Un appel commun pour une manifestation à Paris le 10 décembre prochain est lancé, grâce aux efforts du Réseau Européen de Solidarité avec l’Ukraine (RESU). Moins que jamais les efforts de soutien à la cause de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance de la nation ukrainienne face à l’agression impérialiste de Poutine ne doivent se relâcher.
Alors que les forces armées ukrainiennes reprennent morceau par morceau les territoires conquis depuis le 24 février par Poutine, le spectre d’une crise d’ampleur au sein de l’armée russe se dessine : l’hypothèse d’un effondrement de cette armée hante les esprits de toutes les capitales des grandes puissances.
Il est à craindre que l’Ukraine ne fasse l’objet de pression de tous côtés (Biden, Macron, Olaf Scholz…) pour un cessez-le-feu qui, outre la conservation des territoires encore sous contrôle russe, viserait d’abord et avant tout à sauver Poutine, son régime et son armée.
Il est important que le mouvement ouvrier français se place massivement derrière la cause ukrainienne et rompe avec le soutien honteux avec Poutine comme avec la passivité neutraliste.
L’appel reproduit ci-dessous donne l’état initial des premiers signataires. Nous travaillerons à élargir le soutien à cette initiative.
Manifestation Paris samedi 10 décembre à 14 h 00
Parvis des droits de l’homme – Place du Trocadéro
En direction de l’ambassade de la Fédération de Russie à Paris
Eh ben voilà, je vais enfin pouvoir rencontrer Aplutsoc en live.
Je soulève ici ce qui me semble être une contradiction d’Aplutsoc, ou en tout cas, quelque chose que je ne comprends pas : comment réaliser une PMP sans un parti bolchévique du 21e siècle? La critique est facile, l’art est difficile, mais au regard de cette nécessité organisationnelle, un « centre politique », ça semble un peu faiblard.
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Et comment aller vers un « parti bolchevique du XXI° siècle » si l’on n’aborde pas ses raisons d’être, dont la PMP ? C’est plutôt dans ce sens que se pose la question : on ne fait pas un parti pour le plaisir, mais parce que le besoin s’en fait sentir. Un centre politique « un peu faiblard », sauf que quand on étudie sérieusement l’histoire, des centres politiques (et non les fractions préalablement autodélimitées, autoproclamées et autodisciplinées), il en a déjà existé : les comités de correspondance communiste de Marx et ses amis, leur réseau dans l’AIT, l’Iskra en Russie, les Comités de la III° Internationale en France en 1919-1920 … Les fractions autoproclamées sont, elles, plus que faiblardes : encombrantes, elles deviennent souvent des obstacles …
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