La rédaction d’Aplutsoc informe ses lecteurs, ses amis, les militants de toutes tendances du mouvement ouvrier (politique, syndical ou associatif) de la tenue d’une réunion de rentrée pour discuter de l’état de la situation présente et des moyens pour surmonter les difficultés sur le chemin de la riposte à la crise sociale générée par la déferlante des licenciements et les suites de la crise sanitaire du Covid ainsi que des effets « normaux » de l’orientation intrinsèque de « cost-killer » libéral du locataire de l’Élysée.
Celle-ci aura lieu le dimanche 13 septembre 2020 de 14H à 18H au local du Maltais Rouge (40, rue de Malte 75011 Paris).
Le tract d’appel au format PDF à faire circuler
Bien évidemment, les mesures de protection sanitaires seront adoptées et, avec ou sans retour de l’épidémie, nous mettrons en œuvre une solution de suivi en distanciel de cette réunion pour permettre tant aux camarades fragiles qu’aux personnes intéressées mais éloignées, de suivre la discussion.
Par ailleurs, nous allons réduire le rythme de nos publications jusqu’au 15 août. Nous remercions les lecteurs qui ont jeté un coup d’œil rapide ou lu en dévorant nos 135 articles publiés depuis le 1er janvier 2020. Nous les invitons à donner toute publicité à nos publications comme nous les invitons à découvrir les articles ou documents disponibles sur le site qu’ils n’auraient pas encore eu le temps de connaître.
La rédaction.
– Un comité de liaison groupes communistes tarde à se mettre en place.
– Les partis de gauche et d’extrême gauche sont transparents et inexistants sur le plan politique.
– Les directions syndicales, avec leurs appareils rémunérés, tiennent fermement les rênes de la contestation et la réduise en d’aimables concertations.
– Les gouvernements capitalistes grâce à la planche à billet ont matière à lâcher des miettes là où cela sera nécessaire.
– De toute façon, le Liban en est la démonstration, quand bien même une situation révolutionnaire se met en place, son débouché se voit réduite par les chefs insurgés, par l’acceptation de nouvelles élections piège-à-con , porte de sortie acceptable pour la bourgeoisie, vue qu’elle est quasiment assurée de gagner ces élections : que ces élections soient « législative » ou « constituante ».
L’ensemble de la situation politique laisse donc penser qu’en France par exemple, le prochain grand rendez-vous politique, va être la campagne électorale qui va arriver vite dans la perspective des prochaines élections présidentielles de 2022.
Dans le cas où il n’y aurait pas chez les révolutionnaires une prise de conscience forte, et la mise en place d’une tactique électorale adéquate, faute d’un comité de liaison en bonne et due forme, cette élection se résumera en un duel entre un candidat bourgeois ouvert au marché mondial, en la circonstance Macron, et un autre prônant le replis sur soi, en la circonstance Lepen.
Les autres seront laminés.
Même un Mélenchon aura bien du mal à fédérer derrière son ego l’électorat de gauche et d’extrême gauche.
Il y aura de la concurrence sur le créneau du charlatanisme et du crétinisme.
On peut sans se tromper annoncer les candidatures d’un Jadot et d’une Royal, dévorés l’un comme l’autre (tout autant que Méluche) d’ambitions personnelles. Il peut y avoir aussi la candidature surprise d’un comique type Coluche. Ne manqueront pas de venir se greffer à ces exécrables politiciens se souciant comme d’une guigne des salariés, la sempiternelle candidature témoin des PCF, LO, NPA, POI, POID ( si ils le peuvent ).
Bref, il n’y a absolument aucune raison, si rien n’est fait, que cette consultation électorale ne soit pas de nouveau une berezina pour les travailleurs lourde de conséquence pour eux : sur la base d’une immense abstention ouvrière, la réélection de Macron et le retour des réformes ultra-libérales à la puissance 100.
Quand bien même y aurait-il d’ici 2022 une situation à la libanaise en France, la problématique serait exactement la même.
Il faut à la classe ouvrière se trouver Son candidat d’unité. Il faut absolument mettre un coup d’arrêt aux victoires électorales à répétition de la bourgeoisie. Il faut un front unique ouvrier électoral, sans doute une primaire ouvrière aussi, il faut de toute urgence anticiper les événements.
Si les directions PS PCF NPA LO POI POID CGT FO FSU ne le font pas, nous devons nous révolutionnaires communistes, les y aider avec force de conviction, force tout court si cela s’avère nécessaire.
J’ai écrits que ce candidat se devra être à l’exacte confluent entre l’aile modérée et l’aile radicale du mouvement ouvrier. J’ai avancé un nom : Besancenot.
Je vous propose d’étudier avec un regard critique cette perspective politique.
A ce titre j’ouvre sur ce forum des marxistes révolutionnaires un nouveau fil de discussion que je vais intituler : BESANCENOT PRÉSIDENT !
Un grain de hardiesse tient lieu d’une grande habilité !
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