L’administration évite le dialogue – nous lui rappelons le problème !
Aujourd’hui, des activistes du syndicat Priama Diia sont venus à la réunion de l’administration de l’université pour une petite mais importante action. Nous avons protesté contre les activités de la Commission d’éthique du KNU, en particulier sa décision dans l’affaire Savchuk [Maryna Kalachnikova, étudiante, avait quelques jours auparavant dénoncé en vain le harcèlement du professeur Oleksiy Savchuk], qui a montré une fois de plus l’incapacité de cette structure à protéger les droits des étudiants.
En résumé, la réunion a été inefficace. Les représentants de l’administration ont occupé la majeure partie du temps avec leurs discours qui consistaient, pour la plupart, en des rapports officiels et des déclarations vagues plutôt qu’en des réponses spécifiques aux questions problématiques. Les étudiants ignorent généralement ces réunions, car ils sont déjà habitués à leur prétention et à leur inefficacité.
Lorsqu’il s’agissait de questions posées par les étudiants, l’administration donnait des réponses évasives ou essayait d’éviter les problèmes les plus urgents, prolongeant ainsi la discussion et la transformant en un débat vide de sens. En conséquence, un dialogue ouvert n’a jamais eu lieu, ce qui confirme une fois de plus que ces réunions formelles ne constituent pas un moyen de communication efficace et démocratique entre les étudiants et la direction de l’université.
Nous sommes pour :
- la création d’un organe indépendant composé d’étudiants et de professeurs pour traiter les cas de harcèlement sexuel et de discrimination ;
- de véritables mécanismes de communication entre les étudiants et l’administration, plutôt que des rapports fictifs et des discussions différées.
L’administration devrait être ouverte à un dialogue franc, et non pas se livrer à des palabres !
Les étudiants ont une voix – et nous la ferons entendre ! Rejoignez les rangs de Priama Diia!
28 janvier 2025
Priama Diia

Source : RESU / PLT