la masse humaine mobilisée semble, par contre, s’annoncer pour la fin février.
Tels sont les faits. Alors, où est l’union sacrée ? Du côté des internationalistes qui, sans aucune concession à la politique de l’OTAN et de tel ou tel camp impérialiste, affirment haut et fort qu’il faut armer les Ukrainiens, armée et Défense territoriale ? Ou du côté de ceux qui, à l’approche possible de la prochaine offensive impérialiste russe, au moment précis où des rumeurs insistantes font état d’une tentative du directeur de la CIA, William Burns, de proposer un armistice sur la base de l’occupation de 20% du territoire ukrainien par la Russie, tentent d’instrumentaliser le premier anniversaire de l’invasion de toute l’Ukraine en appelant au « cessez-le-feu » ?
Le cessez-le-feu, c’est l’occupation, ce sont les déportations de population, les enlèvements d’enfants, la torture, les viols. Pour Poutine, c’est la base de départ pour continuer en vue de la destruction génocidaire de toute l’Ukraine. Tels sont les faits. La voie de la paix, c’est le combat pour le retrait des troupes russes de toute l’Ukraine. Cette voie passe par la guerre et les armes pour les Ukrainiens, le défaitisme pour saper et à terme chasser Poutine en Russie, la solidarité internationaliste dans le monde entier. L’union sacrée avec l’ordre impérialiste mondial, rebaptisé « monde multipolaire », c’est le mot-d’ordre de cessez-le-feu.
Nous voyons se mettre en place, dans le mouvement ouvrier français, l’offensive des partisans de l’union sacrée contre la résistance ukrainienne en vue de faire du premier anniversaire de l’invasion l’appel à la soumission des Ukrainiens, noyés sous les hypocrites larmes de crocodiles de « pacifistes » de guerre et d’union sacrée qui sont, au mieux, des naïfs, au pire des escrocs.
En francs-tireurs, ouvrant la voie aux bataillons staliniens et « pacifistes », le POI, le POID et LO. Ils appellent, dans les manifestations de défense des retraites contre Macron, à désarmer les Ukrainiens car leur armement ferait augmenter les dépenses militaires au détriment de l’hôpital public ou de l’école publique. Il faut le dire haut et fort : c’est un mensonge. L’aide à l’Ukraine, tous types d’aide confondus, ne représente qu’une somme infime au regard des sommes prévues par la loi de programmation militaire et par la relance macronienne de l’industrie nucléaire.
De véritables adversaires de Macron, de véritables internationalistes, doivent exiger l’annulation des crédits atomiques et nucléaires, le retrait des troupes françaises d’Afrique (leur présence néocoloniale fait d’ailleurs aujourd’hui le jeu de Poutine !), l’annulation des ventes d’armes à l’Arabie saoudite, à l’Inde ou aux Émirats Arabes Unis, et la fourniture gratuite d’armes à l’Ukraine dans la transparence et sous la surveillance démocratique des peuples.
En deuxième bataillon, voici les troupes de la FSM (Fédération Syndicale Mondiale bénie par Bachar el Assad et ayant Loukatchenko comme syndiqué), qui engagent une campagne de propagande diabolisant les Ukrainiens comme « nazis » en ressortant les infamies et les fakes diffusés depuis des années par la propagande de Poutine. Nous consacrerons la semaine prochaine, à l’occasion de la réunion publique qui se tiendra à Aubenas le 17 février, un dossier à cette liste de mythes, légendes et fakes autour du thème des « nazis ukrainien », qui constitue la fantasmagorie génocidaire du poutinisme et de ses alliés de l’ultra-droite mondiale.
Ces secteurs ont en outre impulsé une pétition, « oser la paix », appelant à « faire cesser toute livraison d’armes » c’est-à-dire militant pour désarmer les Ukrainiens, et demandant à « la France », « libérée de l’OTAN » de « faire entendre une voix de paix en Europe » : et ce chauvinisme néogaullien de seconde zone se targuerait de défier « l’union sacrée » ? !
Dans le rôle du gros des troupes, voici ensuite le PCF, le « Mouvement de la Paix » ou l’ARAC : les « pacifistes », visant à entraîner les unions et fédérations de la CGT tenues dans l’ignorance des positions confédérales nationales pourtant prises pour le retrait des troupes russes de toute l’Ukraine.
La main sur le cœur, ils vous jurent que Poutine est un homme très méchant et très coupable. Ils poursuivent en exhortant les Ukrainiens, ces pauvres Ukrainiens qui souffrent tant, à ne pas ajouter la guerre à la guerre, à accepter un cessez-le-feu. A se soumettre. Ils prétendent combattre la guerre par la soumission. Ils ouvrent la voie à la soumission et à la guerre.
Certains nous ressortent les « accords de Minsk » de toute façon dépassés et qui prévoyaient un veto pour les potiches de Poutine à l’intérieur de la constitution ukrainienne. Ils se font croire qu’ils ont affaire à une vaste et bruyante « propagande de guerre » et qu’ils seraient des sortes de résistants à tout ce bruit, alors qu’ils ne font que défendre la forme contemporaine de l’ordre, ou plutôt du désordre, impérialiste mondial : un monde « multipolaire », un monde capitaliste de partage et de repartage, où plusieurs impérialismes passeraient des « accords de paix » sur le dos des peuples. Les héritiers de ceux qui se sont ralliés à la guerre impérialiste en 1914, les voilà.
La connexion entre les « durs » dont le poutinisme se laisse bien voir dépassant sous le veston (POI, POID, LO, pour la honte de la référence « trotskyste », PRCF, FSM, pétition « osons la paix » …), et les « mous » qui commencent par vitupérer Poutine pour appeler ensuite au cessez-le-feu (le gros du PCF, l’ARAC, le Mouvement de la paix …), nous est donnée par une tribune du directeur de l’Humanité, Patrick le Hyaric, clamant dans un édito du 1° février qu’ « Il est urgent de sortir les drapeaux de la paix ». Et il détourne – c’est banal – cette phrase de Jaurès : « On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre. » Car ce qu’il propose – le cessez-le-feu et même le retour aux « accords de Minsk », C’EST la guerre, c’est la continuation de l’occupation et de l’oppression. Jamais Jaurès n’a préconisé que les opprimés désarment et se soumettent.
Remarquons une chose. Les mêmes, en France, disent bien entendu soutenir la lame de fond qui exige le retrait de la contre-réforme de Macron visant les retraites. Mais que disent-ils sur la forme que doit prendre la lutte contre Macron ? Tous taisent ou s’opposent à la centralisation contre Macron, brandissant éventuellement le « durcissement », la « grève reconductible » voire la « grève totale », mais sans rien dire de quoi faire centralement contre l’exécutif. Le pompon revient à LO : « C’est pas à Matignon, c’est pas au Palais-Bourbon, qu’on obtiendra satisfaction » (article du 1er février 2023) – ajoutant, pour ce qui est de l’Elysée, qu’il pourrait céder sous l’effet de « la mobilisation ». Nous avons là une vision du monde, dans laquelle la lutte des classes en France ne vise pas à affronter, battre et finalement chasser l’exécutif, de même que la lutte des peuples dans le monde ne saurait viser à affronter, battre et finalement chasser Poutine. Union sacrée, reproduction de l’ordre existant – les défilés syndicaux dans la V° République, la « lutte pour la paix » dans le’ monde – tout cela est au fond cohérent …
Les militants lutte de classe et internationalistes qui la ressentiraient encore doivent se défaire d’une représentation fausse : non, il n’y a pas de « mouvement pour la paix », non, il n’y a pas de « mouvement anti-impérialiste » au sein duquel il faudrait mener débats et discussions éventuellement vigoureux. Il y a deux mouvements contraires, celui des internationalistes qui veulent des armes pour les Ukrainiens et celui des partisans de l’ordre impérialiste multipolaire. Il ne s’agit pas de confrontation au sein d’une même famille de pensée, mais de trajectoires opposées qui ne peuvent que se heurter de front. Certaines positions apparemment aberrantes – comme celle de Gilbert Achcar découvrant fin 2022 que ce serait bien si la Chine venait faire une médiation en Ukraine ! – découlent en fait de cette croyance, de cette fausse camaraderie maintenue avec des forces du monde d’avant – du monde d’avant le 24 février 2022. Inexorablement, les conséquences de la réalité seront tirées.
Mieux vaut les tirer en toute conscience : A bas l’union sacrée ! Des armes pour les Ukrainiens !
Le 06-02-2023.
Quand le vent tourne, il faut tenir bon! Poutine dégage … de toute l’Ukraine
J’aimeJ’aime
Excellent comme d’hab !
J’aimeJ’aime
Tout à fait d’accord avec ce que vous tentez de dire.
Mais les armes pour les Ukrainiens ne suffiront pas.
Un mouvement civil spécifiquement européen contre le nouvel impérialisme russe et ses menaces nucléaires contre l’Europe doit se construire.
Ce mouvement doit enfin unifier les luttes des européens de l’est avec ceux de l’ouest.
L’ancien « mouvement de la paix » initié depuis 1948 n’a visé qu’à valoriser le camp russo-stalinien « globalement positif » contre le capitaliste impérialisme américain et donc forcément fauteur de guerre…
Cette représentation jdanovienne du monde a volé en éclat en 2022.
Mais il faudra du temps en France pour que les gauches issue des communismes français y fassent leur bilan historique critique sur leurs aveuglements, leurs complaisances quand ce n’est pas leurs complicités avec l’impérialisme russe depuis 1945.
Un mouvement européen anti impérialiste russe ne peut être qu’anti nucléaire. Ni les bombes nucléaires russes, ni les bombes américaines, ni anglaises, ni françaises ne garantissent aucune sécurité que ce soit pour les européens. La preuve par l’Ukraine !
J’aimeJ’aime
Nous y sommes, l’essentiel est dans cette phrase : » la fourniture gratuite d’armes à l’Ukraine dans la transparence et sous la surveillance démocratique des peuples », phrase qui s’adresse en toute simplicité à Macron, chef de l’impérialisme français !!
Et on ose se dire « internationalistes », en approuvant les crédites de guerre de l’impérialisme et en giflant le véritable internationalisme des Lénine, Trotsky, Luxemburg et Liebknecht pour qui « l’ennemi principal est dans notre propre pays !
Et de mentir sans vergogne, un seul exemple: « Tous taisent ou s’opposent à la centralisation contre Macron, brandissant éventuellement le « durcissement », la « grève reconductible » voire la « grève totale », mais sans rien dire de quoi faire centralement contre l’exécutif »
Et voilà de que j’écrivais , membre du POID,
le premier février sur le fil « un recul du gouvernement: ils ont peur »
D.Coquema
1 février 2023 à 18 h 36 min
Ne faudrait-il pas organiser, samedi 11 février, une montée en masse à Paris (manifestation centrale à l’Elysée ou à l’Assemblée nationale) pour exiger le retrait de cette contre-réforme et par la même occasion poser la question de chasser Macron et son gouvernement ?
J’aimeJ’aime
Daniel Coquema est ici un pas en avant du POID et cite un de ses précédents messages pour une manif centrale le week-end (le samedi 11). Le POID, lui, dans son dernière édito de la « Tribune des Travailleurs », loue « les confédérations syndicales » pour avoir organisé un « front uni » qui leur donne maintenant la « responsabilité » d’ « organiser la grève totale qui contraindra Macron à reculer ». Et, attention attention, s’il ne veut pas reculer, ,qu’il parte ! (et s’il recule, qu’il reste ?). A reculons, Macron est désigné comme la cible à combattre, mais surtout pas de manifestation centralisée, pour l’instant, dans l’orientation du POID. Le tout est cependant surplombé d’un autre mot-d’ordre : « pas un sou, pas une arme, pour la guerre en Ukraine », c’est-à-dire : les Ukrainiens doivent être sans armes face à Poutine. Et l’article du journal un peu plus loin de prétendre que l’OTAN a cédé à Zelensky ! Ainsi, Macron pourrait « reculer » sur les retraites face au front uni des dirigeants syndicaux, mais il est supposé céder aux Ukrainiens. Pour nous, à Aplutsoc, l’ennemi est le capital et ses États, il est dans notre propre pays et ailleurs, il s’appelle Macron et Poutine, et nous ne les protégeons pas en faisant du peuple ukrainien l’ennemi principal à livrer au massacre …
J’aimeJ’aime
( La dernière phrase comme elle est rédigée ne va pas : telle quelle, on dirait que c’est Aplutsoc qui pour ne pas protéger Macron et Poutine.. fait « du peuple ukrainien l’ennemi principal à livrer au massacre » .. alors qu’évidemment c’est ce qu’ Aplutsoc dénonce comme la position inqualifiable du POID ! )
J’aimeJ’aime
Il y a quelque chose de mortuaire dans le silence de la gauche, à propos de la boucherie en Ukraine. La gauche ce qu’il en reste vient de signer son arrêt de mort sur son attitude de » supplétif » . il y a des airs de république espagnole abandonnée en 1939.
a Budapest en 1956, quand 2ooo tanks russes rentraient pour renverser le pouvoir et écraser la révolution hongroise,( Yves Montand faisait des claquettes à Moscou). Personne ne dit rien sur les déportations d’enfants .
il y a une ambiance de l entre deux guerre, c.a.d glauque, ad nauseam, une ambiance du style » Ukraine connait pas « , « des
déportations ? vous êtes sur ? « .
il n’y a plus de gauche au sens philosophique du terme, il n’y a plus d’extrême gauche car cette dernière est à l’extrême de
pantins mortifères, il n y a plus d’internationalisme comme une grande partie de la jeunesse avait put le montrer en mai
1968 .
La gauche ressemble à Marioupol, que des ruines. C’est maintenant que « la marche sur Rome peut commencer ! » … ce qui ne m’empêche pas de penser et de dire » que les troupes doivent être hors d’Ukraine et que les crimes de guerre doivent être jugés avec les criminels », cel va de de soi.
Donc rdv le 25 février à République, pas devant l’ambassade de Russie, hélas !
Pour qui sonne le glas ?
C.B. PARIS
J’aimeJ’aime
Juste après la rédaction de cet article paraissait un communiqué de la CGT affirmant que la hausse des dépenses militaires est liée à l’aide à l’Ukraine – ce qui est faux, elle n’en est que le prétexte- et appelant, en contradiction avec le mot d’ordre de retrait des troupes russes de toute l’Ukraine qui a été adopté par la CGT, à « un accord de trêve et d’arrêt de ce conflit » qui laisse ses zones occupées à l’impérialisme russe, ainsi qu’aux actions lancées par le Mouvement de la « Paix » pour le 1° anniversaire de l’invasion.
Il se confirme que le bloc des poutiniens et des « pacifistes » d’union sacrée pour un impérialisme multipolaire est à l’offensive pour que soit détruit le peuple ukrainien. Nous y reviendrons naturellement.
Pour la rédaction, VP.
J’aimeJ’aime
On demande à l ‘ impérialisme de » fournir des.armes à l ‘ Ukraine »? .On se range donc derrière les nationalistes ukrainiens.Où est l.a conception de classe? L ‘ Internationalisme c ‘ est s ‘ adresser aux travailleurs ukrainiens et aux travailleurs russes pour qu.’ ensemble ils combattent leurs exploiteurs , pour qu ‘ ils
fraternisent.L ‘ ennemi est
dans.notre propre pays.
J’aimeJ’aime
Visiblement, votre notion de l’impérialisme est assez limitée et ne capte pas les rapports entre une ancienne colonie (l’Ukraine) et son oppresseur historique (la Russie). Vous auriez fait un bel internationaliste durant les guerres d’Algérie et d’Indochine …
J’aimeJ’aime
L ‘ Ukraine n ‘ est pas une colonie mais un Etat avec son armée
sa police. C ‘ est toute la difference. Même à l ‘ epoque de
l ‘ Urss . Il.n.’ est que voir la facilité avec laquelle l ‘ Ukraine se sépara de l ‘ Urss. Il.suffit
de comparer avec l Algérie autrefois, le Sénégal.autrefois qui n.’ étaient pas des États indépendants, mais des peuples soumis à une exploitation forcenée, sans aucun
droit politique, pillés par les colonisateurs.
J’aimeJ’aime
La différence
étant que l.’ Ukraine n.’ était et n.’ est pas une colonie comme l ‘ était le Congo par exemple avec une population surexploitee sans aucun.droit politique .L ‘ Ukraine était et est un Etat constitué avec une armée , une police, même à l.’ époque de l ‘ Urss ( avec un siege indépendant à l.’ Onu) et cela malgré les pressions bien réelles du » centre » et il n.’ est que voir la facilité avec laquelle elle s ‘ était séparée de l.’ URSS en 91 pour comprendre que ce n.’ est pas une guerre d ‘ émancipation coloniale mais un.affrontement entre deux nationalismes à laquelle nous
assistons.
J’aimeJ’aime
A-t-on le droit d’être ignorant sur l’histoire de l’empire russe depuis les Tsars jusqu’à Poutine en passant par la case Staline ? Réponse : non quand çà revient à permettre à la puissance impérialiste, même décadente et affaiblie, de vouloir écraser un peuple antérieurement colonisé.
J’aimeJ’aime
C’est sur que si un grand magicien pouvait dire, par exemple à Bakhmut, « pouce, on arrête de se battre, les Wagner, là, au lieu de violer et torturer, vous leurs faites un bisou et hop, tous ensemble on tue nos généraux et puis s’en va combattre nos exploiteurs, oh que c’est chouette la fraternité », ce serait super. Le problème c’est que la seule signification réelle de ce genre de comptine, c’est d’aider les tortionnaires. Et que le chemin de l’unité internationale des prolétaires et de la fraternité humaine passe par le combat des opprimés et des occupés contre leurs oppresseurs et leurs occupants. La seule question sérieuse ici, c’est qu’on soit obligé d’expliquer de telles évidences à des gugusses au pseudo voulant sans doute évoquer Spartacus …
J’aimeJ’aime
Toujours de bonnes raisons pour justifier la guerre et l.’ union
sacrée en se vautrant derrière l impérialisme
Alors Lenine et Liebnekt étaient.des idiots: l ‘ un prônant le défaitisme révolutionnaire et dénonçant le caractère impérialiste de la guerre et l.’ autre affirmant : « l’ ennemi est dans notre propre pays » .Pour l ‘ Ukraine , l.’ ennemi c ‘ est les oligarques, les nationalistes. cripto fascistes poussant à la boucherie leurs compatriotes.Et pour la Russie , l ‘ ennemi ce sont les oligarques , Poutine leur chef : en un sens , ils se valent tous. Et d ‘ ailleurs de moins en.moins d ‘ Ukrainiens adhérent à cette hystérie patriotarde.A bas la guerre.!
J’aimeJ’aime
Effectivement l’agresseur est Poutine, l’agressé est l’Ukraine… pour autant quémander des armes à l’impérialisme et à son propre impérialisme bafoue l’internationalisme des Lénine, Trotsky et Liebknecht et piétine leur drapeau « l’ennemi principal est dans notre propre pays » quoiqu’en dise VP !
D’autre part, je le répète, en prenant à mon compte la définition donnée par Lénine , la Russie est certes un pays capitaliste décomposé, mafieux, semi compradore mais en aucun cas un pays impérialiste ( s’il suffisait d’attaquer son voisin pour être caractérisé ainsi, on aurait affaire à des dizaines de pays impérialistes !!) Je le répète encore, PIB dix fois inférieur à l’Allemagne, la GB, la France, fuite massive de capitaux, dépendance auprès des multinationales occidentales pour tout le haut de gamme …
J’aimeJ’aime
La phrase de Liebknecht devient ici « mon ennemi préféré à moi dans mon pays à moi ». Et par magie jamais la sainte et rouge Russie ne sera impérialiste, mon fils. Mieux vaut en rire.
J’aimeJ’aime
Position inqualifiable du POID nous dit Lévy !!
Dehors de l’Ukraine Poutine ! Souveraineté pleine et entière de l’Ukraine !
Solidarité aux travailleurs ukrainiens et russes ! Non à la guerre par procuration de l’Otan en Ukraine ! Non au vote des crédits de guerre ! Otan hors de l’Europe !
J’aimeJ’aime
« Non à la guerre de procuration de l’OTAN en Ukraine », c’est la formule de ceux qui veulent effacer les crimes de Poutine et veulent gommer sa responsabilité dans le déclenchement de la guerre un certain 24 février. L’usage de cette formule implique de laisser les Ukrainiens crever sous les bombes en leur interdisant le droit de se défendre, donc de s’armer.
J’aimeJ’aime
Manchette de « La Tribune des travailleurs », n° 375, organe du POID:
« PAS UN SOU , PAS UNE ARME POUR LA GUERRE EN UKRAINE »
Il faut traduire, vraiment ? Cela a-t-il une autre signification que « pas un sou, pas une arme pour l’Ukraine », pour qu’elle puisse se défendre et vaincre l’agression russe ? Qui ne comprend que ce mot d’ordre cynique, ce faux « contre la guerre » n’est qu’un soutien hypocrite complet aux agresseurs russes CAR ÉVIDEMMENT PERSONNE ( sauf peut-être l’Iran des assassins et la Corée du Nord..) ne se propose de donner «une arme ou un sou » à la Russie ? 😡😡😡
J’aime
Répondre2 j
J’aimeJ’aime
Dites simplement que vous aidez votre propre impérialisme et félicitez Macron pour ses budgets militaires qui explosent !
Le POID combat aux côtés d’opposants russes contre la guerre de Poutine mais aussi contre ceux ( les différents impérialismes derrière les USA ) qui utilisent la guerre en Ukraine et l’idiot utile Poutine pour détruire une partie des armées russes sans se salir eux-mêmes les mains et préparer l’agression contre la Chine !
« Pas un sou, pas une arme » s’adresse à Macron et au gouvernement français et certainement pas aux filières d’aide, sous toutes leurs formes, aux travailleurs et jeunes ukrainiens.
J’aimeJ’aime
Dans la réaction de D. Coquema ci-dessous, outre le gag habituel sur les « ‘opposants russes » du POID et les fameuses « filières » d’aide aux « travailleurs et jeunes » (aucun des groupes socialistes, féministes, syndicalistes ou anti-autoritaires que nous connaissons, armés ou non armés, n’a jamais bénéficié des « filières » en aide et armes du POID, pour sûr !), une expression clef : » … l’idiot utile Poutine ». Tout est dit là. Coupable, mais pas responsable, le Poutine …
J’aimeJ’aime
En quoi c’est une formule qui excuse les crimes de Poutine ??? Simplement que les pays impérialistes ( USA, Allemagne, GB, France, Italie) en profitent pour faire tourner à plein les budgets militaires et l’économie de guerre ( seule solution historiquement face à la crise irrémédiable de leur système pourrissant, en attendant l’agression qui mûrit contre la Chine!), sans pour autant se « salir » les mains, laissant les travailleurs et jeunes ukrainiens se faire massacrer, tout en détruisant à bon compte une partie des forces russes et montrant par la même occasion à Poutine qu’ils ne sont pas prêts , même pour des miettes, à partager le gâteau !
Pour Aplutsoc, l’ennemi principal n’est effectivement pas dans notre propre pays !
J’aimeJ’aime
Au fait, à propos de la guerre impérialiste entre EU et Chine qui mûrit, le bruit fait par les « pacifistes » contre l’aide à l’Ukraine ne ferait-il pas quelque peu le jeu de sa préparation tant côté Washington que côté Beijing ?
Juste une petite question comme ça …
J’aimeJ’aime
Il y a un côté assez fascinant et en même temps déprimant de voir autant d’énergie dépensée sur un clavier pour parler de sujets qui…n’intéressent pas la classe prolétaire française.
De grands discours, de grandes intentions, de belles valeurs affirmées autour de la guerre de Poutine en Ukraine, de l’histoire du bolchévisme ou du trotskysme… pour quels effets ? Pouvoir se regarder dans le miroir et se dire que définitivement, on est dans le bon camp ?
On en vient à critiquer des centrales syndicales dont la raison d’être est d’abord et avant tout la défense des intérêts de ses membres, parce qu’elles ne s’affirment pas clairement ou pas du tout contre la guerre impérialiste menée par Poutine en Ukraine… Sérieusement…
J’appartiens à un syndicat (SUD) qui régulièrement publie des communiqués (pour faire genre) sur la situation internationale, qui pour soutenir des grévistes en Iran, qui pour dénoncer l’attaque turque au Rojava, qui pour dénoncer l’agression de Poutine en Ukraine. Je ne connais aucun adhérent de ce syndicat (pas même moi qui y a pourtant exercé des responsabilités départementales et que les questions internationales intéressent) qui a lu ces communiqués.
Tout simplement parce que ce n’est pas notre sujet et ce n’est pas ce que nous attendons d’un syndicat.
Vous pouvez le regretter, en appeler à un internationalisme qui n’a jamais véritablement existé et pris chez les prolétaires (malgré je ne sais quel nombre d’internationales successives que l’histoire a comptée et ayant rassemblé des bureaucrates et idéologues) mais il me semble que c’est comme ça.
J’aimeJ’aime
C’est ton droit, camarade, de penser et de dire que l’internationalisme, c’est juste pour faire joli et branché, mais qu’au fond ça ne regarde pas les syndicats, et que ce n’est pas « notre sujet ».
C’est aussi ton droit de dire et de penser que les prolos sont des gros lourds qui ne lisent aucun communiqué et n’en ont rien à faire de ces histoires.
C’est même ton droit de dire et de penser que ces gros abrutis de prolos et de syndiqués ont en fait bien raison puisque, n’est-ce pas, on en a réellement rien à cirer des ukrainiens et autres kurdes.
C’est enfin ton droit de valider toutes ces affirmations en clamant que « c’est comme ça ».
Là où je serai tenté de contester ton droit de penser et de dire tout cela, c’est quand tu ajoutes que tout cet internationalisme et ces internationales à la gomme ne concernent et n’ont jamais concerné que « des bureaucrates et des idéologues ».
Là, il y a maldonne, car si des propos sont typiquement ceux des bureaucrates et des idéologues, ou de leur pur produit, en mode blasé et incapable de plus rien apprendre ni oublier, incapable donc de lutter et de vivre – aussi bien au niveau national qu’international, hé bien … ce sont ceux que tu tiens ici.
J’aimeJ’aime
« Gros lourds » / « gros abrutis » à propos des prolos et des syndiqués.
En dehors des procédés malhonnêtes et des anathèmes, as-tu des arguments à apporter à ce que je souligne ?
Si tu es tellement si sûr de l’intérêt que porte la classe prolétaire sur ce sujet, peux-tu au hasard me rappeler le nombre de personne que l’appel intersyndical a permis de rassembler un samedi matin ?
Peux-tu expliquer pourquoi nous n’avons vu aucune manifestation d’envergure ou action d’envergure à l’appel des centrales syndicales en faveur du « peuple ukrainien en armes » ?
Pourquoi nous ne voyons de drapeaux ukrainiens qu’au fronton de quelques mairies et pas chez celles des particuliers ?
Ne t’échines pas à répondre. Ces questions sont rhétoriques.
Ce qui intéresse prioritairement les prolétaires à mes yeux, ce sont les conditions matérielles d’existence. Ce qui intéresse les camarades dans les syndicats à mes yeux, c’est prioritairement leurs conditions de travail.
Très secondairement via la préparation d’un nouveau monde. Mais très très très secondairement.
Alors l’internationalisme…
Pour ce qui est d’apprendre, merci camarade de te soucier de moi. Mais je préfère d’abord apprendre (si tant est que cela puisse être possible) comment vaincre Macron sur sa réforme odieuse des retraites avant de penser à comment vaincre Poutine qui envoie des chars à 2 ou 3000 km de chez moi.
Question de priorités. Mais que veux-tu c’est souvent comme ça avec les idéologues ou bureaucrates, ou leurs produits comme moi.
Je salue néanmoins les gens d’action comme toi qui sont près à prendre le fusil et à s’engager dans les nouvelles brigades internationalistes en Ukraine entre la rédaction de deux brochures sur son histoire, ses rapports à l’URSS, le colonialisme et tutti quanti.
J’aimeJ’aime
« Rob77 » écrit :
« Gros lourds » / « gros abrutis » à propos des prolos et des syndiqués.
En dehors des procédés malhonnêtes et des anathèmes, as-tu des arguments à apporter à ce que je souligne ? »
Et quel est le « procédé malhonnête », pour reprendre tes termes, consistant à venir poser une crotte pour ensuite t’offusquer qu’on t’ait compris ?
« Peux-tu expliquer pourquoi nous n’avons vu aucune manifestation d’envergure ou action d’envergure à l’appel des centrales syndicales en faveur du « peuple ukrainien en armes » ? »
Il y a un élément de réponse dans tes propres messages : les cadres syndicaux comme toi qui préconisent de n’en avoir rien à foutre.
« Ne t’échines pas à répondre. Ces questions sont rhétoriques. »
Tu ne viens donc pas pour discuter. Dont acte …
« Pour ce qui est d’apprendre, merci camarade de te soucier de moi. Mais je préfère d’abord apprendre (si tant est que cela puisse être possible) comment vaincre Macron sur sa réforme odieuse des retraites avant de penser à comment vaincre Poutine qui envoie des chars à 2 ou 3000 km de chez moi. »
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais ce sujet est amplement présent ici, et ce sont LES MÊMES qui écrivent et agissent sur Poutine et sur Macron. Et font un lien entre eux. Contre ta position.
« Je salue néanmoins les gens d’action comme toi qui sont près à prendre le fusil et à s’engager dans les nouvelles brigades internationalistes en Ukraine entre la rédaction de deux brochures sur son histoire, ses rapports à l’URSS, le colonialisme et tutti quanti. »
Je n’ai nul besoin de ce genre de salut plein du mépris arrogant de qui entend bien rester dans son ignorance, et, surtout, y confiner les prolétaires. On dirait que nous ne menons pas le même combat …
J’aimeJ’aime
« Il y a un côté assez fascinant et en même temps déprimant de voir autant d’énergie dépensée sur un clavier pour parler de sujets qui…n’intéressent pas la classe prolétaire française ».
Je crois que vous vous trompez , la classe ouvrière n’est justement pas dupe et veut éviter de cautionner le surarmement en cours chez les principaux pays impérialistes (USA, GB, Allemagne, France) au nom de la guerre en Ukraine, pays impérialistes utilisant l’idiot utile Poutine pour faire une guerre par procuration sur le dos et les os des travailleurs et jeunes ukrainiens tout en détruisant une bonne partie de l’armée poutinienne et préparant l’agression contre la Chine.
Et pendant ce temps là , NPA et Aplutsoc courent derrière les armes de Macron pour Zélensky, agent américain à ne pas confondre avec son peuple !!
A u fait, à quand la décision de la CGT, CGT-FO, SUD d’appeler à la grève générale , au blocage du pays, à la montée en masse à Paris et à la marche vers l’Assemblée nationale pour lui dénier le droit de voter la contre-réforme des retraites ?
J’aimeJ’aime
Pour mémoire, avant l’ouverture du conflit le 24 février 2022, le classement mondial des exportateurs d’armes s’établissait comme suit : Number 1, les USA puis numéro 2 la Russie, numéro 3 la France ! … Depuis la Russie en est à quémander auprès de la Chine qui s’y refuse ; heureusement pour Poutine, il lui reste le grand secours de l’Iran et de la Corée du Nord …
J’aimeJ’aime
VP comprend ce que je dis à l’envers !!
Chaque semaine, dans la Tribune des travailleurs, il y a une page justement sur l’opposition à Poutine, l’une des dernières avec des mères de soldats !
Le POID n’a jamais dit qu’il animait lui-même une filière d’aide aux travailleurs ukrainiens mais ses militants interviennent notamment financièrement et de soutiens concrets aux réfugiés….C’est sûr que le POID ne quémande pas à Macron , chef de l’impérialisme français, des budgets de guerre pour l’Ukraine , fidèle en cela à Lénine et Liebknecht, fidèle au véritable internationalisme, pour qui l’ennemi principal reste dans notre propre pays !
Eh oui, Poutine est coupable, responsable de l’agression contre l’Ukraine et de crimes de guerre, et en même temps il est utilisé par les impérialistes occidentaux pour se réarmer massivement et faire une guerre à la Russie sans se « salir » les mains, sur le dos des malheureux Ukrainiens !
J’aimeJ’aime
Certes, le POID n’a jamais rien prétendu de tel. Daniel Coquema à son sujet, si : « « Pas un sou, pas une arme » s’adresse à Macron et au gouvernement français et certainement pas aux filières d’aide, sous toutes leurs formes, aux travailleurs et jeunes ukrainiens. » Ah, les « filières » « sous toutes leurs formes » … le POID ne dit pas cela, en effet. Daniel Coquema nous afficherait-il des désirs refoulés ?
J’aimeJ’aime
Il serait nécessaire dans ces débats stupides d’en finir avec le fétichisme des mots (l’impérialisme )et les falsifications historiques à propos de « l’anti impérialisme » de l’URSS…
Ainsi le Traité de Versailles de 1919 (qui imposait à l’Allemagne d’énormes réparations) fut désigné comme un traité « impérialiste » par l’internationale communiste et le nationalisme allemand.
En conséquence de quoi, l’URSS traita avec l’Allemagne de Weimar dans le traité de Rapallo de 1922 pour la réarmer en violant le Traité de Versailles.
Ce qui explique aussi la politique du PC allemand contre les sociaux démocrates qui aboutit à l’arrivée au pouvoir de Hitler en 1933…
Le pacte germano soviétique de 1939 est dans la continuité du traité de Rapallo…
Et c’est seulement en 1941, après l’attaque de Hitler, que l’URSS changea à 180 degrés sa politique « anti impérialiste » pro allemande et nazie en faisant appel à Churchill et en concluant un accord sovieto-anglais ( défendu dans l’humanité clandestine en France dès l’automne 1941…après avoir dénoncé l’impérialisme anglais et sa guerre…). Staline ne cessa de réclamer aux anglo-américains l’ouverture d’un deuxième front en Europe, ce qui aboutit au débarquement américain en Afrique du Nord en 1943 et en normandie en 1944.
Sans l’intervention américaine en Europe, l’URSS aurait été vaincue par les armes allemandes et nazies qu’elle avait elle-même contribué à construire…
Ce front des Alliés ne durera que jusqu’en 1947 où Jdanov théorisa pour le Kominform « le camp impérialiste contre le camp anti-impérialiste », le camp anti impérialiste ne pouvant être que démocratique !
Il semble que les gauches communistes en France en soit restée à cette théorie jdanovienne de 1947 qui n’a strictement rien à voir avec l’essai léniniste de 1916 « l’impérialisme, stade suprême du capitalisme ».
En revenir aux faits et sortir du fétichisme des mots
J’aimeJ’aime
Il faut alors y revenir complétement. Entre Rapallo (début 1922) et la victoire de Hitler, il y a notamment l’année 1923 et le fait que, pour la dernière fois, entre août et octobre, la direction du PCUS et de l’IC tente une révolution en Allemagne – avec des maladresses, mais elle le fait, c’est la dernière fois que l’URSS joue un tel rôle et aussi la dernière fois que Staline est marginalisé dans un choix central. Il y a donc une discontinuité entre Rapallo et Hitler. L’histoire réelle est toujours plus riche que les schémas. Le cadre d’un simple forum ici, quelque peu parasité par des « débats stupides » (mais propres non à nous, mais à l’état actuel de certaines couches militantes …), n’est pas forcément très propice à cet approfondissement nécessaire, mais pour avoir beaucoup travaillé, et écrit, sur cette période (et publié un petit livre sur Paul Lévi), je crois vraiment cela nécessaire.
J’aimeJ’aime
Je ne sais pas pour qui vous parlez ?
Quant à moi, je n’ai jamais considéré l’URSS comme anti-impérialiste, au contraire, je considérais la bureaucratie stalinienne comme complice du maintien du système capitaliste à l’échelle mondiale et qui a permis la restauration du capitalisme comme l’avait pronostiqué Trotsky, la bureaucratie corrompue et anti-ouvrière étant le meilleur agent de cette restauration , donnant naissance en Russie à un pays capitaliste mafieux et semi-compradore, les anciens bureaucrates devenant les nouveaux oligarques, en Russie comme en Ukraine, pillant à qui mieux mieux la propriété publique sous Eltsine puis sous Poutine, oligarques en partie devenus des agents des pays impérialistes occidentaux.
En 1939-1945, 400 000 morts américains, 20 MILLIONS de soviétiques !! Le tournant fut effectivement Stalingrad. Sans cette victoire, qu’auraient fait les Etats-Unis ? Informés des camps d’extermination nazis, qu’ont-ils fait ? Si, ils ont été les premiers utilisateurs de la force nucléaire contre le Japon devenu leur principal allié en Asie !
Aujourd’hui, profitant de l’agression criminelle de Poutine en Ukraine à la fois pour faire une guerre par procuration contre la Russie et pouvoir l’affaiblir durablement, pour transformer Zelensky en véritable agent américain, substituant une dépendance américaine à la menace russe, sur le dos des malheureux travailleurs et jeunes Ukrainiens, enfin pour exacerber les économies d’armement et l’économie de guerre (seule solution pour eux face à la crise irrémédiable de leur système, en attendant d’agresser la Chine et la propriété nationalisée encore largement majoritaire) tout en affaiblissant leurs concurrents impérialistes occidentaux (Allemagne, France, Italie) devenus dépendant des matières premières US.
J’aimeJ’aime
L’URSS a toujours eu deux fers au feu. Son affichage public « révolutionnaire » et sa politique réelle d’ Etat à coup de clauses secrètes. Il a fallu 1991 pour que ces clauses secrètes soient reconnues. A chacun de vérifier.
La « stupidité des débats » ne visait pas les vôtres , mais davantage ceux du POID…et des professeurs de « Trotskysme » de toute nature qui ne cessent ne donner des leçons d’ « anti impérialisme » pour mieux capituler devant Poutine et l’innommable.
J’aimeJ’aime
N’importe quoi Dominique ! L’ennemi semble être le Trotskysme !!
« Sans l’intervention américaine en Europe, l’URSS aurait été vaincue par les armes allemandes et nazies ».
Justement, sans encore d’intervention américaine, l’URSS infligea la défaite décisive de Stalingrad et « paya » la victoire de 20millions de morts !!
« Il semble que les gauches communistes en France en soit restée à cette théorie jdanovienne de 1947 » ?? De qui parlez vous ?
Voilà la position trotskyste, la véritable gauche communiste fidèle à Lénine , le premier à dénoncer la bureaucratisation de l’Etat ouvrier derrière Staline et ses hommes de main!
Les Trotskystes n’ont jamais considéré l’URSS comme anti-impérialiste depuis 1924 au contraire, ils ont toujours considéré , comme je le dis plus haut, « la bureaucratie stalinienne comme complice du maintien du système capitaliste à l’échelle mondiale et qui a permis la restauration du capitalisme comme l’avait pronostiqué Trotsky, la bureaucratie corrompue et anti-ouvrière étant le meilleur agent de cette restauration « , on l’a vu en 1991.
« Troupes russes hors d’Ukraine ! », » Solidarité avec l’opposition russe contre Poutine ! » « Ukraine souveraine et indépendante ! », « OTAN hors d’Europe ! »
Non seulement , les Trotskystes ne capitulent pas devant Poutine mais restent fidèles à l’internationalisme prolétarien de Lénine et Liebknecht ; « non au vote des crédits de guerre ! », non à la course aux armements des pays impérialistes ! » non au campisme derrière l’OTAN et sa guerre par procuration sur le dos du peuple ukrainien ! »
Enfin les Trotskystes restent fidèles à « l’impérialisme stade suprême » et aux conditions énumérées de ce stade suprême, le partage du monde entre USA, Allemagne, GB, France, Italie; pour eux, la Russie est certes une pays capitaliste décomposé , mais bien loin d’être un pays impérialiste voulant conquérir l’Europe même s’il agresse son voisin comme le font actuellement des dizaines de pays dans le monde !
Quant à la Chine, elle n’a pas encore connu son 1991 !
J’aimeJ’aime
« Trotskysme » et « Trotskystes » avec majuscule chez D. Coquema, ça veut dire « sous-produit du stalinisme », et son dernier message en est une assez bonne illustration. Ah, et cette Chine qui n’a pas eu son « 1991 » : du coup elle est une puissance impérialiste décisive pour la création de plus-value au plan mondial … Ah, et cette pauvre Russie qui jamais jamais ne pourra être impérialiste et qu’il faut appeler « pays capitaliste décomposé » … Et au fait des « dizaines de pays » sont en train d’envahir leurs voisins, vraiment ? Où l’on voit que la récitation des mantras conduit infailliblement à raconter n’importe quoi …
J’aimeJ’aime
A propos de Stalingrad, pourquoi donc a t elle été débaptisée en 1961 ?
A propos de Stalingrad (qui est le Verdun russe et il n’y a pas de quoi se vanter du nombre de morts ! ) Relisez Victor Serge (Le nouvel impérialisme russe – 1946) et Boris Souvarine (Ignominie de Staline , publié en 1972), textes disponibles dans la même publication Spartacus.
Je cite Boris Souvarine :
« En rayant de la géographie et de l’histoire le nom de Stalingrad, symbole du plus grand mensonge imaginable, les staliniens de la « direction collective » prennent une mesure de salubrité méritoire, quels que soient leurs mobiles. Ils n’ont pas du s’y résoudre à la légère, mais la hardiesse de la décision est à proportion du mythe odieux qu’il fallait détruire. On ne saurait désormais philosopher sur la dernière guerre mondiale sans vouer à l’éxécration de la postérité les noms maudits d’Hitler et de Staline, sans déshonorer le charnier gigantesque ou les deux potentats vicieux ont sacrifié leurs armées comme du bétail mené à l’abattoir. Il est excellent que la souillure du nom de Staline soit lavée partout, dans les villes et dans les villages, du fronton des plus fiers édifices jusqu’aux pancartes des plus humbles kolkhozes. Les jeunes générations qui assistent ou participent à cette catharsis en tireront, veut-on croire, un profit moral et intellectuel qui se fera sentir en politique tôt ou tard »
J’aimeJ’aime
Réseau international.net Le contexte de l’agression russe ?
« Le 16 février 2022, une semaine entière avant que Poutine n’envoie des troupes de combat en Ukraine, l’armée ukrainienne a commencé à bombarder lourdement la zone (dans l’est de l’Ukraine) occupée principalement par des Russes ethniques. Des représentants de la mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se trouvaient dans les environs à ce moment-là et ont consigné les bombardements au fur et à mesure qu’ils avaient lieu. L’OSCE a découvert que les bombardements se sont intensifiés de manière spectaculaire au fil de la semaine jusqu’à atteindre un pic le 19 février, date à laquelle 2026 tirs d’artillerie ont été enregistrés. N’oubliez pas que l’armée ukrainienne bombardait en fait des zones civiles le long de la ligne de contact, occupées par d’autres Ukrainiens.
Nous tenons à souligner que les représentants de l’OSCE ont agi dans le cadre de leurs fonctions professionnelles en recueillant des preuves de première main des bombardements dans la région. Ce que leurs données montrent, c’est que les forces ukrainiennes bombardaient et tuaient leur propre peuple. Tout cela a été documenté et n’a pas été contesté.
Donc, la question que nous devons tous nous poser est la suivante : Le bombardement et le massacre de son propre peuple constituent-ils un « acte de guerre » ?
Nous pensons que oui. Et si nous avons raison, alors nous devons logiquement supposer que la guerre a commencé avant l’invasion russe (qui a été lancée une semaine plus tard). Nous devons également supposer que la prétendue « agression non provoquée » de la Russie n’était pas du tout non provoquée mais était la réponse appropriée au meurtre délibéré de civils. Pour affirmer que l’invasion russe n’a pas été « provoquée », il faudrait dire que le fait de tirer plus de 4000 obus d’artillerie sur des villes et des quartiers où vivent des femmes et des enfants n’est pas une provocation ? Qui défendra ce point de vue ?
Personne, parce que c’est absurde. Le meurtre de civils dans le Donbass était une provocation claire, une provocation qui visait à pousser la Russie à la guerre. Et – comme nous l’avons dit plus tôt – l’OSCE avait des observateurs sur le terrain qui ont fourni une documentation complète sur le bombardement tel qu’il s’est produit, ce qui est aussi proche que possible d’un témoignage oculaire à toute épreuve.
Il s’agit, bien entendu, d’une rupture majeure avec le « récit officiel » qui identifie la Russie comme l’auteur des hostilités. Mais, comme nous l’avons montré, ce n’est tout simplement pas le cas. Le récit officiel est faux. Malgré cela, vous ne serez peut-être pas surpris d’apprendre que la plupart des grands médias ont complètement omis de couvrir les activités d’enquête de l’OSCE dans l’est de l’Ukraine. La seule exception est Reuters qui a publié un compte-rendu délibérément opaque le 18 février intitulé « Des voix russes s’alarment de la forte augmentation des bombardements dans le Donbass » »
Voir la suite sur leurs site (réseau international)
J’aimeJ’aime
Il y a juste un « petit » problème, ici, D. Coquema : « Réseau International », site géré par un entrepreneur franco-mauritanien, est l’un des principaux relais francophone de la propagande conspirationniste, antisémite et rashiste.
En furetant sur ce site, on apprendra facilement que jamais un vaisseau de fabrication humaine n’est allé dans la Lune, que sida et Covid sont le fruits de complots, etc.
Le long copié-collé donné ici récite les mensonges poutiniens. Tout militant normal, à défaut de se prétendre « Trotskyste » avec majuscule, aurait dû être alerté par les mots « Russes ethniques » désignant les habitants de l’Est de l’Ukraine (Donbass). Ce que l’on a ici est un exemplaire de la propagande selon laquelle les « nazis ukrainiens » ont commis un génocide contre « l’ethnie » russe, propagande qui visait à préparer un vrai génocide visant à la destruction des Ukrainiens.
Diffuser cela, sur le plan intellectuel, moral et politique, a exactement la même portée que si l’on avait diffusé un discours de Hitler affirmant, vers 1930, que les Juifs enlevaient des enfants et voulaient effacer de la Terre les « Allemands ethniques ».
Assez grave, n’est-ce pas, que de venir ici poser de telles crottes fascistes ?
Nous avons « lâché » ce commentaire reçu sur notre boite, faisant ainsi preuve d’un certain libéralisme, pour que chacun puisse juger où conduit le dogmatisme bébête : à soutenir la plus noire réaction.
Maintenant, on est tenté de dire à D. Coquema que ça suffit comme ça …
J’aimeJ’aime
Second message de D. Coquema en faveur du site « Réseau international » : il appelle « journalistes indépendants » les fascistes, agents et stipendiés qui déversent depuis des années leur boniment sur le Donbass pour préparer un génocide. Désolé, mais là, on a dit : « ça suffit ».
J’aimeJ’aime