Un gouvernement démocratique représentant la population, mandaté pour ses intérêts, aurait mis en place depuis des mois la vaccination systématique contre le Covid, en commençant par lever les brevets sur les vaccins, pour en faire un bien public, gratuit pour les personnes, de même que les tests et les masques. En son temps, la Commune de Paris offrait une prime aux familles faisant vacciner leurs enfants. Un gouvernement démocratique prendrait au sérieux la population et assurerait la pleine publicité à l’information scientifique, au lieu de nous infliger des spots d’une niaiserie affligeante.
Honte : Macron s’est saisi de sa propre gabegie vaccinale pour punir et tenter de diviser la population. Rendant les tests payants et préservant les rentes de situation de l’industrie pharmaceutique, il stigmatise les non vaccinés, et, pire, son ministre Véran annonce qu’au 15 septembre, les soignants non vaccinés n’auront « ni travail ni salaire ». Ce gouvernement qui a perdu toute confiance chez les infirmières et aides-soignant-e-s, à cause des bas salaires, des fermetures de lits et de la casse de l’Hôpital public, ce gouvernement qui a sciemment laissé proliférer les fantasmes obscurantistes, au lieu de faire en sorte que tout le monde se vaccine par une politique de santé publique pour toutes et pour tous, annonce la coercition et la mort sociale des non vaccinés, s’orientant vers la création de catégories de réprouvés, des sans-droits, parmi les citoyens, cassant l’égalité des droits. Honte à lui !
La menace de Macron et de Véran pour le 15 septembre ne vise en rien le virus. Leur cible, c’est le statut de la Fonction publique, ce sont les droits des salariés : ni salaire, ni travail pour les réprouvés au 15 septembre ? Honte à ce gouvernement illégitime qui ose tenter de détourner ainsi la colère sociale !
Des vaccins publics pour toutes et pour tous ! Tests et soins gratuits ! Défense du droit du travail et du statut de la fonction publique : aucune mise à pied le 15 septembre ! Ce sont Macron et Véran qu’il faut licencier !
Macron veut aussi faire passer sa contre-réforme de l’Assurance chômage au 1° octobre. Il espère, en invitant les « partenaires sociaux » au « dialogue », remettre en route la destruction du droit à la retraite. Son ministre Blanquer veut finir de rendre le Bac local et de mettre au pas élèves et enseignants qui, comme dans les Hôpitaux, malgré le gouvernement, sans lui, contre lui, ont maintenu le système scolaire.
Les conditions se réunissent d’un affrontement social central d’ici octobre. Il s’agit de battre Macron, maintenant. C’est bien là la meilleure façon de « préparer les présidentielles » qui pourraient alors avoir le sort des Régionales ! Et pour cela, les directions de nos syndicats ne doivent pas aller au « dialogue social » pour détruire le droit à la retraite.
Nous avons réalisé le 18 novembre 2018 et le 5 décembre 2019. C’est cela que Macron tente de neutraliser, d’une manière infâme. Le prolétariat, actifs, jeunes, chômeurs, retraités, peut relever le gant !
Le 14-07-2021.
Dans cet éditorial, il y a une contradiction de fond. En gros, il appelle d’une main à la vaccination de tous, ce qui correspond exactement à la politique du gouvernement et de l’autre main il appelle à l’affrontement contre ce même gouvernement pour toutes sortes de raisons. Il y a là un problème.
Ce problème rejoint celui des dirigeants des centrales syndicales qui soutiennent vaille que vaille ce plan d’agression contre l’ensemble de la population qui se voit imposé, dorénavant de force, une mixture expérimentale toxique qui n’a, à ce jour, aucune légitimité scientifique. En effet, selon les certificats de fabrication cette mixture expérimentale ne devait être mise sur le marché pas avant fin 2022, voire 2023. Ces mixtures toxiques n’ont, pour certains fabricants, même pas passé le stade 1 des essais sur les animaux. D’autres en sont restés au stade 2 quant à la phase 3 des essais, celle sur les humains, elle est en cours ! Les humains sont aussi des animaux, non ?
Quant aux soignants, ils ont été mis, de fait, hors jeux et ont été applaudis à cet effet. Dorénavant, leur sort est et sera réglé par l’application de la réforme des hôpitaux. Ils sont mis sous une pression intolérable à peine de perdre leur salaire, voire leur emploi, en somme de devenir des parias avec bien d’autres.
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Le gouvernement n’instaure justement pas la vaccination pour tous ! Par contre il instaure une série de mesures visant les libertés publiques. Et le piège qu’il tend consiste aussi à prendre la vaccination elle-même pour cible. D’un côté, on aurait des « antivaxx » et de l’autre les directions syndicales pro-vaccins mais surtout bien silencieuses (cf. notre article de ce 15 juillet) sur tout le contenu de ce que fait le gouvernement. Justement, cet édito essaie de ne pas tomber dans cette opposition : quelle que soit la position sur la vaccination, il faut nous unir contre Macron. Sur la nature des vaccins, nous avons déjà eu des entretiens avec des camarades biologistes qui écartent ce que tu dis là, et il faudra sans doute qu’on recommence à la rentrée.
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A toutes fin utiles et sans attendre les conclusions des biologistes,
il est possible de prendre connaissance de ce qui est publié sur le site de la CDC (USA), des « vaccins » des principaux fournisseurs qui sont toujours en phase d’expérimentation jusqu’à :
• Pfizer – 02.05.2023 – Lien : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04368728
• Astrazeneca – 14.02.2023 – Lien : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04516746
• Moderna – 27.10.2022 – Lien : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04470427
• Johnson&Johnson – 02.01.2023 – Lien : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04505722
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04505722
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Attention, ce que ces liens indiquent ne peut pas se résumer en disant « toujours en phase d’expérimentation ». A chaque fois, c’est la phase 3 qui est inachevée. Ceci est courant. La phase 1 porte principalement sur l’évaluation du danger du produit, la phase 2 sur son dosage, la phase 3 sur son efficacité plusieurs mois voire années après l’injection. S’opposer à la politique scandaleuse du gouvernement ne conduit pas à être contre la vaccination ou pour sa suspension. En fait, Macron utilise maintenant le retard organisé par son propre État (presque 63% de non vaccinés du tout dans le 93 !) et la défiance qu’il a créée à ce sujet. La vaccination de tous n’était pas et n’est toujours pas la politique de ce gouvernement. Si on veut surmonter l’opération de division entre vaccinés et pas vaccinés voire entre « pro » et « anti » vaccins, il est nécessaire d’expliquer aussi que Macron, en réalité, se fout de la vaccination et n’agit en rien pour des raisons sanitaires.
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