En ce jour anniversaire, voici une présentation de deux articles tirés des Cahiers Léon Trotsky à propos du groupe Manouchian : le 21 février 1944 les 23 du groupe étaient fusillés au Mont Valérien. Selon le témoignage de mon vieux père résistant et déporté, ce fut un hiver enneigé, glacial dans une situation odieuse, qu’il devait passer à Mathausen. Comme s’il était impossible d’apercevoir le bout du tunnel. Un article de René Revol dans les Cahiers Léon Trotsky, daté de septembre 1985, intitulé : « Derrière l’affaire Manouchian : le dévoiement d’une génération », mérite d’être remis à l’honneur. Il faut y ajouter une mise au point de Pierre Broué, accompagnant l’article de René Revol, concernant le trotskyste Dav’tian sur la base des éléments découverts dans les archives de Harvard. Question qui n’est pas seulement un point d’histoire mais qui est une critique de la position des trotskystes, après l’assassinat de Trotsky, sur la résistance armée…
Les quelques notes rédigées par Pierre Broué, à la suite de l’article de René Revol, sont très intéressantes, tout en révélant que l’auteur marche lui-même sur des œufs, puisque lorsqu’il rédige ces notes il est encore membre du courant lambertiste. Le numéro de la Vérité, organe de l’OCI, non daté, mais reproduisant une intervention de Pierre Lambert du 24 janvier 1969, est consacré à l’intervention des trotskystes en France pendant la seconde guerre mondiale. Pour le courant lambertiste il donne la conception d’ensemble de cette branche du trotskysme. 130 pages pour le commun des mortels illisibles, consacrées pour l’essentiel aux oppositions, aux chamailleries durant la guerre entre les différents courants éclatés pour aboutir à la réunification rapide du PCI (Parti Communiste Internationaliste) après la Libération, écarte d’emblée les rapports du mouvement trotskyste avec la résistance : le développement à partir de 1943 de la résistance au STO et le mouvement des maquis est caractérisé en deux lignes comme une guerre de partisans ou mouvement d’origine petite bourgeoise. ( !!! ) Quant à envisager l’entrée de militants révolutionnaires dans les FTP-MOI, elle n’est même pas évoquée. On peut se demander même si elle n’est pas posée comme contradictoire avec l’appartenance à la IVème Internationale.
C’est une tâche lourde sur l’histoire du trotskysme : la relecture des derniers textes de Trotsky sur la guerre et le mouvement ouvrier étaient pourtant clairs : il était évident que pour l’ancien chef de l’Armée rouge, la militarisation de la société à l’approche de l’agression hitlérienne rendait nécessaire celle du prolétariat sous la responsabilité d’officiers issus du mouvement syndical et politique. Le prolétariat devait se préparer à mener sous son propre drapeau la lutte armée contre le nazisme…
Lorsque Manouchian et ses 23 camarades du groupe rejoignent les FTP-MOI, ils le font en internationalistes, ayant la volonté de se battre les armes à la main contre la bête immonde. Leur seule patrie possible dans l’espace et le temps c’est la France des Lumières, – relisons sur ce point les poèmes de Manouchian – donc le mouvement ouvrier. Si l’acte est incontestablement internationaliste de ce côté, on sait quel rôle abominable a été joué par les dirigeants staliniens français en réponse. Lorsque les 23 sont exécutés, le PCF se prépare à co-diriger le pays avec Charles De Gaulle. La FTP-MOI devient encombrante. Pierre Juquin reconnaitra, il est vrai tardivement, en 2012 :
Au total plusieurs milliers d’immigrés et d’étrangers ont, dans la Résistance, défendu et honoré la France, mais ils ont longtemps été méconnus ou occultés dans les années qui ont suivi la Libération, tant par la mémoire gaulliste, que, dans une certaine mesure, par la mémoire communiste officielle… Et il ajoute : Dans sa poésie de la résistance, Aragon a entendu Jeanne filer, Roland sonner le cor. Il a senti le souffle de l’an II, et même retrouver la légende d’un aviateur de 1914-1918… Mais la triste vérité le poursuit : il n’a pas chanté Manouchian, à l’égal de Péri ou Politzer ! Pourquoi ce criant oubli ? Du communisme national il ne démordra jamais. Mais qu’est-ce que la nation ? En a-t-il donné une vision assez large, assez juste, sans chauvinisme ? Aragon souffre, il s’interroge. Il aurait dû. Il invente cette expression superbe : Français de préférence. » (Pierre Juquin, Aragon un destin français, tome 2, page 509)
Grzywacz, Elek, Wasjbrot, Witchitz, Fingerweig, Boczov, Fontanot, Alfonso, Rajman, Manouchian sont des noms qui ne sont pas compatibles avec la résistance stalino-gaulliste…
« parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles » écrira Aragon dans le poème l’Affiche rouge.
Et dans Richard II quarante :
Il est un temps pour la souffrance
Quand Jeanne vint à Vaucouleurs
Ah coupez en morceaux la France
Le jour avait cette pâleur
Je reste roi de mes douleurs
Aragon qui a chanté Jeanne d’Arc, sous les traits de Charles De Gaulle, oubliera les martyrs du groupe Manouchian jusqu’à la mort de Staline. Ce n’est qu’en 1953 que Jacques Duclos, au nom de la direction du PCF, diligente une enquête sur le groupe Manouchian, et Ô Horreur ! le vieux guépéoutiste découvre que celui qui avait été son bras droit, en qui Missak avait toute confiance, n’était autre que le trotskyste Dav’tian, fusillé sous le nom de Manoukian.
Les éléments donnés par Pierre Broué après l’ouverture des archives de Harvard sont parfaitement clairs. La recherche historique a mis en lumière qu’il ne pouvait y avoir aucune relation avec ceux qui préparaient l’assassinat du fils de Léon Trotsky, Léon Sedov. Aujourd’hui on peut retirer les guillemets que l’historien avait placé devant la qualification de trotskyste concernant la position politique de Dav’tian.
Honneur au militant internationaliste, trotskyste qui avait fait le choix ultime de la lutte armée contre le nazisme et qui était devenu l’ami et le camarade de Missak Manouchian.
« …je meurs à deux doigts de la victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand (…) Bonheur ! à tous ! » (Lettre à sa femme Mélinée).
RD, 21-02-2021.
Documents :
L’ancien « trotskiste » du groupe Manouchian, par Pierre Broué.
Derrière l’affaire Manouchian : le dévoiement d’une génération, par René Revol
Concernant les Cahiers Léon Trotsky animés principalement du début à la fin par Pierre Brouè :
voir le chapitre qui leur est consacré sur Marxists.org : tous les numéros y sont disponibles en PDF.
Merci pour ces textes très intéressants.
La question de principe des intérêts respectifs de la « lutte armée » et du travail dans les syndicats durant la seconde guerre mondiale en France me parait mériter mieux qu’un sommaire « C’est une tâche lourde sur l’histoire du trotskysme ». D’abord parce que, malgré la traque des assassins staliniens, de nombreux trotskistes ont participé à la lutte armée (on peut lire à ce sujet le livre préfacé par Naville sur Pietro Tresso). Ensuite parce que les grèves, en particulier celles contre le STO ont joué un rôle au moins aussi important que la lutte armée dans la resistance, et politiquement significatif. A ce sujet on peut lire par exemple ce qui concerne ces grèves, à Lyon, dans le livre du secrétaire de Jean Moulin, Daniel Cordier « Alias Caracalla ». Dans ce débat, la position de Lambert n’est que la position (à mes yeux tout à fait respectable) d’une poignée de militants de sa génération, et plus âgés. Il est abusif d’en faire la position « de l’OCI ». Il y a un débat apparenté à celui-là, c’est celui qui oppose : soutien au FLN et soutien au MNA, c’est à dire tout ce qui concerne les liens entre Lambert et Messali Hadj. Tout ceci mérite des discussions de fond menée dans l’intérêt du combat commun, aujourd’hui, en respectant les combattants d’hier.
Donc « tâche lourde sur l’histoire du trotskisme », non, certainement pas.
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Le problème tactique essentiel est posé dans ce passage (d’aplutsoc?):
« écarte d’emblée les rapports du mouvement trotskyste avec la résistance : le développement à partir de 1943 de la résistance au STO et le mouvement des maquis est caractérisé en deux lignes comme une guerre de partisans ou mouvement d’origine petite bourgeoise. ( !!! ) Quant à envisager l’entrée de militants révolutionnaires dans les FTP-MOI, elle n’est même pas évoquée. On peut se demander même si elle n’est pas posée comme contradictoire avec l’appartenance à la IVème Internationale.
C’est une tâche lourde sur l’histoire du trotskysme : la relecture des derniers textes de Trotsky sur la guerre et le mouvement ouvrier étaient pourtant clairs : il était évident que pour l’ancien chef de l’Armée rouge, la militarisation de la société à l’approche de l’agression hitlérienne rendait nécessaire celle du prolétariat sous la responsabilité d’officiers issus du mouvement syndical et politique. Le prolétariat devait se préparer à mener sous son propre drapeau la lutte armée contre le nazisme… »
Sans m’être penché attentivement sur les sources et études, guidé surtout par des enseignements postérieurs, j’avais l’impression que des trois courants trotskystes, ancêtres de LO, Moliniéristes, Navillistes, c’était LO qui était le plus anti-Résistance et Molinier le plus pro-Résistance.
Par ailleurs, cette affaire est pertinente en ce moment avec le courant de l’UJFP qui semble penser que les juifs ont un devoir de repentance, doivent des excuses aux Palestiniens. « Je n’ai pas de haine pour le peuple allemand », si seulement on avait des citations comme celles-là venant de Palestiniens internationalistes à l’égard du peuple israélien, ou des juifs….
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Il me semble que le lien entre la question de l’activité des trotskistes durant la seconde guerre mondiale, et les activités de l’UJFP est extrêmement ténu voire artificiel.
Cette discussion ne peut avoir lieu qu’à partir d’un certain niveau de connaissance des faits et de maîtrise des mots qu’on emploie. Aucun courant trotskiste n’était « anti-résistance » !!!
Concernant l’UJFP c’est un mouvement de juifs pour la PAIX en Palestine, qui intervient régulièrement en Palestine même dans des actions de construction d’infrastructures au service du peuple palestinien opprimé par l’apartheid.
Il est probablement meilleur d’écouter ce que les gens disent et font, plutôt que d’imaginer ce qu’ils « semblent penser ».
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Une précision : cet article n’est pas une position d’Aplutsoc en tant que tel (même si les participants à notre comité de rédaction l’approuvent chaudement !), car nous ne prétendons pas avoir une « ligne » sur tous les sujets, et s’agissant de l’histoire du mouvement révolutionnaire, c’est avant tout le débat ouvert qui est nécessaire.
Nous avons compris la formule de Robert, « tache lourde sur l’histoire du trotskysme », non dans le sens où les trotskystes auraient dû être « de la Résistance » mais dans le sens où la plupart d’entre eux – avec des exceptions et Arpen Dav’tien en est une belle !- n’ont pas actualisé leur approche de la seconde guerre impérialiste mondiale par rapport à celle de la première, à la différence de ce que Trotsky lui-même avait amorcé.
Tous les courants trotskystes étaient viscéralement et radicalement antinazis. Mais la prise en compte de la question nationale et de la question de la lutte armée contre l’occupant a été faible. Ce n’est sans doute pas le courant Molinier-Frank (dont Lambert était un membre turbulent) qui l’a le plus pris en compte, mais plutôt le dirigeant du POI Marcel Hic, qui a précédé Pablo dans la réorganisation du secrétariat européen de la IV, et qui est mort en déportation. Marcel Hic proposait, peut-être un peu maladroitement, de reconnaître l’existence d’une « question nationale française » fondant des formes d’unité y compris avec la « bourgeoisie gaulliste », cela en 1940. La critique « orthodoxe » de ses positions a beaucoup trop servi à évacuer le débat …
VP
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Sur Aragon : Et oui, tout est dit dans l’Affiche rouge !!! : « Onze ans déjà que cela passe vite onze ans »
Onze plus tôt c’était « A chaque parisien son boche »…….
L’élasticité d’Aragon et ses arrangements m’ont toujours débectés, je n’y puis rien…
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L’auteur de l’article formule une critique sévère sur un article de Lambert sans permettre au lecteur de juger sur pièce, pas de référence, pas d’extraits. Vous auriez pu, au moins, comme vous l’avez fait pour les textes de Broué et de Revol mettre le texte de Lambert en lien dans les documents en fin d’article. L’auteur parle de « tâche lourde sur l’histoire du trotskysme » rien de moins, peut on le croire sur parole ?
Georges
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Si Lambert est si peu accessible sur Internet, pas la faute aux initiateurs de ce site ! Se retourner vers ceux qui se réclament de son héritage … voir POI ou/et POID .. A quand une page Pierre Lambert sur le chapitre français des MIA ?? Même sur les sites du CERMTRI ou des CMO, bien peu d’écrits de Lambert disponibles …
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En son temps, Pierre Brouè, via des dossiers des CLT consacrés à la Seconde Guerre Mondiale, ou via des articles parus dans la revue Le Marxisme Aujourd’hui, avait approché du sujet. Le fait est que Trotsky avait proclamé la Quatrième Internationale dans la perspective de « vaincre d’ici 10 ans » en tablant sur les perspectives révolutionnaires que la guerre engendrerait comme la Première Guerre Mondiale avait entrainé la Révolution russe et la vague révolutionnaire de 1917-1923. Hélas, la coalition des Alliés (Churchill, Roosevelt, Staline) avait intégré les leçons de ces années là et fit le nécessaire pour qu’il n’y ait pas la révolution mais un nouveau partage du monde sous le sceau des conférences de Postdam et de Yalta. Ce nouvel ordre mondial tint jusqu’à la chute du Mur (1989) et la fin de l’URSS (1991). En 1946-48, lorsque des réunions internationales de la Quatrième Internationale furent possibles, les participants se contentèrent de se féliciter « d’avoir tenu » et occultèrent tout bilan sérieux de la décennie écoulée.
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Pour ceux qui, comme Georges Vidal sont intéressés par les sources de l’intervention de Pierre Lambert du 24 janvier 1969 que cite l’article de Robert Duguet, il s’agit d’un exposé intitulé « Le programme de transition, trente ans après », prononcé devant le Cercles d’Etudes Marxistes de Paris (CEMP) et publié intégralement dans le Bulletin n° 2 du CEMP daté de février 1969. La première partie de cet exposé qui porte sur la place de la IVème Internationale dans l’histoire a été utilisée comme introduction de P. Lambert à une brochure de Jean-Pierre Cassard intitulée « Les Trotskystes en France pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1944), non datée ( début des années 80), éditée comme un supplément à « La Vérité, Organe du Parti communiste internationaliste ». C’est à cette brochure que se réfère certainement Robert Duguet.
En 1969, l’exposé de P. Lambert sur la période 1940-1947 se conclut par une évocation des « erreurs » des militants français de la IVème internationale. A la racine de ces erreurs P. Lambert indique que « Nous n’avions pas compris que la première étape de la radicalisation des masses dans cette période révolutionnaire passait obligatoirement et nécessairement par les grandes organisations » il y voit la cause du départ « en 1947 de toute une série de militants valeureux qui avaient combattu dans les rangs de la IVème internationale durant la guerre – et il n’était pas facile pendant la guerre de lutter pour la fraternisation avec les soldats allemands et en même temps contre l’hitlérisme, il n’était pas facile de dire il faut la révolution prolétarienne et de refuser l’union sacrée avec la bourgeoisie – toute une série de ces militants sont passés à « l’Action Socialiste Révolutionnaire » puis ont traversé un mouvement éphémère qui s’appelait le « Rassemblement Démocratique Révolutionnaire » avant de disparaître ».
Le bilan s’arrête là si ce n’est quelques phrases pour dire qu’aucune tendance en France ou dans le monde n’a été capable d’une meilleure analyse des évènements que la section française de la IVème internationale. L’exposé se poursuit par une vulgarisation de la crise de 1951 sans aucun lien avec les erreurs précédemment évoquées au nombre desquelles on ne voit pas trace du pacifisme combattu par Trotsky, ni de la politique militaire prolétarienne qu’il préconisait. Pourtant si l’on peut comprendre que l’orientation que Trotsky a développée dans plusieurs textes et de nombreuses correspondances en 1940 étaient peu connues des militants pendant la guerre, en revanche en 1969 et a fortiori en 1980-81, la politique du « Manifeste de la IVème Internationale sur la guerre impérialiste et la révolution prolétarienne mondiale » du 23 mai 1940 étaient connus des rédacteurs de la Vérité.
La brochure à laquelle se réfère Robert Duguet, celle de J.P. Cassard, cite des textes de Trotsky de 1940 mais persiste à ignorer la politique militaire de la IVème internationale et conclut au chapitre des « erreurs » : « Si les trotskystes français isolés de l’aide inappréciable de Léon Trotsky commirent des erreurs politiques graves, il reste qu’ils furent les seuls à défendre les mots d’ordre : Défaitisme révolutionnaire » et Fraternisation des travailleurs » . (page 69) Plus clairement encore la même brochure explique (page 134) qu’ « Un autre problème en ce début 1944 est posé par les maquis. Une fraction importante de la jeunesse réfractaire au STO s’y trouve. Appelant les ouvriers à s’organiser en milice ouvrière sur la base de l’usine les trotskystes ont tendance à opposer maquis et milices, certains condamnent les maquis. Indéniablement, en dehors de la faiblesse des trotskystes qui ne leur permettait pas de jouer un rôle dans les maquis, il y avait une grave sous-estimation politique du contenu contradictoire de la Résistance. »
Trotsky a maintes fois expliqué que si la deuxième guerre mondiale était la continuation de la première cela ne voulait pas dire qu’elle était sa répétition. A Zimmerwald en 1915 la majorité était composée de centristes et de pacifistes mais écrivait Trotsky, « la seconde guerre mondiale pose la question du changement de régime de façon plus pressante plus impérieuse que la première ». Essentiellement a cause de l’expérience accumulée par la classe ouvrière et de sa compréhension des perspectives politique . Entre temps ils ont osé.
Les oscillations de l’orientation des trotskystes français pendant la guerre, leur difficulté à débattre de la politique militaire de la IVe Internationale et à la mettre en œuvre, existent, qu’on veuille persister à l’ignorer ou à faire un bilan globalement positif à l’usage des jeunes du Cercle d’ Etudes Marxistes. Ceux qui y voient des erreurs, ou des erreurs politiques graves… ou des taches, tiennent une piste sérieuse sur les causes de l’isolement des trotskystes français dans l’après-guerre et la crise qui a emporté la IVème internationale.
Poursuivre le débat sur ces questions c’est rendre au trotskyste Dav’tian le seul hommage qui vaille.
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