Billet d’humeur par MDL
« Demain, on rase gratis » : 2022 ! 2022 ! 2022 ! s’écrient-ils tous, à gauche, en sautant comme des cabris… Mais on n’est pas en 2022, ni même en 2021 !
Sont-ils tous myopes pour ne pas voir la date sur leur calendrier ou ont-ils plutôt décidé mais sans le dire, sans nous le dire, que Macron devait aller jusqu’au bout de son quinquennat, qu’il devrait continuer quoiqu’il arrive avec sa fine équipe et pour UN AN ET DEMI ENCORE à nous assommer de licenciements, de mesures incohérentes face à la pandémie, de ruissellement sans contrepartie depuis nos poches vers celles de ses amis du patronat ?
Ce n’est pas pour demain, Mesdames et Messieurs de la gauche institutionnelle et écologiste qu’il faut s’unir, répondre à l’immense aspiration d’ « en ba s» (n’en doutons pas) à l’unité pour une riposte enfin digne de ce nom aux charrettes de mesures prises depuis 3 ans déjà contre la population laborieuse et la jeunesse ! Et c’est chaque jour, chaque semaine, chaque mois de plus qui passe que s’y ajoutent de nouvelles destructions de nos acquis sociaux et de la chose publique, droits, libertés, ressources , services !
C’est maintenant qu’en tout cas nous, nous devons nous défendre et tout le montre, à cette fin réunir MAINTENANT les conditions pour en finir tout de suite avec Macron, son parlement-croupion et ses forces de l’ordre menaçant d’en défigurer encore combien, alors que nous combattrons les centaines de milliers de licenciement qu’ils nous promettent d’ici le début de l’année prochaine, 2021, vous entendez Mélenchon, Autain, Ruffin, Roussel, Faure, Aubry, Jadot ?
Alors, si l’on comprend ce que vous faites et dites et aussi ce qui est implicite mais que vous ne dites pas, on garderait encore Macron presque 2 ans parce que « vous n’êtes pas prêts », Macron plutôt que des élections qui risqueraient de « mal tourner », dites-vous quand on vous y pousse, « Macron plutôt que l’aventure », en somme ?
Et bien non, Mesdames et Messieurs « les baronnes » et « les barons » qui n’êtes que nos élu(e)s :
Nous, nous ne pouvons plus attendre, attendre qu’il ne manque plus «un bouton de guêtre » à vos programmes et à vos alliances !
Et d’ailleurs la meilleure et la seule manière d’aller aussi unis que possible dans les prochaines échéances électorales, n’est-ce pas permettre, encore une fois tout de suite, que se prolonge et rebondisse dans l’unité le puissant mouvement né le 5 décembre dernier contre la réforme des retraites, avec la grève totale des transports et d’autres secteurs pendant plusieurs semaines, vers la grève générale, que seule sans doute la pandémie a provisoirement suspendu ?
Alors, unité pour en finir dans les meilleurs délais avec ce quinquennat qui ne se survit que par votre attentisme, Mesdames et Messieurs les dirigeants de la gauche et des confédérations syndicales !
Macron, démission !
MDL, le 14-10-2020.
Je ne vois pas la nécessité de polémiquer. La lutte sociale existe et personne ne souhaite y renoncer. L’appel des mille (qui ont dépassé 10 000) pour une candidature unique en 2022 préconise justement et organise des rencontres de travail pour mettre sur pied un programme. Rien ne s’oppose à rien. Si : la division s’oppose à l’unité. La solution c’est le débat. Quelqu’un, jadis, a cru pouvoir dire « du combat, pas de blabla ». Mais c’était une erreur. Le bon combat s’accompagne du juste débat.
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Comme tu le sais par nos échanges sur Médiapart, je pourrais être en accord avec toi sur : « Une équipe » mais pas « un » (ou des) «candidat(s)» en vue des présidentielles, surtout pas une candidature-coup de force à brève échéance de Mélenchon ! Malheureusement et certes sur une position plus juste pour aborder ces élections, ton initiative me paraît à son tour «polariser » comme les autres prématurément les choses sur l’ échéance électorale de « 2022», bien éloignée encore quoique vous dites, mais que les responsables de gauche font tout pour opposer, eux, à l’engagement d’une résistance et d’une offensive vraies et possibles TOUT DE SUITE: une résistance RÉELLE aux agressions de tout ordre que notre camp social subit et continuerait encore à subir près de deux ans de la part de Macron, son parlement aux ordres et ses « forces du désordre » À DÉFAUT DE LES METTRE DEHORS le plus rapidement possible et déjà de mener le combat contre eux immédiatement sous ce mot d’ordre, « la menace » à elle seule de la lutte dans cette perspective, tu le sais bien, garantissant le recul presque assuré sur les attaques prévues et favorisant aussi, non, la meilleure préparation possible à une échéance électorale qui interviendrait dans son décours ?
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