100 000 manifestants à Bruxelles aujourd’hui, les syndicats formant le cadre de la résistance aux attaques féroces annoncées par le gouvernement de coalition ultra-réactionnaire de Bart de Wever, coalition dite « Arizona ».

Voila un évènement important pour nous en France, où la question de l’unité d’action syndicale pour affronter et battre l’exécutif Macron/Bayrou soutenu par le RN va se poser.

Voila un évènement important pour toute l’Europe, car qu’est-ce au fond que ces grèves, sinon les premières grèves de masse affrontant l’ordre de Trump/Musk/Poutine qui, par l’écrasement des peuples ukrainien et palestinien, veulent vassaliser toute l’Europe !

Grèves des postiers, grève des enseignants en Flandres et en Wallonie, grève chez Audi, assemblées syndicales locales : contre l’Axe l’Achéron entre en mouvement.

ILS NE PASSERONT PAS ! SOUTIEN TOTAL AUX TRAVAILLEURS BELGES !

Et le meilleur soutien sera d’imposer l’unité ici et maintenant : pas de conclave, abrogation ! pas de division, unité pour affronter Macron/Bayrou/Le Pen et leur régime !

Nous reproduisons ci-dessous le texte du tract distribué dans la manifestation par la Gauche anticapitaliste belge :

Le monde bascule vers l’extrême-droite qui détruit la société et la planète pour le profit. Avec De Wever – Bouchez la Belgique prend le même chemin. C’est le moment de lutter pour une autre société. Généreuse, inclusive, accueillante, démocratique et sociale. 

Le gouvernement De Wever représente un danger historique pour le monde du travail et ses organisations. Avec l’Union européenne, l’Arizona manipule le thème de la dette publique pour mener une offensive de grande ampleur contre les conquêtes sociales de la classe travailleuse : son programme signifie concrètement la fin d’une véritable sécurité sociale en cas de chômage, de pension ou de maladie. L’indexation des salaires est menacée, tout comme les protections contre des horaires de travail invivables. Ces mesures s’ajoutent à des décennies d’austérité et visent à un affaiblissement décisif des travailleur.se.s face au patronat.

A tous les niveaux, ce sont en premier lieu les femmes qui payeront le plus cher. Face au danger climatique, l’Arizona est le gouvernement du déni mortifère. La répression inhumaine contre les travailleur·euses exilé·es, migrant·es et demandeur·euses d’asile vise à fracturer la résistance de notre classe par le poison du racisme : les attaques contre les libertés syndicales, les droits de grève et de manifester complètent ce projet pour nous museler. Leur bla-bla sur le « moindre mal » et le « dialogue social » ne sont donc que des leurres. Ne refaisons pas les mêmes erreurs qu’en 2014 !

Nous devons changer de cap. Un cap qui vise la clarté :

  • Pas d’illusion dans un « meilleur équilibre » avec l’Arizona : il est temps de mettre un terme à l’austérité sur le dos des travailleur·euses et de leur Sécurité sociale, et à la destruction de la Terre !
  • Non à une « concertation sociale » vide de sens : pour un véritable contrôle démocratique sur nos conditions de vie, de travail et de salaire !
  • Dehors les faux « amis politiques » qui nous trahissent : défendons nous-mêmes nos revendications !
  • Nous voulons et pouvons aller chercher l’argent là où il est, en instaurant un vrai impôt de crise sur les ultra-riches : un impôt exceptionnel, substantiel et progressif sur le patrimoine des 10 % les plus riches du pays
  • Nous avons besoin d’un véritable plan d’action, crescendo, discuté de la base au sommet, vers une vraie grève générale au finish, avec pour objectif la chute du gouvernement !
  • Pas de temps à perdre : l’UE attend des réformes concrètes d’ici fin avril !
  • Impliquons tout le monde dans la lutte, en formant des comités d’action regroupant entreprises et secteurs !
  • Pour une alliance large des syndicats et mouvements sociaux en défense d’une autre société, solidaire et démocratique !

NOUS N’AVONS PAS DE TEMPS À PERDRE !

STOP ARIZONA !