Bon alors, au lendemain de l’irruption des manifestations de masse de ce samedi 28 novembre, voila Bruno Le Maire (ministre de « l’Economie ») qui sort que la réforme des retraites passera coûte que coûte en 2021, que c’est « la priorité absolue ».
Immédiatement contredit par Élisabeth Borne (ministre du « Travail ») qui dit que la « priorité absolue » c’est pas ça, c’est l’emploi.
Bien entendu, ceci produit aussitôt une série de soutiens de dirigeants syndicaux à la gentille Élisabeth contre le méchant Bruno, alors que ce n’est pas cela le sujet.
Le sujet c’est : où en est et où va ce gouvernement, et son président – où en est et où va l’exécutif ?
Plutôt que deux lignes, c’est de chaos qu’il s’agit : la ligne générale donnée par Macron, avec Darmanin, Lallement, Blanquer, c’est « Foutus pour foutus, vive la fuite en avant, renversons tout sur notre passage tant que ceux qui disent préparer les présidentielles et ceux qui participent au dialogue social arrivent à contenir le pays« .
Mais en même temps, d’autres ou les mêmes d’ailleurs, voient arriver le mur, droit devant, et prennent peur, préconisant le gentil dialogue social pour regagner du temps.
Macron est lui-même dans les deux registres en même temps, comme il se doit, ce qui rend possible le tête-à-queue dans le décor avant même d’être rentré dans le mur !
La vraie question, c’est donc que la mobilisation démocratique et sociale peut et doit abréger leurs souffrances, et que le plus tôt serait le mieux … non ?
29-11-2020.
Oui. Le plus tôt sera le mieux.
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