Il y a 85 ans, jour pour jour, le 10 juillet 1940, avec 79 autres parlementaires, dont deux Bourbonnais, du bassin de Montluçon : Marx Dormoy et Eugène Jardon, Isidore Thivrier votait contre les pleins pouvoirs à Pétain, à l’opéra de Vichy.

Le Député Maire socialiste de Commentry payera de sa vie sa fidélité à la République et sa loyauté à l’idéal du progrès humain.

Cinq des quatre-vingt parlementaires mourront en déportation. C’est le cas de Thivrier, qui disparaît le 5 mai 1944, au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, loin de sa terre, et des Commentryennes et des Commentryens auxquels il a voué son existence.

« 𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶, 𝘀𝗶 𝗷’𝗮𝗶 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲́, 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗲 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲. 𝗢𝗿, 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝘃𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲, 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘀 𝗱’𝗼𝗽𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝘂𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗷’𝗮𝗶 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝟴𝟬 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗼𝗻𝘁 𝘃𝗼𝘁𝗲́ 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗷’𝗮𝗶 𝗱𝗲́𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́ 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗼𝘂̀ 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗹𝗼𝗻𝘁𝗲́ 𝗱’𝘂𝗻 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗺’𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲́ 𝗺𝗮𝗹𝗴𝗿𝗲́ 𝗺𝗼𝗶… »Extrait de la lettre de démission d’Isidore Thivrier de ses fonctions de Maire, adressée au Préfet.

Avec fierté et responsabilité, la Ville de Commentry se souvient de son Maire martyr, de sa droiture et de celle de ses 79 collègues. Elle garde le souvenir de celles et ceux qui, pour la France, pour l’humanité et pour la liberté, ont continué le combat.

10/07/2025.