Malgré la pluie, une nouvelle manifestation unitaire contre les licenciements, à l’appel de la CGT TUI et de l’intersyndicale de PPG, a eu lieu ce samedi 27 novembre, qui a compté plus de 400 personnes.
Elle est partie sous bonne escorte policière de Bercy pour rejoindre République après des prises de paroles de ses initiateurs dont celles de Gaël Quirante, de SUD Poste 92, de la CGT Prévention Sécurité, qui vient d’obtenir une victoire sur le renouvellement de la carte professionnelle aux agents, de Philippe Poutou, seul candidat à la présidentielle venu faire le déplacement, de la France Insoumise ou des étudiant-es de Nanterre mobilisés pour l’inscription des sans-facs depuis plus d’un mois.
Là où il y a une volonté, il y a un chemin que des équipes syndicales de base, essentiellement CGT et SUD, essayent de tracer depuis bientôt un an, celui de l’interdiction des licenciements alors que la pandémie apporte chaque jour son lot de licenciements collectifs avec plus de mille PSE initiés depuis mars 2020. Alors que les grèves sur les salaires se multiplient dans les entreprises et que les journées d’action par corporations s’enchaînent (retraité-es, santé ou travail social), une réelle combativité ouvrière s’exprime qui ne demande qu’à converger.
Dommage, alors que cette date de mobilisation était connue depuis plusieurs semaines, qu’une nouvelle manifestation antifasciste se tienne elle-aussi le même jour, entre autre, à l’appel de Solidaires dont aucun responsable n’était présent tout comme d’ailleurs des militant-es d’autres secteurs que ceux des structures impliquées dans sa construction telles SUD Commerce, SUD Industrie ou SUD-PTT, là où la CFTC, elle, était représentée par son Président et venue en nombre.
Mieux valait garder ses forces contre le meeting d’Eric Zemmour dimanche 5 décembre prochain au Zénith de Paris avec une manifestation prévue à 14 h de Barbès à la Villette : le fascisme se combat certes dans la rue mais aussi sur le terrain de la désespérance économique qui fait se tourner les travailleurs/euses comme autant de poussières humaines vers des démagogues qui divisent notre classe.
Laurent Degousée, le 28-11-2021.
Arguments pour la lutte sociale 
Sud Poste 92 est loin d’ être une structure de base . C’est une structure départementale , qui a un fonctionnement autonome puisque cette fédération comme son nom l’indique est une fédération de syndicats . D’ailleurs le droit du travail reconnait seulement une légitimité juridique aux fédérations et aux syndicats départementaux et non pas au sections . De plus Gael Quirante n’est pas un militant de base . Dans ce syndicat , une militante est membre du Bureau Fédéral de toute la Fédé Sud PTT . Donc s’il vous plait arrêtez votre « basisme ». C’est insupportable . Toutes les équipes de Sud Poste ne sont pas capables de faire comme dans le 92 . Toutes les régions SUD RAIL ne sont pas capables de faire comme celle d’Anasse . Notre / mon département Sud poste n’en est pas capable .Sud poste Auvergne et Sud Ptt Limousin ont presque disparu car les militant(e)s fondateurs de ces deux syndicats sont partis à la retraite ou bien décédés .On a pas pu les remplacer , à temps . Alors » les directions sont très méchantes et la base bien gentille » : ça va , ça n’existe plus comme en 1968 , en 1991 pour les ex PTT ou même en 2003 pour les retraites . Essayez de mettre un peu d’eau dans votre pinard lambertiste . Un peu seulement et ça ira !
Salut et fraternité .
Philippe Chamek .
Retraité mais toujours membre de SUD Poste 77
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Philippe, tu tires sur le mauvais pianiste : Laurent Degousée n’est nullement de filiation « lambertiste ». D’ailleurs, on peut penser que cela le chagrinerait si on lui attribuait cette étiquette.
Les difficultés que tu évoques sur le passage des générations dans certains syndicats SUD historiques confirment, plus que jamais, la nécessité de bataille pour l’unification syndicale dans une grande CGT, comme en 1895, avec droit de tendances, ou au moins pluralité réelle des courants et traditions issus de l’histoire du mouvement ouvrier, démocratie interne effective, incontournable à l’heure de la mondialisation qui réduit à la misère les salariés des anciens pays où le mouvement ouvrier moderne est né au 18eme et 19eme siècles et alors que les nouvelles classes ouvrières des pays devenus les « nouvelles usines du monde », cherchent la voie de leur émancipation.
Organiser le plus grand nombre de salariés, partout, dans toutes les couches du salariat, réaliser l’unité du syndicalisme, cela ne peut pas se faire en restant ou fragmenté, ou passif face aux attaques capitalistes, ou englué dans la rédaction infinie des futures solutions alternatives pour après, après demain.
Solidaires, bien que radical en discours, a été rattrapé par les écueils de l’institutionnalisation, incontournable sous le régime de la 5ème République si l’on ne s’y attaque consciemment.
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Bonsoir ,
Ce que tu dis sur l’unification syndicale est un voeu pieux . Ce n’est pas possible aujourd’hui pour un tas de raisons . L’Union Syndicale Solidaires n’est pas plus institutionnalisée que ne l’est la CGT. Par surcroît , je suis favorable à ce que l’ impôt public permette aux syndicats d’exister , parce que ce n’est pas avec les cotisations de salarié(e)s que l’on peut faire prospérer une US comme Solidaires et ses pauvres 110 000 adhérent(e)s et même la CGT avec ses 450 000 adhérents . On peut certes , refuser cette argent , mais alors ,il vaut mieux mettre la clé sous la porte et aller aux champignons . Quant à la CGT c’est la même chose . Elle est très mal en point aussi . Tu n’es pas sans savoir qu’un des plus gros problème des syndicats est que :plus de 50 % de travailleurs de ce pays bossent dans des PME et des TPE de moins de 50 salariés où règne un effroyable désert syndical . Telles sont les conditions objectives . Cela n’a rien à voir avec la Vème république qu’il faut certes détruire . Je note par ailleurs que tu ne réponds pas vraiment à la question de la structuration du syndicalisme de France ou en France ( comme on veut ), c’est à dire : « méchantes directions contre -révolutionnaires qui se dressent contre le flot impétueux des masses VS gentilles petites sections de base qui font le boulot « . C’est la question était aussi simple on aurait trouvé comment faire , depuis le temps !
Salutations syndicales.
Philippe . Retraité Sud Poste 77.
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(Pardon, mais cette contribution la plus récente sur le site est une nouvelle fois et à cette heure très mal positionnée et mise en page, noyée dans le flux « indifférencié » de la page d’accueil : il faut absolument revoir ça et trouver un système de présentation « hiérarchisée » des articles et billets plus pertinent – peut-être au moyen déjà d’un rafraîchissement plus régulier de la « Une », même si c’est un peu chronophage.)
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Je suis abonné à la newsletter et je ne me rends du coup pas compte de ces « problèmes » de présentation 😉
En revanche, je reçois bien un lien pour chaque article publié. Euh… J’espère que c’est bien le cas !!!
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@aplutsoc
Merci pour la correction rapide de la maladresse initiale dans le montage de cette contribution de Laurent Degousée sur la « Home page »…
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Une énième manifestation parisienne… Ce que moi j’attends ce sont des manifestations unitaires, en province comme à Paris !!!
Je n’ai ni le temps et encore moins l’argent pour aller à Paris manifester et je pense ne pas être le seul dans ce cas !!!
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