Rien d’imprévisible chez Trump concernant l’Ukraine, et donc la Russie, et donc l’Europe !
L’un des aspects les plus remarquables de la crise totale des relations internationales engagée depuis l’avènement de Trump, ce sont les étonnés : la plupart des politiciens et des médias européens s’accrochent à l’espoir des « revirements » de Trump comme le pendu à sa corde, d’une manière pathétique et ridicule, et l’antienne sur les « variations » de Trump à propos de l’Ukraine résonne encore, alors que tout est clair de A à Z et depuis le début : le mandat, donné par Poutine et par le capital financier high tech, à Trump, est de livrer l’Ukraine à Poutine, pieds et poings liés, quitte à prétendre engranger les bénéfices de rentes coloniales sur le sous-sol du pays.
En réalité, les incertitudes « géopolitiques » de Washington au moment présent sont ailleurs : ce mandat contre l’Ukraine, dans lequel Poutine prétend faire à Marioupol ce que Trump et l’extrême-droite israélienne prétendent faire à Gaza, une « riviera » -sur-génocide, ce mandat vise à former un axe avec Moscou et Delhi contre Beijing. Mais n’est-il pas trop tard pour dessouder Moscou de l’emprise économique de Beijing, et Beijing du nœud coulant formé par Moscou avec Pyongyang ? Et la guerre éclaterait-elle pour Taïwan ou après que Xi Jinping l’aura annexé, une fois la production de semi-conducteurs recentrée aux États-Unis ?
Mais quelles que soient les hésitations envers l’Asie-Pacifique en relation avec la Russie et le Proche-Orient, le sort que les oligarques de la multipolarité impérialiste veulent faire à l’Europe, à toute l’Europe, est le même : vassalisation, marginalisation, régression, et, pour cela, extrême-droitisation.
Punition méritée pour le foyer originel de « l’Occident » et du capitalisme ? Certainement pas. Réaction et barbarie impérialiste sur toute la ligne : le sort du monde sera décidé par la résistance des peuples européens, dont l’avant-garde est le peuple ukrainien. La liberté des Palestiniens, des Argentins, des Papous ou des Burkinabés est fondamentalement solidaire du combat des peuples européens. Notre vieux berceau est secondaire démographiquement et « géopolitiquement », mais il est et sera l’arène centrale décisive des rapports de force mondiaux entre exploiteurs et exploités, entre oppresseurs et opprimés, entre tyrannie et liberté, s’il réinvente la fraternité et la sororité des peuples, seul gage d’un avenir humain sur cette planète.
Zelensky versus JD. Vance.
La ligne de vassalisation et de mise au pas de l’Europe a été proclamée par JD. Vance dans son discours de Munich, le 14 février dernier.
Le seul chef d’État à lui avoir sérieusement répondu a été Volodomyr Zelensky, et nul hasard à cela. Zelensky est un ultralibéral, ce qui nuit à la résistance armée et non armée du peuple ukrainien, et, sur le plan politique, un partisan d’une identité nationale laïque et non pas « ethnique ». Sa destitution par des élections sous pression impériale russo-américaine figure au programme de Poutine et de Trump. Mais dans ce discours, comme il l’avait fait le jour de juste avant et le jour même de l’invasion généralisée, il transfigure ses limites politiques, en raison de la situation de chef national où le plaçait l’invasion russe, qu’il avait choisi d’assumer, et où le replace d’une certaine façon la tenaille russo-américaine. Ce discours doit être examiné et discuté.
Tout en maintenant la revendication d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, Zelensky ne se fait aucune illusion, qu’on en juge : « … à l’heure actuelle, c’est Poutine qui semble le membre le plus influent de l’OTAN ». Le cœur de son discours est en fait, indépendamment de l’OTAN, un appel à créer une « Force armée européenne » tout de suite.
Il est fondamentalement vrai que la question ukrainienne devient la question européenne et que le Munich multiplié par Yalta que les oligarques impérialistes veulent imposer à l’Europe appelle une réaction, y compris armée, des peuples européens.
Trump n’a pas aimé, et l’un de ses derniers tweets accuse clairement l’Ukraine d’avoir déclenché la guerre en 2022 !
Et il est clair que les « négociations » sur l’Ukraine sans l’Ukraine, et contre elle, sont d’ores et déjà des « négociations » sur l’Europe sans l’Europe. Et contre elle.
La question d’une Force européenne de défense est évidemment posée, et pas que contre Poutine !
Une défense européenne réelle ne peut aujourd’hui qu’être une défense sans les États-Unis et probablement contre eux (ce qui ne veut pas dire contre le peuple américain), associant d’ailleurs tout « l’Ouest » arctique et baltique du Canada et du Groenland à la Lituanie en passant par les pays scandinaves, en première ligne, et maintenant en première ligne des deux côtés.
Défense européenne, oui, mais pas à la Macron !
Mais quel gouvernement et quel État en Europe est capable au moment présent de réaliser cela ? Tous en parlent, nul ne veut vraiment le faire.
Le plus mal placé pour cela est Emmanuel Macron. Engagé dans une démarche autoritaire qui contenait les prémices de l’idéologie d’un Elon Musk en entendant conjuguer présidence « jupitérienne » et start up nation, ayant échoué, impopulaire et illégitime, ayant régulièrement tendu la main à Poutine et ayant décrédibilisé la question de l’envoi de troupes en jouant avec cette idée pour la démentir régulièrement, c’est néanmoins Macron qui a lancé un « sommet d’urgence » à Paris lundi 17 février – en téléphonant à Trump avant et après, en n’invitant pas tout le monde en fonction de critères obscurs, et en arrivant surtout à mettre en évidence les divergences.
L’armée européenne et l’autodéfense des peuples, à l’ukrainienne, viendront-elles de là ? Évidemment non.
Le processus en train de s’engager – et qui en est au stade de discussions et de déclarations – sur une sortie des budgets militaires des règles financières de l’UE, ne conduit nullement à une défense populaire européenne, mais à l’enrichissement des trusts militaro-industriels, et à la compression des dépenses publiques pour l’école, la santé et l’environnement. Rien ne dit que le dopage des dépenses militaires serait destiné à la défense de l’Ukraine et de l’Europe ni qu’il ne consisterait pas en achats auprès du complexe militaro-industriel US, et en fait c’est bien ce qui risque d’arriver si rien d’autre ne change !
Les discussions qui filtrent sur une éventuelle force « européenne » en Ukraine, où il est question de 25.000 à 30.000 hommes essentiellement français et britanniques avec une participation balte et scandinave, outre qu’elles ont été démenties par Macron répétant qu’il n’est pas question d’envoyer des troupes en Ukraine, ne se situent pas dans la perspective d’une aide militaire à l’Ukraine, mais dans celle de la participation « européenne » à une force dite d’interposition en cas de cessez-le-feu préservant toutes les zones occupées par la Russie – ce qui a été une revendication officieuse de la Russie l’an dernier, même si elle dit maintenant vouloir l’éviter. De plus Allemagne, Italie, Espagne et même Pologne ont déclaré lundi ne pas être d’accord.
Divisions dans les partis capitalistes.
Il y a débat et conflit au sein des principaux partis capitalistes du continent, et ceci se concentre en Allemagne avec les élections de ce dimanche, pour lesquelles l’Axe Trump/Musk/Vance/Poutine soutient bruyamment l’AfD. A ce stade, le dirigeant de la CDU, qui serait chancelier en cas de victoire de celle-ci, Friedrich Merz, refuse une coalition avec l’AfD et dit vouloir continuer à « aider l’Ukraine » de la manière dont elle a été « aidée » jusqu’à présent, dopage des dépenses militaires en plus. Mais la CDU-CSU a, on le sait, brisé une première fois le « barrage » avant même le discours de J.D. Vance, par le vote de l’AfD en faveur de propositions anti-immigrés de la CDU-CSU, les 29 et 31 janvier dernier.
Alors, est-on vraiment sûr que la CDU-CSU, sous la direction de F. Merz ou d’un autre, ne va pas s’allier à l’AfD ?
La seule vraie garantie pour cela serait qu’il n’y ait pas de majorité CDU-AfD ! Donc, dans notre camp social, pas une voix pour l’AfD, pas une voix pour la CDU-CSU, pas une voix pour le BSW !
Au cœur des vieux partis démocrates-chrétiens, conservateurs et ordolibéraux de l’Europe germanique, le clivage va monter. En Autriche, l’ÖVP (conservateurs) ne s’est pas résolue à former une coalition gouvernementale sous l’égide du leader d’extrême-droite Kickl, et le pays est sans gouvernement. Ce sont les relations de Kickl avec la Russie qui sont en cause.
En Suisse, la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, s’est déclarée en accord avec le contenu du discours de JD. Vance, produisant une crise dans le Parti libéral-radical – issu de la fusion des plus anciens courants politiques bourgeois de Suisse – qui s’est divisé sur ses propos. Le « sage du parti », Pascal Couchepin – ancien gouverneur de la Banque mondiale – lui a fait la leçon : le libéralisme, c’est aussi le libéralisme politique et Trump en est l’ennemi. Certes, mais force est de constater que tous les tenants du « libéralisme » économique sont aimantés par Trump et Musk et tentés de dire que la démocratie, ça encombre !
Clivage dans notre camp social.
Lors de notre Assemblée générale statutaire annuelle, ce dimanche 16 février dernier, les membres d’Aplutsoc ont estimé justifié de nous prononcer, en tant que groupe politique révolutionnaire prolétarien, pour une Force de défense européenne. Les évènements actuels sont en train d’en démontrer rapidement et la nécessité, et l’impossibilité sous l’égide des gouvernements capitalistes d’Europe.
C’est pour nous une tache essentielle que de convaincre dans le mouvement ouvrier, où ces questions sont posées comme l’a clairement démontré le discours de Sophie Binet au congrès de la FSU, que contre l’Axe Trump/Musk/Poutine les forces sociales et populaires d’en bas vont, qu’on le veuille ou non, devoir se défendre et que la meilleure défensive, tôt ou tard, sera l’offensive. Ne nous y trompons pas : nous ne sommes pas isolés, mais le mouvement ouvrier et la gauche vont et doivent se fracturer sur ces questions, et cela va arriver.
Nous n’innovons pas – la créativité politique se nourrit toujours d’une certaine continuité. Les États-Unis socialistes d’Europe ont été un mot d’ordre mis en discussion par Léon Trotsky en pleine guerre générale en Europe, en 1915. Une Union Européenne réelle (pas l’actuelle), avec l’Ukraine non seulement comme membre, mais, au moment présent, comme moteur, et avec une conception démocratique et ouverte des questions militaires, les secteurs industriels concernés devant être placés sous contrôle public et ne pas fonctionner pour le profit, serait un immense pas en avant : dans une certaine tradition politique cela s’appelle un « mot d’ordre transitoire ». Cette voie n’est pas celle de l’explosion des dépenses militaires, ni du nucléaire, car il ne s’agit pas de sauver le taux général de profit, mais de sauver l’existence libre des peuples et un avenir humain, ce qui n’est pas du tout la même chose !
Le 19/02/2025.
Plutôt d’accord.
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Plutôt pas d’accord….mais ai-je le droit de développer ?
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Vous semblez couvrir l’Union européenne, vous défendez une augmentation, des dépenses militaires au détriment donc des services publics et des peuples et quoi que vous disiez, vous défendez le taux de profit des trusts militaires qui participeront aussi à la reconstruction de l’Ukraine , vous laissez supposer que Poutine, épuisé économiquement, serait capable de menacer l’Eiurope alors qu’il est impuissant à contrôler plus que ce qu’il contrôlait dès 2014 ( Crimée et Dombass) et vous sous-estimer complètement la volonté de Trump de casser l’alliance Poputine-Xi pour mieux agresser la propriété d’Etat chinoise encore largement majoritairepermettant à Xi de tailler des croupières aux prix proposés par les multinationales occidentales……
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Vous n’avez rien développé du tout : il ne s’agit pas d’arguments, mais d’affirmations non démontrées débitées à la manière dont on récite son chapelet. Nous « semblons » couvrir l’UE, nous combattons les dépenses publiques « quoi que vous disiez », et enfin c’est en fait vous qui affirmez que Poutine ne présente aucun danger pour l’Europe (depuis quand l’épuisement économique rend-il un pays impérialiste inoffensif ?), puis prétendez que nous sous-estimons la volonté de Trump de séparer Russie et Chine alors que ceci est au centre de toute nos analyses ( passons sur le gag final, dans lequel vous attribuez les profits élevés du capital impérialiste chinois aux joies de la « propriété d’Etat » qui ne serait pas capitaliste !).
Il n’y a rien dans ce que vous écrivez qui relève d’une tentative de discussion, car votre organisation (le PT) ne vous a pas appris à discuter comme on discute entre militants ouvriers, mais uniquement à réciter, et à ne pas envisager les arguments des autres fut-ce pour les contredire, mais à partir de ce qu’ils sont censés être (des suppôts de l’union sacrée pour les dépenses militaires). Il est, par conséquent, difficile d’argumenter avec des militants qui ne cherchent pas à argumenter, mais qui ne savent que « caractériser » (sans y arriver, car pour cela il faut, en fait, des arguments). Nous ne pouvons donc que nous contenter, mais c’est important, de tenter de vous expliquer ce qu’est discuter. C’est en réalité simple, mais à une condition : penser par soi-même. Sapere aude.
Vincent Présumey.
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N’étant pas au PT, je savais à l’avance que vous ne répondriez vous-même que si je vous jetais queques os à ronger….La preuve est faite, merci !!
Vous nous démontrez par ailleurs qu’un pays impérialiste peut-être épuisé économiquement…..relisez Lénine ! Mais il est vrai que pour vous tout pays qui agresse son voisin devient impérialiste….la listes est longue, rappelons simplement que la Russie a un PIB inférieur à celui de l’Espagne et est presque totalement dépendant des multinationales occidentales pour les nouvelles technologies.
« des suppôts de l’union sacrée pour les dépenses militaires ». Eh oui, c’est bien ce qui vous unit sur le fond avec Macron et l’union nationale sur ce point, malgré tous vos discours . Comme vous dites, défense armée et non armée de l’Europe ! « armée » oui, par qui ? Par les trusts militaires dont il faudra encadrer les taux de profit ?? C’est d’un ridicule, malheureux Présumey et donc Poutine veut envahir l’Europe, et donc Macron de faire voter une loi de programmation militaire de 476 milllards d’euros…. excusez du peu et encore merci pour les services publics !
Soutien enthousiaste du Front populaire, vous balancez allègrement Lénine et Trotsky par dessus bord pour qui TOUTE guerre impérialiste est TOUJOURS au détriment des peuples, mais pour donner le change aux ex-trotskystes qui vous entourent vous voilà qui corrigez le programme de transition par une nouvelle revendication transitoire « pour des dépenses militaires démocratiques » (sic!) et qui, par le biais des « Etats-unis socialistes d’ Europe » (Trotsky), fourguer une Union européenne réelle toujours composée des bandits impérialistes européens (Allemagne, France, Italie, GB) et des oligarques mafieux d’Ukraine et d’Eutope de l’Est qui se sont TOUS enrichis sur le démantèlement de la propriété d’Etat et sur les privatisations massives dans ces pays depuis 1991.
Enfin, quant à la Chine, vous n’avez toujours pas compris que le 1991 n’avait pas encore eu lieu et c’est ce qui exaspère l’impérialisme américain, Trump prêt à toutes les paix par la force du fric pour pouvoir « tranquiilement » attaquer la Chine, transformer les bureaucrates directement en oligarques ( sinon on ne comprendrait pas pourquoi ces derniers continuent de se réclamer de Marx et Lénine, avec la menace d’un prolétariat de centaines de millions attachés à leurs conquêtes sociales ) et s’accaparer son formidable marché….Eh oui, c’est la propriété d’Etat encore largement majoritaire qui permet à la Chine de proposer des prix bradés largement inférieurs à ceux des capitalistes.
Donc, c’est une véritable discussion avec de vrais arguments de la part d’un trotskyste qui se refuse de collaborer avec des anti-trotskystes patentés, tous au service de la défense d’un système en crise irrémédiable malgré tous leurs petits bras « Front popu », dernière ressource ( avec l’axe Trump-Musk) de l’impérialisme contre la révolution prolétarienne (Trotsky).
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En PIB parité pouvoir d’achat, indices de développement, la Russie, c’est la quatrième économie du monde en 2023- la « militarisation de l’économie » ayant en quelque sorte « blanchi », l’économie off shore (« de l’ombre ») qui minorait précédemment les chiffres (participation étrangère dans le firmes achetant à bas prix les matières premières russes etc.). La Russie : une très grande Arabie saoudite, avec une armée et des fusées. Les pro-poutine « anti-impérialistes » en sont pour la « rupture cognitive » dans leur narratif, se raccrochent aux branches comme ils peuvent : Les Nazis sont à Moscou et à Washington et non à Kiev ! Parlez-en aux Palestiniens, aux Syriens, aux Libyens, aux Ethiopiens, Soudanais…
Sur le strict plan des faits les plus têtus, la position « défaitiste devant le Guépéou de Putine » est inacceptable, et n’est même pas une « option » recevable, discutable.
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Pauvre remydholland obligé de truquer les chiffres pour, tout comme les partis bourgeois et la « gauche Front popu », venir nous démontrer l’existence d’un ogre poutinien avec un PIB inférieur à celui de l’Espagne, incapable d’avancer en Ukraine depuis…2014, obligé d’en appeler à la Corée du Nord, dépendant technologiquement des capitalistes occidentaux et qui menacerait donc l’Europe poussant ainsi à l’explosion mondiale des dépenses militaires ! Encore bravo, vous faites fort non seulement comme supplétif des analyses de VP mais par la même occasion de l’impérialisme dont la base existentielle est justement la guerre, les guerres, la guerre mondiale, confronté qu’il est à la crise irrémédiable de son système ( d’où d’ailleurs les préparatifs contre la Chine).
Campisme quand tu nous tiens !!
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Nulle envie de polémiquer avec les perroquets jumeaux Coquema/James dan.
Mais pour que les lecteurs d’APLutSoc sachent que l’affirmation péremptoire et insultante selon laquelle remydholland « serait obligé de truquer » le chiffre de PIB Parité Pouvoir d’Achat , ne repose que sur le refus idéologique des perroquets de caractériser la Fédération de Russie comme un impérialisme, et non sur les données économiques, voici les chiffres les plus récents (2023) fournies par la Banque Mondiale en matière de PIB PPA :
(en millions de $)
Espagne 2 566 902,34
France 3 972 088,12
Allemagne 5 748 576,44
Fédération de Russie 6 454 737,77
États-Unis 27 720 709,00
Le tableau complet est disponible sur le lien ci-dessous.
(source : https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.MKTP.PP.CD )
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Nulle envie de polémiquer avec les perroquets jumeaux Coquema/James dan.
Mais pour que les lecteurs d’APLutSoc sachent que l’affirmation péremptoire et insultante selon laquelle remydholland « serait obligé de truquer » le chiffre de PIB Parité Pouvoir d’Achat , ne repose que sur le refus idéologique des perroquets de caractériser la Fédération de Russie comme un impérialisme, et non sur les données économiques, voici les chiffres les plus récents (2023) fournies par la Banque Mondiale en matière de PIB PPA :
(en millions de $)
Espagne 2 566 902,34
France 3 972 088,12
Allemagne 5 748 576,44
Fédération de Russie 6 454 737,77
États-Unis 27 720 709,00
Le tableau complet est disponible sur le lien ci-dessous.
(source : https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.MKTP.PP.CD )
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Si je parlais de nazi à Washington, je parlais de Trump, pas de Biden. Idem Zelensky n’est pas Poutine, ni Macron Le Pen? Vous posez un signe d’égalité entre démocratie bourgeoise et dictature fasciste (tout est fasciste dans la nuit noire de l’ultragauchisme). Ce n’était pas du tout la position de Trotsky en 1939-40 (laquais de Roosevelt ? Agent stipendié de la City ? Provocateurs national-sioniste ?) Vous vous en réclamez donc fallacieusement. Cette falsification, votre position de faussaire et d’imposteur, explique votre ton hystérique, haineux (pauvre petit etc.) qui tente de masquer l’ineptie de vos « raisonnements » d’apprenti guépéoutiste. J’arrêterai là. En effet, on ne peut pas discuter avec vous, l’hystérie inquisitrice rompt les conditions du dialogue. Je vous garantis que de vive voix, vous ne me parleriez pas sur ce ton.
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« Les Nazis sont à Moscou et à Washington et non à Kiev »
Les nazis sont aussi bien à Washington qu’à Kiev, les oligarques mafieux, pilleurs de la propriété d’Etat et adeptes des juteuses privatisations depuis 1991, sont aussi bien à Moscou qu’en Europe de l’Est, les contre-révolutionnaires sont aussi bien à Moscou qu’à Washington, Paris ou Pékin, les rersponsables de l’explosion mondiale des dépenses d’armement accoucheuses d’une troisième guerre mondiale sont à la tête des pays impérialistes tout comme ceux qui votent ou soutiennent les crédits de guerre dans ces pays, tout comme les dictatures en Russie ou en Chine….. l’intérêt des peuples c’est la position des Lénine, Trotsky, Luxemburg, Liebknecht, celle de l’internationalisme prolétarien.
Eh oui, l’ennemi principal est TOUJOURS dans notre propre pays .
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C’est vraiment formidable que cette Russie deux fois plus puissante que la France avec un PIB inférieur à celui de l’Espagne !!
Quand la Russie est en économie de guerre, que sa population crève de faim, et que malgré cette économie de guerre Poutine soit incapable d’avancer en Ukraine plus qu’en 2014, effectivement l’Europe peut trembler !!
Pauvres campistes derrière l’impérialisme, fournisseur d’armes tous azimuts et acteur essentiel d’une éventuelle troisième guerre mondiale…..Alors que seule une explosion révolutionnaire peut inverser le cours des choses, les Présumey-Dholland nous conjurent de soutenir le Front populaire qui soutient Macron…
Et le pauvre Dholland, tremblant de trouille devant Poutine, me menace de ses petits bras ! C’est dur d’argumenter quand on a peur….en manque d’arguments restent les poings, tout psy vous le confirmera …. et le même Dholland de considérér à la fois la Cinquième république et l’Ukraine comme des démocraties bourgeoises pendant qu’une dictature fasciste est déjà à l’oeuvre avec Trump !!! La classe ouvrière et ses organisations sont-elles déjà réduites à néant ? C’est pourtant le but principal d’une dictature fasciste : réduire la classe ouvrière en une poussière d’individus impuissants face à l’exploitation et l’oppression.
Quant à la Russie, c’est une dictature mafieuse à la tête d’un capitalisme décomposé, semi compradore pour nombre d’oligarques, pilleurs de la propriété d’Etat, tout comme en Ukraine avec un Zelensky prêt à se vendre à l’OTAN.
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Je n’irai pas plus loin dans le style aviné… C’est votre vrai non « james dan » ? Parce que moi je parle en mon nom propre, je ne me cache pas dans l’anonymat. Si c’est votre vrai nom on aura peut-être l’occasion de discuter de tout cela sur le ton qui convient, soit un ton poli, civilisé. A distance, il vous est facile de décharger une agressivité gratuite. C’est cela que je disais, et et c’est cela que vous avez feint de prendre pour une « menace » (contre quoi et qui, un chatbot, un fantôme ?). L’échange par la médiation électronique, relâche les inhibitions sociales les plus élémentaires. Je constate que devant notre argumentation, la vôtre devient floue, zigzagante, contradictoire, peu claire en réalité.
Non la 5ème république n’est pas encore une « dictature fasciste » de type poutinien (cà pourrait arriver, mais ce n’est pas encore le cas). Oui il y a une différence qualitative entre la démocratie formelle et la dictature réelle. (je n’ai rien inventé, c’est dans Marx, Lénine, Luxemburg, Trotsky…). C’est Staline et les staliniens qui ne voyaient aucune différence.
Déjà, seriez-vous d’accord avec ces trois dernières phrases ? (on va essayer d’y aller très progressivement avec vous).
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A l’attention de luigimilo
Ne me confondez pas avec james dan qui n’est pas au PT,
Quant à moi, je regrette l’expression « truquer les chiffres », je voulais simplement dire que les stattistiques retenues ne permettaient pas de voir l’état réel de l’économie russe bien loin d’une quatrième puissance mondiale et d’un impérialisme conquérant !! Sans l’aide de l’économie chinoise.
Quant aux insultes, je dis simplement « pauvre Dholland » pendant que lui me balance : » faussaire, hystérique, haineux, apprenti gepeoutiste, sans parler des menaces…..excusez du peu !
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J’ai peut être été abusif. Mais il y avait de l’ironie puisque je vous retournai votre logomachie habituelle. J’ai connu la secte sans doute avant vous. J’en connais les stéréotypes.
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