La France est le 5° pays au monde le plus contaminé au Covid par rapport à sa population et le 2° en nombre de tests positifs après les États-Unis. En Europe, elle est l’épicentre et le foyer de diffusion du spectaculaire rebond épidémique actuel. Il s’agit maintenant de centaines de milliers de cas identifiés chaque jour, très au delà des veilles de confinements que nous avons connues, et surtout de centaines de morts par jour.
Cette situation est une gifle à Macron qui, bien entendu, n’a jamais eu la maîtrise du virus, mais qui prétendait le juguler en continuant l’asphyxie de l’hôpital public, en discriminant 6 millions d’habitants non vaccinés, majoritaires en « outre-mer », et maintenant en allégeant les règles qu’il avait lui-même édictées pour forcer les gens à travailler, et en maintenant une rentrée scolaire sans mesures supplémentaires – autres que l’interdiction faite aux profs de boire leur café debout en salle des profs, authentique !!! -, rentrée qui n’a pas manqué d’amplifier le rebond épidémique. Le spectre d’un « collapsus sanitaire et économique » est bel et bien là.
Cela, alors que les grèves pour les salaires se poursuivent partout, conduisant les directions syndicales (CGT, FO, FSU, SUD) à appeler à une journée d’action le 27 janvier, et alors que la grève générale se poursuit en Guadeloupe, Martinique, Polynésie, et que les fonctionnaires territoriaux de Wallis et Futuna ont, par la grève, arraché de 50% à 75% d’augmentation ! Et cela, alors que les présidentielles approchent et que la majorité de la population annonce ne pas savoir pour qui voter ou ne pas compter voter.
Dans cette situation, la prétendue Assemblée nationale s’est réveillée : une majorité de godillots LREM étant couchée ou à la buvette, les députés présents (LR, RN, PS, PCF, LFI) ont refusé, au nom de la visibilité publique des débats, une séance de nuit ce lundi soir. Réaction hystérique du gouvernement, M. Attal dénonçant une « amicale d’irresponsables« , excellente caractérisation de ses propres troupes à la vérité. Et, ce mardi, dans Le Parisien Libéré, M. Macron appelle à « emmerder les non-vaccinés ».
Soyons clairs : le problème n’est pas tant dans le choix scatologique des mots présidentiels, symptôme intéressant en soi, que dans la violence voulue de l’exécutif, qui a placé médecins et soignants en situation de choisir qui sauver, car, c’est cela la vérité, le tri des patients est là et bien là. On meurt en France faute de soin.
Ceci n’est pas la faute des non vaccinés, mais de la casse de la santé publique par les gouvernements successifs depuis longtemps, casse amplifiée sous Macron.
Macron, qui met à l’ordre du jour la violence contre une partie de la population. Surgissent des débats ahurissants sur, pour le dire clairement : ne pas soigner les non vaccinés. Aucun partisan rationnel de la vaccination – nous en sommes – ne peut cautionner ces horreurs. Aucun ne peut ne pas comprendre que cela ouvre la porte à toutes les sélections, à toutes les discriminations, à l’inhumanité officielle, piétinant droits humains et serment d’Hippocrate.
Macron en est là : c’est le pote à Benalla qui est revenu, en force, et peut-être bien en panique.
Alors, chasser Macron, délégitimer cette présidentielle, généraliser et centraliser les grèves : c’est tout un ! Voila la perspective cohérente. Voila ce que les petits coups d’État successifs d’Emmanuel Macron-le-petit, devenu sa propre caricature, est en train de produire.
En l’affrontant, en organisant la bataille pour le boycott des présidentielles, en appuyant et proposant la centralisation des grèves, c’est cela qui est porteur d’avenir, qui dé-constituera la V° République et constituera la démocratie de l’immense majorité !
Le 05-01-2022.
Vous avez raison de ne pas vous laisser piéger par le mot évoquant la merde. C’est du Trump, mais ce n’est pas essentiel.
Macron a dit, à propos des non vaccinés : « une infime minorité ». Or, 9 millions de non vaccinés, c’est plus de monde que ceux qui ont voté pour Macron au premier tour… (et on ne parle pas de dizaines de millions de gens qui se sont fait vacciner POUR POUVOIR GAGNER LEUR VIE…
Il a dit « je ne vais pas les mettre en prison ». Mais nous ne sommes pas au Kazakstan : le président n’a pas les moyens de mettre quelqu’un en prison.
Il a dit : « je ne vais pas les vacciner de force ». Mais dans quel pays, à quelle époque, peut-on « vacciner de force » ? Quel médecin va planter une aiguille dans le bras d’une personne, sans son accord ?
Ce type sème la haine. Il la récoltera.
J’aimeJ’aime
Les paroles de Macron, affirmant qu’il a « très envie d’emmerder les non-vaccinés jusqu’au bout » sont dans la continuité de son discours du 12 janvier imposant le pass sanitaire et rejetant la poursuite de la pandémie sur les non-vaccinés, et se dédouanant ainsi de sa gestion calamiteuse…
Cette volonté de trouver des coupables, des gens à dénigrer, de cliver est une des caractéristiques de la période et dans bien des domaines……
Les « réseaux sociaux » alliés à la période électorale qui s’ouvre (mais est-on sorti de la précédente !!) font que le clivage, l’absence de discussion argumentée et respectueuse sont devenus la norme…. « Hors de moi, point de salut, rejoignez-nous, il n’y a pas d’autre voie (dixit la sorcière Margaret) » Triste période où le débat, la confrontation sereine d’idées sont devenus ringards……C’est vrai que cela a rarement été une réalité entre les pratiques staliniennes, la volonté d’hégémonie ou les mœurs chefaillones
, mais il existe des gens têtus, obstinés et surtout disposés à faire vivre ce qui devrait être une tradition du mouvement social…..
J’aimeJ’aime
(12 juillet en fait pas 12 janvier)
J’aimeJ’aime
oupppps 12 juillet bien sur .. le « j » était bon !!
J’aimeJ’aime