Les propos de Macron à la presse régionale doivent être bien pesés. Passons sur le « j’assume la dissolution », etc. D’après la presse il aurait ensuite renvoyé dos-à-dos « les extrêmes », ce qui relèverait déjà de la manœuvre mensongère, mais ce n’est déjà plus le cas : la balance n’est pas égale.
Au RN il est reproché d’avoir un programme trop coûteux, exactement comme autrefois la droite et le centre critiquaient les hausses de salaires et autres “mesures de gauche”.
Au Front populaire il est reproché d’être “immigrationniste” et, tenez vous bien, de permettre le “changement de sexe en mairie” (amalgamé au changement d’état-civil libre et gratuit).
Macron, après l’avoir qualifié d’antisémite, attaque donc le Front populaire avec les mots du Front national, et les fantasmes racialistes et sexuels de l’extrême-droite.
Il n’y a pas de balance égale : il désigne un adversaire principal. Parce que la réalisation de l’unité a été, après son coup d’État du 9 juin au soir, sa première défaite.
Il faut donc maintenant que les comités d’action se multiplient partout, par en bas, pour grouper le monde du travail et la jeunesse, retrouver l’électorat atomisé et perdu, et battre Macron, Le Pen et la V° République.
Commentaire reçu de LD :
il faut intégrer que la superstructure bruxelloise vient d’adresser à son tour un signal au futur gouvernement qui voudrait s’affranchir du carcan des traités, que ce soit par une politique de relance de la demande de la NFP ou de préférence nationale par le RN, qui en rabat déjà sur ses promesses sociales pour donner des gages comme Meloni en son temps.
Nous savons tous comment cela s’est terminé en Grèce.
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