Ce dimanche, une nouvelle flottille de la liberté a embarqué depuis le port de Catane en Sicile pour rallier Gaza en vue de forcer le blocus et amener une aide humanitaire. Cette nouvelle expédition fait suite à une précédente tentative similaire au début du mois de mai 2025, laquelle avait subi une interception par la marine israélienne dans les eaux internationales à la hauteur de Malte, soit fort fort loin des côtes de Gaza et d’Israël.
La nouvelle tentative a surtout une portée médiatique avec une brochette de personnalités engagées parmi lesquelles la militante écologiste Greta Thunberg et l’eurodéputée LFI Rima Hassan. Plusieurs années auparavant, un navire de la solidarité pour Gaza, parti de Turquie, avait été abordé violemment par la marine israélienne, avec plusieurs morts à la clé.
Ces trois derniers jours, les pseudo distributions humanitaires orchestrées par la très trumpiste Fondation Humanitaire pour Gaza (Gaza Humanitarian Foundation, GHF) se sont transformées en pièges sanglants avec des dizaines de morts parmi les personnes qui cherchaient désespérément à obtenir des vivres.
Le scandale de la mise en famine de la population de Gaza pose la question de l’effectivité de l’aide concrète dont la responsabilité incombe aux gouvernements européens qui ont fini par exprimer des réserves ou émis des protestations sincères (Espagne, Irlande) voir tardives (Belgique, France).
Il est de la responsabilité de la gauche d’exiger des gouvernements qui prétendent dénoncer le sort fait par Netanayhou à la population de Gaza de prendre les mesures concrètes pour garantir la livraison à ceux qui en ont besoin de l’aide alimentaire et sanitaire.
On rappelle que de décembre 2023 au 27 janvier 2024, le porte-hélicoptères Dixmude transformé en navire hôpital avait soigné 120 blessés graves de Gaza. Pourquoi le Charles de Gaulle n’irait-il pas à Gaza pour garantir les livraisons de vivres … et protéger les militantes de la solidarité, Greta et Rima ?
Cette question est soulevée par divers responsables en Europe. Ainsi le 28 mai, le président du Parti Socialiste francophone belge, Paul Magnette a souligné la nécessité d’aller plus loin en menant des actions concrètes. « On peut agir à travers toute une série de choses, nous avons des relations bilatérales que nous pouvons suspendre, ensuite via l’UE. On peut casser le blocus de Gaza, nous l’avons déjà fait et on peut le faire seuls en larguant de la nourriture et des médicaments pour venir en aide à ces personnes qui se trouvent dans des situations tragiques. Et enfin, on doit porter la voix de la Belgique sur le plan international en disant qu’il faut reconnaître la Palestine, c’est la seule manière d’arrêter la folie meurtrière de Netanyahou.«
Il ne suffit pas que Jean Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, dise que Gaza « est un mouroir » ou que « l’attitude d’Israël est inacceptable », il faut des actes. Et le temps presse.
L’enjeu d’une telle orientation est d’aboutir à un résultat concret pour sauver les assiégés et les affamés, dont les otages restants, et non de chanter à l’infini le martyr du peuple palestinien.
Cet enjeu souligne aussi la nécessité de lutter pour des gouvernements orientés sur la défense des droits humains, droits sociaux et écologiques en politique intérieure, avec une politique extérieure internationaliste et démocratique conséquente.
A titre de documents, nous reproduisons ci après un appel impulsé par le RAAR, un article de presse belge, et un appel de Standing Together intitulé « la purification ethnique n’est pas la solution ».
Document
Israël-Palestine : « Contre les faiseurs de guerre, construisons le chemin de la paix »
Pétition à l’initiative du Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes, publiée d’abord sur le site du Nouvel Obs.
Avec plus de 140 élu·es, personnalités et citoyen·nes nous appelons le gouvernement français à agir de façon décisive en faveur d’une paix juste et durable, à soutenir les pacifistes israélien·e·s et palestinien·ne·s et à mettre en œuvre au plan international les revendications du camp de la paix :
52 000 vies palestiniennes détruites par le gouvernement Netanyahou à Gaza, dont 16 000 enfants selon l’UNICEF.
1200 Israéliens tués lors l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre, près 600 autres et depuis.
57 otages, dont 34 déclarés morts, toujours retenus dans les tunnels du Hamas dans la Bande de Gaza.
Plus de deux millions de déplacé(e)s de force à Gaza et en Cisjordanie, parfois plusieurs fois.
Après plus de deux mois de blocage de l’aide humanitaire par Israël, la famine s’installe. Face à la mort et à la destruction semée avec le plus grand mépris des vies humaines par le Hamas et la coalition d’extrême droite au pouvoir en Israël, nous devons agir.
Un autre chemin est possible. En Israël et Palestine des milliers de citoyens se mobilisent pour exiger une paix juste et durable pour les deux peuples.
Plus de 1500 réservistes ont signé une lettre ouverte dénonçant la poursuite de la guerre à Gaza. Et nombre d’entre eux refusent de reprendre les armes. D’autres sont objecteurs de conscience et refusent de faire leur service militaire obligatoire.
Le gouvernement israélien tente de faire taire les voix d’opposition de la société civile.
Les Gazaouis protestent également. Ils sont descendus dans les rues par centaines pour dénoncer la responsabilité du Hamas dans la fin du cessez-le-feu avec des slogans forts – « Hamas dehors », « Hamas terroristes » ou encore « Nous ne voulons pas mourir ».
Ces manifestations ont été réprimées de manière brutale et sanglante par le Hamas.
Nous affirmons notre solidarité internationale envers les manifestants palestiniens et israéliens, et notre admiration pour leur courage.
Depuis 2015, Standing Together, mouvement de citoyens juifs et palestiniens d’Israël, se bat quotidiennement, comme nombre d’ONG israéliennes et palestiniennes sur le terrain, contre l’occupation, et pour qu’une solution pacifiste, juste et équitable émerge.
Après le 7 octobre, des “gardes humanitaires” ont été organisées, s’opposant physiquement aux colons israéliens qui bloquaient le passage de camions apportant de l’aide à Gaza. Des campagnes d’affichage pour montrer la réalité de la guerre ont également été menées. Et des manifestations ont lieu toutes les semaines pour s’opposer à la politique meurtrière de Netanyahou, Smotrich et Ben Gvir.
Ces voix, ainsi que celles d’ONG israélo-palestiniennes, comme Women Wage Peace, Women of the sun, les Combattants pour la paix, et le Cercle des familles endeuillées, doivent être relayées et amplifiées, afin que leurs revendications soient défendues par la communauté internationale, et par la France en particulier.
L’association Les Guerrières de la Paix œuvre également chaque jour sans relâche, sur le terrain, en lien direct avec les activistes de ces ONG pour porter leurs voix.
Comme l’expliquent inlassablement les militants de Standing Together, deux camps s’opposent dans ce conflit, mais ce ne sont pas ceux que l’on nous présente habituellement. En fait, il y a le camp des faiseurs de guerre, composé du gouvernement israélien et du Hamas, et celui de la paix, incarné par les sociétés civiles israéliennes et palestiniennes, dont de larges secteurs refusent la guerre.
Nous appelons donc le gouvernement français à répondre à leur appel, et à mettre en œuvre au plan international les revendications du camp de la paix :
- Un cessez le feu immédiat dans la bande de Gaza ;
- La libération de tous les otages ;
- La libération des prisonniers palestiniens détenus arbitrairement ;
- La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024 ;
- L’opposition à tout projet de nettoyage ethnique ;
- Un embargo total et immédiat sur les armes, munitions et composants militaires livrés à Israël ;
- L’entrée massive de l’aide humanitaire aux populations civiles ;
- La reconnaissance d’un Etat de Palestine souverain et indépendant ;
- L’arrestation de Benyamin Netanyahou, Yoav Gallant et les dirigeants du Hamas afin qu’ils soient jugés par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Un “sommet des peuples pour la paix” s’est tenu à Jérusalem les 8 et 9 mai et fut la plus grande convention de paix jamais tentée au Moyen-Orient. Ce doit être l’occasion pour la communauté internationale d’intensifier la pression sur le gouvernement israélien afin qu’il accepte le plan régional pour la paix soutenu par l’Union européenne, les Nations Unies, les chefs de la Ligue arabe et l’Autorité palestinienne.
Seul un plan pour une paix juste et durable, sur la base d’une égalité de droits, permettra aux peuples palestinien et israélien de vivre en sécurité. Contre les faiseurs de guerre, faisons triompher les bâtisseurs de paix.
Signez et faites signez la pétition publiée à la suite de notre tribune
Signataires de la tribune :
Alexis Corbière, député de la Seine-Saint-Denis ; Geneviève Garrigos, conseillère de Paris, Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la LDH, Marine Tondelier, secrétaire nationale Les Ecologistes-EELV
Raymonde Poncet Monge, sénatrice écologiste du Rhône ; François Sauterey, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Emma Rafowicz, députée européenne, présidente des Jeunes Socialistes ; Christian Picquet, exécutif national du Parti communiste français ; Raquel Garrido, ancienne députée, fondatrice de L’Après ; Corinne Narassiguin, sénatrice de Seine-Saint-Denis ; Aminata Niakaté, porte-parole Les Ecologistes, conseillère de Paris ; Benjamin Stora, historien ; Dominique Soppo, président de SOS Racisme ; Fabienne Messica, Ligue des Droits de l’Homme ; David Belliard, candidat écologiste à la Mairie de Paris ; Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris ; Karim Ziady, conseiller de Paris délégué ; Sophie Wahnich, directrice de recherche CNRS ; Kader Chibane, président du Pôle Ecologiste Région IDF ; Annie Lahmer, conseillère régionale IDF ; Frédérique Reibell, membre du Raar ; Rachel Lefevre, avocate et membre du Raar ; Lisa Hazan, étudiante et écrivaine ; Aurélien Taravella, conseiller départemental Place publique (31) ; Leila Kennouda, Génération.s 46 ; François Béchieau, secrétaire national du Mouvement des Progressistes, conseiller de Paris ; Gérard Delahaye, CGT UD Paris, collectif confédéral travailleurs migrants, conseil d’administration de la fondation Copernic ; Rosa Bursztein, humoriste ; Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue ; Philippe Marlière, politiste ; Albert Herszkowicz, membre du Raar ; Philippe Corcuff, professeur des universités en science politique à Sciences-Po Lyon ; Sara Horchani, fondatrice de l’association Libertés-Culture et artiste ; Alain Policar, politiste ; Mohamed-Nour Hayed, écrivain, poète et conférencier franco-syrien ; Claudie Bassi, présidente du MRJ-MOI ; Liliane Turkel, vice-présidente de MRJ-MOI ; Benjamin Bibas, journaliste ; Emmanuel Revah, humoriste, membre du Raar ; Diane Richard, militante féministe ; Paul Lévy, membre du Raar ; Thérèse Filippi, membre du Raar ; Jan Feigenbaum, bibliothécaire militant à Pantin solidaire, à SUD-CT et à la FSU ; Martine Leibovici, membre du Raar ; Lorenzo Leschi, Collectif Golem ; Dan Zisso, Défendre la Démocratie israélienne (membre de la coordination), Jcall et La Paix maintenant ; Ludovic Arberet, syndicaliste ; Zéphyr Isard, cosecrétaire des Jeunes Ecologistes Midi-Pyrénées ; Wassim Allouka, Belgian Friends of Standing Together ; Sylvie Cohen, Amis de Standing Together en France ; Gérard Lévy, conseiller municipal aux Clayes, conseiller communautaire SQY78 ; Gaspard Ringelheim, étudiant ; Aurélien Ringelheim, comédien ; Fouad Benyekhlef, militant associatif (Belgique) ; Sophie Bournazel, syndicaliste CNT ; Aurélie Brenta, Amis de Standing Together ; Marianne de Brunhoff, Amis de Standing Together en France ; David Desmartis, membre du Raar ; Sharon Geczynski, socio-anthropologue ; Mohamed Ghili, Mouvements des progressistes ; Renaud Barne, Belgian Friends of Standing Together ; Lucie Cariès, réalisatrice ; Léo Lévy-Lajeunesse, membre du Raar ; Hélène Henry, militante de la LDH (section-régional-comité national) ; Eva Hadas-Lebel, Les Amis de Standing Together France ; Laure Vermeersch, cinéaste ; Sender Vizel, dessinateur ; Héloïse Godet, actrice, autrice ; Celine Benzekry, retraitée ; Grégory Benzekry, musicien (Dubamix) et syndicaliste ; Martine Lalande, Syndicat de la Médecine générale ; Francis Kandel, Amis de Standing Together en France ; Paule Ouanhnon, EELV ; Julie Palkowski-Amimeur, Amis of Standing Together ; Aurélie Pavis, militante du Raar ; Pierre Philibert, LDH ; Sarah Pinto, professeure ; Nenad Rabrenovic, musicien ; Thibault Moers, enseignant ; Cécile Moscovitz, journaliste ; Andreas Motsch, professeur agrégé, université de Toronto ; Denis Renard, PCF ; Jean-Loup Kastler, conseiller municipal Ferney-Voltaire ; Yoram Krakowski, psychologue ; Antoine Malamoud, L’Après ; Catherine Markstein, Amis de Standing Together ; Rosita Winkler, retraitée, Amis de Standing Together ; Clothilde Ménard, professeure ; Harsh Kapoor ; Yaël Aberdam ; Ben Assor, hôtelier ; Fatima Bendahmane ; Ylhem Benhacene, EELV ; Bernard Bloch ; Charles Bouhanna ; Danielle Bouhanna ; Véronique Bover, culture ; Julien Chanet, membre du Raar ; Jacques Chastrusse, retraité ; Claire Chastrusse ; Frédéric Chastrusse, ingénieur ; Théo Ferroni ; Véronique Friocourt, tech ; Nicole Garosi, membre du Raar ; Estelle Gauron ; Déborah Gol ; Nathan Hancart, université d’Oslo ; Ka In ’t Zandt, psychologue ; Hugues Joscaud, retraité ; Maria Kakogianni ; Laetitia Kramarz ; Elise Levy ; Muriel Lutz, bénévole ; Clémence Miellet ; Sandra Naranjo, société civile ; Tù-Tâm Nguyen, bibliothécaire médicale ; Jean-Pierre Rafier ; Simon Rakovsky ; Nadine Raquillet, retraitée ; Romain Roussel ; Lila Routier Dalnoky ; Catherine Saltiel, retraitée ; Julie Samit ; Jérôme Sclafer, médecin ; Anne-Marie Simonpoli, médecin ; Lea Sitbon ; Myriam Suchet ; Shana Weber ; Bastien Zaouche, musicien ; Michèle Zmirou ; Emmanuel Gottlob ; Françoise Balais, attachée culturelle ; Julia Leschi, travailleuse ; Robert Hirsch, membre du Raar ; Daniel Aptekier-Gielibter, membre du Raar, Dylan Boutiflat, Secrétaire national PS relations internationales, Alice Timsit, Conseillère écologiste de Paris, Philippe Sultan, Copernic, Lucas Pisano, étudiant, Johanna Cincinatis, journaliste, Eric Audrain, syndicaliste, membre du RAAR, Patrick Vergain, LDH, David Quesemand, cinéaste, Claire Grover, militante écolo, Yvette Claverane, membre du RAAR, Jean-Pierre Fournier, enseignant, Janette Habel, politologue, Adel Ziane, sénateur de la Seine-Saint-Denis, Antoine Plumejault, formateur, Gérard Bras, professeur de philosophie, John Barzman, professeur émerite d’histoire contemporaine, Mylène Stambouli, LDH, Alexia Rosso, enseignante, Sarah Raquillet, Ergothérapeute
Document
Plusieurs députés belges appellent à briser le blocus de Gaza, « envoyez nos avions militaires », dit Paul Magnette à Bart de Wever.
Face à l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, plusieurs députés fédéraux ont interpellé le gouvernement belge pour qu’il prenne des mesures concrètes afin de briser le blocus imposé par Israël.
Jeudi 15 Mai 2025 en séance plénière du parlement belge, Paul Magnette, président du Parti Socialiste Belge (PSB) francophone, a rappelé que le précédent gouvernement avait participé à une opération internationale de largage d’aide humanitaire. Celle-ci avait eu lieu au mois de mars 2024. « Envoyez nos avions militaires », a-t-il dit au premier ministre Bart de Wever.
Oskar Seuntjens, président du groupe Vooruit [PS flamand, distinct et pas nécessairement en phase avec son homologue francophone ], dont le parti est resté dans la majorité, est sur la même ligne. Il a rappelé l’action de ses anciens ministres de la coopération, Caroline Gennez et Frank Vandenbroucke. « C’est le courage dont nous avons besoin », a-t-il lancé.
Document

La purification ethnique n’est pas une solution. Un appel de Standing Together
Mercredi 12 Février 2025
Rejoignez-nous, citoyens juifs et palestiniens d’Israël, dans notre appel à stopper l’horrible plan de Donald Trump et de Benjamin Netanyahou pour le contrôle américain de Gaza et le transfert forcé des palestiniens de Gaza.
Le transfert forcé de deux millions de palestiniens n’aura pas lieu. Ceux qui le préconisent condamnent tout le monde en Israël et en Palestine à vivre dans une guerre et une peine sans fin. Il existe une autre voie, possible et dans l’intérêt de tous les israéliens et de tous les palestiniens. Cela s’appelle la paix.
Benjamin Netanyahou est heureux maintenant. Bezalel Smotrich fait la fête. Itamar Ben-Gvir se précipite avec jubilation vers le gouvernement. Voilà le véritable résultat de la déclaration de Donald Trump pour le transfert forcé et la prise de contrôle de Gaza par les Etats Unis. Pour notre gouvernement d’extrême droite, c’est un rêve qui devient réalité. Au lieu de poursuivre la deuxième étape de l’accord de cessez-le-feu et de libérer tous les otages, ils ont une excuse pour relancer la guerre, pour détruire Gaza encore plus, pour éviter la responsabilité de cette horrible catastrophe et pour rester au pouvoir.
Sur leur chemin, ils avancent également l’annexion formelle de la Cisjordanie, dont le seul résultat sera d’augmenter le nombre de familles endeuillées. C’est pourquoi ils se réjouissent du sang déjà versé et de celui qui le sera. Nous ne devons pas tomber dans leur piège. Nous ne devons pas les laisser nous entraîner dans un autre désastre, commettre d’autres crimes de guerre et nous transformer tous en bellicistes comme eux.
Il existe une autre voie et, contrairement à la vision kahaniste du transfert et du nettoyage ethnique, elle est possible, réelle et bonne pour nous tous. Cette voie s’appelle la paix israélo-palestinienne. Il y a ceux qui n’en veulent pas. Il y a ceux qui pensent qu’ils peuvent détruire un peuple entier, le pousser dans la mer et le faire disparaître. Cela n’arrivera pas. Deux peuples vivent sur cette terre et ces deux peuples disent que cette terre est leur patrie. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi. Dans les deux peuples, il y a des extrémistes qui veulent plus de morts et de destruction pour pouvoir continuer à régner, mais la majorité comprend que nous sommes tous ici pour rester et que nous ne pouvons que bénéficier de la paix. Il est temps de faire de cette alternative une réalité et de nous sauver d’un avenir de guerre sans fin.
C’est possible. Nous avons des partenaires pour la paix. Il y a des partenaires palestiniens et il y a des partenaires israéliens. Au lieu de laisser notre gouvernement de bellicistes nous transformer en une société messianique et haineuse, nous devons nous battre pour la paix. Dans les jours et les semaines à venir, nous serons sur le terrain, dans tout le pays, pour exiger ce qui est bon pour nous tous, la poursuite de l’accord de cessez-le-feu, la fin de l’occupation et une véritable paix juste, qui donnera l’indépendance aux deux peuples. C’est la tâche de chacun d’entre nous.
Il y a des enfants à Gaza. Il y a des enfants en Israël. Il y a des enfants en Cisjordanie. Tous ces enfants grandiront ici, sur cette terre qui est leur foyer à tous. Donald Trump et Benjamin Netanyahou leur ont promis un avenir dans lequel ils se battront, tueront et mourront pour les décisions des politiciens contre leurs intérêts. Nous devons leur promettre la vie.
Signez et partagez cette pétition. Rejoignez-nous pour nous opposer à ce plan catastrophique et faire entendre nos voix.
Source : https://www.standing-together.org/petition-en/dearcongress