Mise à jour du 21 novembre 2021 :
Réunion publique organisée par Aplutsoc le samedi 18 décembre 2021 à 14H à Paris (salle de réunion La Brèche) pour discuter de la situation politique et de l’intervention sur la façon de combattre Macron et le régime de la 5ème République à l’occasion du scrutin présidentiel
Ce texte est celui annoncé à l’issue de notre réunion du 2 octobre.
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Le quinquennat Macron a été un quinquennat de violence, violence sociale et parfois, souvent, violence répressive directe, et cela continue. Commis pour détruire les droits sociaux (retraite, sécurité sociale, code du travail, services publics, santé, école), Macron a frappé, le peuple a résisté, a combattu. Résistance des aides-soignantes d’Ehpad jusqu’à maintenant, Gilets jaunes, grève pour les retraites, tous ces grands mouvements sociaux furent des mouvements démocratiques posant la question du pouvoir, et cherchant à la résoudre. N’oublions jamais : les Gilets jaunes ont voulu prendre l’Élysée.
La violence sociale et la violence directe se sont poursuivies avec la pandémie, ce fléau du capitalisme planétaire. Entre confinements ubuesques et fermetures de lits dans les hôpitaux, l’exécutif macronien aura tout fait, sauf pour la santé publique. Et il continue, tentant de chasser des milliers et des milliers de personnels de Santé, au motif de la vaccination alors qu’il ne vaccine pratiquement plus, pour finir de la casser.
L’affrontement social se poursuit donc, à quelques mois des présidentielles, et celles-ci ne peuvent plus servir à le calmer temporairement, le temps de recharger les compteurs du régime de la V° République, le temps de faire élire un nouveau roitelet, appelé comme Macron à faire de ce régime, instauré en 1958 par un coup d’État militaire, de ce régime qui n’est pas une démocratie, le vrai État fort, impérialiste, antisocial, qu’il n’est toujours pas parvenu à instaurer. Car les grandes luttes sociales du quinquennat Macron s’inscrivent pleinement dans l’histoire des poussées vers la grève générale et vers l’affrontement central qui, en dehors et contre les élections présidentielles, ont rythmé la vie réelle de notre pays depuis maintenant 63 ans, avec mai-juin 68 jusqu’aux Gilets jaunes.
A présent il s’agit non pas seulement de résister, mais de renverser ce régime, cet État, du président aux préfets, recteurs et autres directeurs d’ARS, en instaurant la démocratie pleine, réelle, entière. C’est élire à tous les niveaux des représentants mandatés, dotés d’un vrai pouvoir contre l’État et le capital. C’est donc ouvrir un chemin vers une Assemblée constituante souveraine.
Oui, ceci est à l’ordre-du-jour parce que, d’abord, c’est vital : la poursuite de la V° République, c’est ce que Macron a tenté de faire, a commencé de faire. C’est la violence, la précarité, le plongeon dans un avenir indigne fait de crises climatiques, de pandémies, de guerres et de déchirements sans fin. Le premier pas pour stopper la catastrophe globale, c’est l’instauration de la démocratie.
Mais ceci est à l’ordre-du-jour parce que ceci est non seulement nécessaire, mais possible. Le prolétariat est tout sauf inerte. Il faut pour le comprendre, bien entendu ne pas prendre l’abstention majoritaire de juin dernier pour de l’apathie et de l’indifférence, mais pour ce qu’elle est : un refus. Il faut pour le comprendre, ne pas se raconter que « la société » se « fascise » ou se «zemmourise » et que les manifestants anti-passe sont des complotistes, et les comprendre pour ce qu’ils sont : des adversaires de Macron combattant pour la liberté – parfaitement, la liberté ! Il faut pour le comprendre ne pas mesurer le niveau réel de mobilisation au suivi des journées d’action mises en avant pour protéger Macron, comme celle du 5 octobre dernier, mais saisir la réalité des grèves pour les salaires, des grèves pour l’emploi, des grèves pour la dignité, et la place des femmes travailleuses, notamment dans la santé, dans ce processus montant.
Pour bien des militants formés par ce que sont les traditions de gauche et d’extrême-gauche, il est vrai que c’est là une sorte de révolution copernicienne, difficile pour eux, qui s’impose : ne pas mesurer la conscience des masses aux discours idéologiques existants, mais à leurs actions réelles. Tout de même : en plein mois d’août, malgré l’hostilité des directions syndicales et de quasi toute « la gauche », il y a eu des centaines de milliers de manifestants dans ce pays !
Le degré de distance pris entre le mouvement réel et les organisations et courants « de gauche » existants s’aggrave mais il n’est pas une nouveauté, il a été utilisé par Macron pour accéder au pouvoir, mais nous avons maintenant, de manière répétée, massive, des mouvements tendant à l’affrontement social central, qui se développent sans, malgré, contre, ces organisations et courants. La décrépitude connue et avérée des candidatures « de gauche » de toutes catégories aux présidentielles et l’absence totale et éclatante de tout espoir de gagner ce scrutin parmi elles fait partie de cette situation. Ce festival de candidatures – allant généreusement de Mme Hidalgo au camarade Anasse Kazib ! – se situe, par le fait même de participer au cadre de la présidentielle, dans un théâtre d’ombres qui n’est pas celui du mouvement réel de millions et de millions, mais qui est celui de la préservation de ce régime. C’est ainsi, et si des convulsions sont possibles, elles ne produiront aucune issue sur ce terrain. Il est temps d’atterrir.
Alors, perdu pour perdu ? Certainement pas ! La prise en compte du réel doit aller jusqu’au bout et sortir des schémas répétitifs qui deviennent maintenant séniles. Le vote populaire pour les droits sociaux et pour la démocratie existe. C’est l’abstention majoritaire. Qu’elle soit majoritaire à la présidentielle, et l’élu ou l’élue, quel qu’il soit, sera en difficulté immédiate. Il est possible de délégitimer le président ! Il est possible de faire du scrutin antidémocratique dont la fonction est de relancer ce régime, un missile contre ce régime ! Pour cela, il faut dire ce qui est. Il faut exprimer ouvertement le contenu politique de l’abstention, pour agir pour qu’elle soit majoritaire à la présidentielle (ce qui n’a aucun précédent), et cela surtout en agissant pour que son contenu politique soit explicité.
Nous appelons donc à organiser politiquement l’abstention active pour délégitimer les présidentielles de la V° République, en vue d’ouvrir une brèche, celle que recherchent les Gilets jaunes et les vraies grèves de ces dernières années. Nous ne croyons pas aux changements de régime octroyés. C’est par en bas, par l’action commune, par l’unité de celles et de ceux d’en bas, que changent les régimes, en tout cas dans le sens de la vraie démocratie.
Dire cela dès maintenant, c’est aider les mouvements sociaux qui se cherchent, les nombreuses grèves pour les salaires, le mouvement anti-passe, au moment où s’approche la date du 15 octobre, par laquelle l’exécutif de Macron-Véran va tenter de faire ce à quoi il n’est toujours pas arrivé, qu’il n’a pu faire le 15 septembre malgré les milliers de suspendus sans salaires dans les établissements de santé : suspendre pour les virer définitivement sans droits 300.000 soignants ! Ils vont essayer.
Le mouvement réel de la résistance active dans tous les hôpitaux, cliniques et Ehpad, relié au soutien de millions d’individus, entraînant des centaines de structures syndicales, va à nouveau les affronter (le 5 octobre n’aura donc été ni un aboutissement, ni un commencement !). La perspective de battre la présidentielle, le régime, par l’abstention majoritaire, est une perspective totalement réaliste pour les mouvements sociaux actuels, y compris s’ils s’amplifiaient en un affrontement central général avant avril, car celui-ci aurait forcément pour sens que la solution ne passera pas par le vote aux présidentielles, et il permettrait en retour d’amplifier le mouvement tournant le dos à celles-ci et à ce régime non démocratique.
Il ne s’agit pas d’exprimer un dépit. Il ne s’agit pas de rappeler que les élections ne changent pas la société. Il s’agit de dire ce qui est dans la réalité, mais qu’aucune force organisée, sauf nous à partir de maintenant, ne dit : c’est une victoire qui est possible. Car l’abstention majoritaire doit changer la donne pour ébranler ce régime, affaiblir l’élu-e quel qu’il soit, et elle peut le faire. Pauvre « réalisme » que celui qui rame pour faire voter pour tel ou tel dans les circonstances d’aujourd’hui, ou pour trouver les 500 signatures, ou pour tenter d’enfanter la combinaison « unitaire » gagnante … ! Arrêtons de rêver.
Le réalisme, c’est dire et propager le contenu politique de l’abstention active !
Nous savons que ceci surprendra : l’abstention, mais c’est pas bien ! Il faut maintenant l’affirmer : « l’abstention, c’est la démocratie ; les présidentielles, c’est la V° République antidémocratique ! », et les partisans de la démocratie ont pour tâche de rendre cela conscient, pour aider l’abstention à être active, victorieuse, pour aller vers la réalisation urgente de la vraie démocratie !
Hélène Chantereau, Laurent Degousée, Olivier Delbeke, Alain Dubois, Robert Duguet, Fabien Gallet, Laurent Gutierrez, Alexis Mayet, Pierre Millot, Vincent Présumey.
Le 6 octobre 2021
Cet appel est ouvert :
- aux signatures supplémentaires ( nous écrire à l’adresse aplutsoc [@] netc.eu )
- ou aux commentaires sur le site aplutsoc.org
franchement, j’attendais votre point de vue. Je ne sais plus que penser. Toutefois, je continue d’aller aux réunions syndicales auxquelles restent les meilleurs. Deux responsables nationaux sont venus à notre AG annuelle (finances publiques 63) pour nous dire « pas au courant que la CGT siège à la commission de mise en cause de la grille indiciaire » tout en nous inondant de mesures anti-sociales à venir. Quant à l’autre, responsable UD « pas se démobiliser, aller de l’avant ».
J’anime un cercle de lecture et de discussion et cela suffit bien. Je ne signerai pas votre appel en me disant « irais-je voter ? » Comme le dit Gaccio sur son twitt « ce ne sont plus des présidentielles, c’est Koh Lanta ».
Mais je continue à vous lire
fraternellement
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Quelle est ta position ? Tu semble tout à fait sidérée et consternée de la notre, mais pourquoi ? A vrai dire, nous nous attendons à ce que les sphères militantes formées soit sidérées et ne saisissent pas notre position. Disons qu’il leur faut revenir au réel … A un moment donné il faut sortir des schémas codifiés depuis des décennies – notre position sur l’ « abstention active » est nouvelle, parce que la situation réelle l’est. C’est cela qu’il faut prendre en compte.
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Chers camarades ; l’abstention active rejoint l’obscure clarté et le silence assourdissant au paradis des oxymores. Je ne vois pas la réalité politique présente comme l’ont vue ceux qui ont voté ce texte. L’extrême division des forces politiques dites de gauche, ou progressistes, au moment où la crise du capitalisme devient chaque jour plus aigüe, est un paradoxe violent qui a pour effet de rendre tout le système politique très instable et en particulier très imprévisible. C’est ainsi qu’on ne peut exclure que le vainqueur de la prochaine élection présidentielle, comme en Ukraine, ou dans d’autres pays (pour des raisons analogues) soit un journaliste, un homme de télé, un semi-clown, instruit, classiquement réactionnaire : Zemmour.
Contre cette extrême instabilité il ne peut y avoir, selon moi, qu’une seule réaction stratégique sensée : la recherche de l’unité de toutes les forces politiques et syndicales peu ou prou rattachables au mouvement ouvrier, paysan, au salariat (pour parler comme Filoche).
Toute autre « trouvaille » comme cette merveilleuse « abstention active » sera sans effet.
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Il n’y a aucune trouvaille de notre part. L’abstention-rejet est d’ores et déjà une réalité, la question pour nous est de dire ce qui est et de rendre conscient ce qui se passe, ce qui change tout. L’unité dans les présidentielles que tu préconise a un train de retard et constitue par excellence le type de grigri pour militants, qu’ignore le mouvement réel de la majorité. Et sa recherche (sans espoir) n’a aucune chance d’empêcher l’arrivée au pouvoir éventuelle d’un Zorblub/Zelensky/Zemmour. La délégitimation des présidentielles et du président, par contre, l’affaiblit d’emblée.
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Je doute que dans les états modernes, la « délégitimation » du pouvoir ait un sens. Avec quel pourcentage l’actuel président algérien a-t-il été élu ?
L’état c’est la police, l’armée… et la constitution.
D’autre part, je ne préconise pas l’unité « dans les présidentielles ». Je préconise l’unité dans toutes les luttes et dans toutes les élections.
Comme aux municipales, qui ont emporté la victoire dans toutes les grandes villes de France (même si chaque cas est particulier).
Où est le « grigri » ? Des centaines de milliers de militants se sont prononcés et se prononcent pour un candidat progressiste unique.
Aplutsoc est à ma connaissance le seul mouvement à miser su’ « l’abstention active ». C’est ce qui me fait dire qu’il s’agit de la trouvaille originale d’un petit groupe sympathique.
Qu’il y ait une « abstention-rejet » je ne le nie pas. Il y a une « abstention-découragement », une abstention déboussolée, toutes sortes d’abstentions.
De là à ce que cela puisse signifier un mouvement conscient vers une constituante souveraine, il y a un océan. Même an Algérie, même au Liban. Le cas du Chili, ou celui de l’Inde, sont différents.
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JP Boudine,
1) l’actuel président algérien n’a justement aucune légitimité et ne tient que par la force. La « déligitimation du pouvoir » a évidemment beaucoup de sens dans les Etats modernes ! Mais nous ne parlons pas de « délégitimation du pouvoir » en général, mais de ces présidentielles là au moment présent en France.
2) l’unité dans les luttes, bien sûr : notre position sur la présidentielle ne l’empèche aucunement. Au contraire …
3) Nous sommes parfaitement conscients de notre isolement a priori dans les sphères militantes, confrontées à une « révolution copernicienne » que bien de ses membres ne voudront pas faire ni même apercevoir : c’est tellement plus confortable de continuer comme autrefois, de faire comme si cette présidentielle ét
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(suite du même message suite à fausse manœuvre)
… comme si cette présidentielle était sans différences notables avec celles de 2017, de 2012, de … Il n’y a là nulle trouvaille originale de notre part : ça fait 7 mois qu’on en discute ouvertement. « un candidat progressiste unique » ? Hé bien oui, c’est là un grigri, étranger au mouvement réel de millions de prolétaires. Que des « centaines de milliers » de militants fassent semblant de rêver ça ça (parce qu’en réalité ils n’y rêvent même pas !) n’en fait pas autre chose …
4) Il y a une différence entre l’abstention-rejet et le mouvement conscient pour une constituante souveraine : hé bien oui, c’est précisément ce que nous écrivons. Nous n’inventons pas l’abstention, nous formulons son contenu, nous cherchons à le rendre conscient, et pas dans n’importe quelle élection : dans la présidentielle.
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Pas si importantes ces élections
Si l’on se dégage des effets médiatiques, cette élection n’a pas grande importance. On sait que le président de la république en France n’est que l’exécuteur des intérêts des capitalistes du pays, et que ce eux qui décident des grandes lignes politiques. Le remplacement de Macron (ou sa reconduction) ne changera pas grand chose, comme cela l’a été pour les précédents. C’est sur un autre terrain que les choses peuvent se jouer plus significativement.
Je crois un peu optimiste de penser que le régime soit mis en danger par l’éventuelle faible participation, les « démocraties bourgeoises » savent parfaitement se contenter d’une première place même entachée d’une faible participation, pour légitimer leur chef. D’ailleurs la multitude de candidats et leur diversité d’étiquette (vert, gauche, insoumis, extrême gauche..) visent à fournir de quoi permettre d’exprimer colère, révolte ou autre, sous d’autres formes que l ‘abstention.
Pour la classe au pouvoir, sans doute que n’importe lequel fera l’affaire, comme on l’a vu avec François Hollande, par exemple (voire Mitterrand jadis)
Il semble cependant que malgré son narcissisme malvenu, Macron soit encore sa carte préférée pour le moment.
On peut penser que la colère des travailleurs ajoutée à celle d’autres catégories particulièrement maltraitées ces derniers temps (restaurants, monde de la culture, etc) rendent compromise sa ré élection, mais de toutes façons tout autre fera l’affaire pour continuer la même politique
Pour les travailleurs et les exploités, vraiment cet épisode n’a pas tant d’importance. Plus important est de se demander si après cette étape, les besoins, la situation économique, et les bouleversements qu’elle génère (destruction de secteurs de la production traditionnelle, numérisation, pseudo adaptation au réchauffement climatique, etc), combiné avec la flagrante trahison des directions syndicales, ne vont pas ouvrir une période d’affrontements sociaux, sans organisation, plus violents que ce qu’on a pu voir jusqu’ici.
Neldo
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« Si l’on se dégage des effets médiatiques, cette élection n’a pas grande importance. »
On a déjà lu ça dans Görter, et Lénine a déjà répondu. Nous sommes en régime capitaliste, bourgeois. Si on se désintéresse des échéances « démocratiques » bourgeoises, on délaisse un terrain de lutte, point barre. Pensais-tu la même chose en 2016 ? Mélenchon pouvait aller au second tour, contre Le Pen, et l’emporter. Ce n’était pas important ?
Pour l’abstention, je crois que si la situation des candidatures est celle qui prévaut aujourd’hui, oui, il y aura une assez importante abstention populaire. Les travailleurs les plus conscients seront écœurés par l’attitude des dirigeants du PCF, du PS, de EELV, et par le narcissisme de Mélenchon. Ils n’iront pas voter. Mais tout cela, c’est dans SIX MOIS. Il peut, et il va se passer différentes choses.
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Concernant l’importance de l’échéance, nous sommes de l’avis de J.P. Boudine. Il est toujours dangereux de banaliser les épisodes politiques. Notre « abstentionniste » est interventionniste. En 2017 JLM pouvait gagner (s’il avait eu une politique unitaire de rupture …) ? En 2022 nous pouvons battre le régime lui-même dans les présidentielles. Nul doute qu’il va se passer plein de choses d’ici là. Mais c’est bien pour cela, aussi, que nous appelons à se regrouper sur cette perspective politique.
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Sauf erreur, Lénine n’avait pas de position de principe sur la question des élections, bien au contraire, ses recommandations il les établissait selon les circonstances, évidemment (et d’ailleurs – rien à voir avec Gorter donc – je ne dis pas qu’il faille s’en désintéresser, mais qu’aujourd’hui les circonstances de ces élections et surtout leur enjeux ne sont pas si déterminant du point de vue des antagonismes de classes, qu’en disent les media)
Pour revenir à Lénine, il dirigeait un parti dont l’objectif immédiat était de prendre le pouvoir, ce qui à ma connaissance n’est pas le cas pour aucun d’entre nous.. jusqu’à présent ?
Enfin, il faut intégrer que le monde et les conditions de la lute de classe ont beaucoup changé depuis 100 ans, et quel que soit l’intérêt immense des méthodes et actions de Lénine, il serait étrange qu’elles puissent être plaquées sur les conditions du monde d’aujourd’hui ; Il faut me semble t’il éviter ce travers conscient ou inconscient de rester bloqué sur le passé
Bravo à l’équipe d’Aplutsoc pour les précieuses informations internationales et analyses
Neldo
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